Scanner à rayons X
- GENERALITES :
- définition :
Technique de tomographie axiale utilisant les RX émis par une source rotative
, se basant sur la mesure très précise de l’absorption tissulaire du fx de RX abordant le sujet perpendiculairement au plan axial selon des angles différents ; ce qui permet la reconstruction d’une image en coupes transversale du corps humain.
Intérêt de TDM :
- Imagerie en coupes
- Examen morphologique, dynamique
- Mesure la densité structurale
- bases physique de la formation de l’image :
- atténuation : un fx de RX traversant un objet homogène d’épaisseur X subit une atténuation en fonction de la densité ”épaisseur” de l’objet, définie par : log I°/I=Ux.
- projection : transformation des photons X en signal électrique par les détecteurs.
- rétroprojection : les projections sont échantillonnées et numérisées puis converties en données brutes avec une adresse spatiale, puis retro projetées sur une matrice de reconstruction.
- de la matrice à l’image : la matrice est un tableau composé de n lignes et n colonnes définissant un nombre des carrés élémentaires on pixels correspondant à des valeurs d’atténuation représentées sur l’image par une certaine valeur dans l’échelle des gris exprimés en UH.
- CONSTITUTION D’UN SCANOGRAPHE : TDD hélicoïdal multi coupes multi détecteurs
1. Système d’acquisition :
A- statif : composé de deux ensembles mobiles et solidaires, le tube et les détecteurs qui vont se déplacer autour du patient
- 1ére génération : 1 seul détecteur.
L’image s’obtenait par mvt de translation- rotation de 04mm.
- 2eme génération : translation –rotation avec barrette de 7à60 détecteurs. (monobarètte)
- 3eme génération : tube et détecteur en rotation au tour du patient. couvre la largeur du sujet en rotation
- 4eme génération : à fx d’électron ,détecteurs fixes disposés en couronnes. Les RX effectue des mvt de rotation.
- rotation continu et acquisition hélicoïdale : le tube en rotation continue au tour du lit en déplacement pendant l’acquisition🡺 figure géométrique à type d’hélice.
B- chaines radiologique :
- générateur : alimente le tube à RX. haute tension continue (80 à 140 kV)
- tube à rayon X :(émetteur) :
-anode tournante à double foyer
-capacité thermique et de dissipation thermique élevées.
-rayonnement stable continu pendant la duré de l’acquisition.
- Système de filtrage et collimation (mise en forme du fx à RX).
*filtrage : lame métallique de faible épaisseur permet d’éliminer les composants inutiles des RX pour obtenir un spectre étroit 🡺monochromatisme.
*collimation : définisse les limites du fx à Rx
-primaire : Entre le sujet et le tube.
Calibre le fx de RX et l’épaisseur de la coupe .Limite l’irradiation inutile.
-secondaire : entre le sujet et le détecteur (situé en aval du filtrage) , Limite le rayonnement diffusé.
- système de détection : transformation des photons X en signal lumineux.
-scintillateur : transformation des photons X en photons lumineux.
-photodiode : transformation des photons lumineux en un signal électrique.
-photo-amplificateur : amplifie le signal.
C- paramètres d’acquisition :
- collimation primaire : c’est la largeur de collimation du x de RX à la sortie du tube.
- temps de rotation(S /360) : conditionne la résolution temporelle.
- pitch : définie par le rapport entre le pas de l’hélice (distance parcourue par la table pdt une rotation de 360°) et la collimation du fx.
2- Système de traitement et de post traitement :
A- électronique d’acquisition : par convertisseur analogique digital, transforme le signal en information numérique
B- le calculateur :détermine à l’aide de l’algorithme approprié les valeurs numériques des densités de voxels qui seront stockées sur un support magnétique.
C-système de visualisation :
-Permet de visualiser l’image sur un écran et la reconstituer sur une matrice.
-les différentes densités sont représentées par différents points de gris disposants de valeurs numériques de chaque pixel.
-deux paramètres modulables définissent la fenêtre utile de densité :
Le niveau (level) et la largeur de la fenêtre (wide).
🡺En augmentant la fenêtre : l’image s’enrichit de niveau de gris mais le contraste diminue
🡺En diminuant la fenêtre : le contraste augmente.
D- archivage : permet de conserve les données de chaque examen sous forme d’enregistrement magnétique.
E- paramètres de reconstruction :
*filtration | *algorithme | *épaisseur de coupes |
*incrément de reconstruction | *mode de reconstruction | |
*matrice de reconstructionIII. Scanner BiTube : | *champs de reconstruction | *post traitement |
-Deux générateurs a Rx , Deux détecteurs
-Application : 1 Réduction de la durée d’Acquisition- 2 Acquisition en double énergie
-Inconvénient : 1 Dosimétrie identique ou plus augmenté 2 Cout économique élevé
IV. ANALYSE DE PERFORMANCES
A- qualité de l’image
- la résolution spatiale : exprime la plus petite structure décelable en coupe fine
conditionnée par les dimensions des pixels et des voxels.
- la résolution en contraste : distingué 2 structures de densité proche (pixel grand), limitée par le bruit quantique.
- la résolution temporelle : exploration d’organe en mouvement avec un temps d’acquisition plus court .
B-facteurs limitant la qualité de l’image
- le bruit quantique : est d’autant plus faible que la mesure porte sur un nombre de photons X important.
- imprécision morphologique : réduction de l’épaisseur de coupe🡺↓ de photons X🡺 ↑du bruit
quantique🡺↓de la précision de mesure🡺émoussement des contours.
- poly chromatisme des rayons incidents : si objet circulaire🡺effet cuvette.
- mouvement du patient :
- les artéfacts de : volume partiel, sous échantillonnage, hélice, durcissement du fx, obliquité du fx, présence d’objet métallique.
- PRODUITS DE CONTRASTE :
- Iodé :-voie veineuse ou autre , volume important, injection automatique ou manuelle, concentration et temps d’Acquisition suivant le territoire et le type d’examen
- En fonction du temps d’acquisition et de la circulation du PDC on a : des temps précoce (angioscanner) ou tardif (uro-scanner) ou intermédiaire (TAP) …cela dépend du territoire a exploré et du protocole de la pathologie rechercher
- Utilisation de l’eau, air comme produits de contraste notamment pour le colo-scanner, Fibroscopie virtuelle
- REALISATION DE L’EXAMEN
-à jeun ou non selon l’indication.
-prémédication pour enfant ou terrain allergique :Solumedrol inj et Polaramine cp
-coupes axiales avant et après injection de produit de contraste.
-en dehors de contre-indication au produits de contraste ou au radiation
- INDICATIONS
-TDM : cérébral, thoracique, abdominal, corps entier, traumatologie.
-pathologie vasculaire et inflammatoire
-biopsie scanno-guidée .
-comportement hémodynamique des lésions après injection.
- Avantages et inconvénient :
- Avantage :
- Coupes dégagées de superpositions
- Méthode objective
- Représentation globale du plan transversal
- Bonne étude de l’os et des calcifications
- Mesure de densité
- Inconvénients :
- Irradiation
- Pas d’étude multi planaire (sauf reconstruction)
- Risque lié aux produits de contraste
- Artéfact au voisinage des os denses
- Contraste limitée des parties molles
IX CONCLUSION
En offrant de très bonnes résolution spatiale, temporelle, et en contraste ; la TDM permet une étude morphologique satisfaisante, elle est basée sur le simple principe d’atténuation et la transformation de Fourrier qui grâce à des processus et des algorithmes complexes permet de convertir les coefficients d’atténuation au niveau de gris sur la matrice, formant ainsi l’image finale.
Scanner à rayons X
Voici une sélection de livres:
Parodontologie Relié – 1 novembre 2005
Guide pratique de chirurgie parodontale Broché – 19 octobre 2011
Parodontologie Broché – 19 septembre 1996
MEDECINE ORALE ET CHIRURGIE ORALE PARODONTOLOGIE
Parodontologie: Le contrôle du facteur bactérien par le practicien et par le patient
Parodontologie clinique: Dentisterie implantaire, traitements et santé
Parodontologie & Dentisterie implantaire : Volume 1
Endodontie, prothese et parodontologie
La parodontologie tout simplement Broché – Grand livre, 1 juillet 2020
Scanner à rayons X

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.