Les techniques radiologiques en odontologie, Radiologique Dentaire

Les techniques radiologiques en odontologie, Radiologique Dentaire

Les techniques radiologiques en odontologie, Radiologique Dentaire

Techniques d’imagerie radiologique

Principes généraux d’exposition

  • Le plus petit volume possible nécessaire pour répondre à la question clinique doit être utilisé pour réduire l’exposition du patient aux rayonnements ionisants. Ceci est d’autant plus important que le patient est jeune. Utiliser un volume moindre réduit l’exposition et peut améliorer la qualité de l’image.
  • Des facteurs d’exposition optimaux doivent être sélectionnés pour satisfaire aux besoins diagnostiques de l’examen. Des facteurs d’exposition élevés peuvent être choisis si une résolution spatiale élevée est nécessaire.
  • Une taille optimale de voxel reconstruit doit être sélectionnée.
  • Certaines machines disposent d’un mode « quick scan » où le chemin de rotation est réduit. Cette caractéristique réduit le nombre d’impulsions de rayonnement, donc réduit la dosimétrie.

Positionnement du patient

  • Le patient doit être positionné selon les recommandations du fabricant pour s’assurer que la région d’intérêt souhaitée est correctement capturée.
  • Une fois le patient correctement positionné, l’utilisation des centreurs lumineux, des systèmes d’immobilisation du menton et de la tête est impérative pour prévenir tout mouvement du patient.
  • L’utilisation habituelle d’un tablier de protection en équivalent plomb n’est pas nécessaire étant donné que les glandes thyroïdes ne se retrouvent pas dans le faisceau primaire. Cependant, son utilisation devrait être considérée au cas par cas, en particulier chez l’enfant. {35}

Cône Beam (CBCT)

Indications du cône beam

Le cône beam est une technique d’imagerie de référence en odontostomatologie, indiquée dans la plupart des cas où une imagerie tridimensionnelle s’impose :

  • Implantologie et chirurgie péri-implantaire, en particulier bilan et surveillance des greffes sous-sinusiennes.
  • Dents de sagesse posant un problème anatomique avant extraction.
  • Pathologie orthodontique et malformative imposant une imagerie 3D (inclusions, agénésies, dents surnuméraires, etc.).
  • Pathologie endodontique (certaines anatomies canalaires, lésions inflammatoires péri-apicales d’origine endodontique, suspicion de fêlure, etc.).
  • Certaines pathologies parodontales et péri-implantaires.
  • Ostéites des maxillaires.
  • Traumatismes dento-alvéolaires ou maxillaires en dehors des traumatismes graves de la face, indiquant une TDM.
  • Pathologies osseuses des articulations temporo-mandibulaires.
  • Sinusites d’origine dentaire ou implantaire et pathologies inflammatoires des sinus en général.
  • Images claires et denses des maxillaires incluant la pathologie tumorale et kystique intraosseuse.
  • D’autres indications telles que l’étude des rochers, des articulations des membres, etc.
  • Planifier le placement des ancrages temporaires ou mini-vis orthodontiques.
  • La planification d’interventions orthodontiques ou chirurgicales complexes dans le cadre d’anomalies du squelette maxillo-facial.
  • L’évaluation de résorptions externes en relation avec des dents incluses. {35}

Avantages du CBCT

  • Reformatage multi-planaire et manipulation de données permettant la visualisation des différents plans de situations anatomiques ou pathologiques.
  • Dosimétrie plus faible que pour les scanners médicaux avec une précision géométrique équivalente au niveau des images.
  • Très bonne résolution spatiale et durée d’examen rapide.
  • Compatibilité avec les logiciels de planification implantaire ou céphalométrique. {35}
  • Dosimétrie réduite.
  • Précision de l’image.
  • Rapidité d’acquisition.
  • Champs de vue variable.
  • Facilité d’utilisation et d’analyse en temps réel. {87}

Limites du CBCT

  • À part le coût d’achat qui reste élevé, la TVFC (tomographie volumique à faisceau conique) a très peu d’inconvénients.
  • Les inconvénients inhérents à cette technique sont en relation avec ses propres avantages et, en particulier, avec les faibles doses de rayons X délivrées. La réduction des doses délivrées entraîne une augmentation du bruit au niveau de l’image, et donc, d’une réduction de sa qualité.
  • La résolution spatiale peut être moins élevée comparée à l’examen tomodensitométrique, particulièrement pour une dosimétrie faible ou un champ de vue limité, entraînant une précision géométrique moins fine, mais amplement suffisante dans les diverses indications dentaires et maxillo-faciales.
  • L’apparition de différents artefacts, que ce soit des artefacts de mouvement ou de haute densité, constitue l’un des principaux inconvénients de l’imagerie volumique.
  • Concernant les artefacts de haute densité générés par d’éventuelles restaurations métalliques ou des appareillages orthodontiques fixes. {87}
  • Le patient doit être totalement immobile pendant la durée de l’examen.
  • Les tissus mous ne sont pas représentés avec précision.
  • Les objets radio-opaques comme certaines restaurations et matériaux d’obturations endodontiques peuvent produire des artefacts par durcissement du faisceau de rayons X. {35}

Échographie

L’échographie est aujourd’hui reconnue en tant que modalité d’imagerie de premier choix pour les examens des tissus mous de la face et du cou, et en particulier des glandes salivaires, en dentisterie. L’échographie a été activement développée et étudiée ces dernières années, et il semble que cette technique soit appelée à prendre place en pratique dentaire. Cependant, la plupart des praticiens ne sont pas informés de son intérêt. Les données recueillies dans la présente revue de synthèse montrent les avantages de l’échographie par rapport à l’imagerie traditionnelle : radiations non ionisantes, méthode non invasive, sans douleur, précise (fait appel à un faisceau ultrasonique pulsé à très haute fréquence (7,5-20 MHz)), permettant de visualiser les tissus mous et bien acceptée par les patients. L’utilisation du doppler couleur puissance permet la détection des flux sanguins. {35}

Équipement et théorie

Plusieurs appareils sont disponibles, le faisceau ultrasonique à haute fréquence est dirigé vers le corps à partir d’un transducteur placé au contact de la peau. Un gel est appliqué entre le transducteur et la peau pour éviter une interface d’air. À mesure que les ultrasons traversent le corps, certains d’entre eux sont réfléchis par les interfaces tissulaires et produisent des échos qui sont captés par le même transducteur et convertis en signal électrique puis en image échographique visuelle noir, blanc et gris.

L’image échographique est également une image transversale ou tomogramme, mais elle représente une carte topographique de la profondeur des interfaces tissulaires, tout comme le fait une image sonar du fond marin. L’épaisseur de la coupe est déterminée par la largeur du faisceau ultrasonique.

Les techniques radiologiques en odontologie, Radiologique Dentaire

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *