Les explorations radiologiques
1-introduction
Un bon traitement découle obligatoirement d’un bon diagnostic . L’imagerie maxillo-faciale est un outil indispensable pour permettre ce bon diagnostic ,il doit néanmoins être précédé d’un examen clinique complet qui permettra d’orienter vers le type d’imagerie à réaliser .
3-Les explorations
radiologiques :
La radiographie standard
Les clichés intra-buccaux
Les clichés extra-buccaux
2.1. La radiographie standard
3.1.1cliché intra-buccal
Le cliché rétroalvéolaire:
c’est une projection radiologique sur un film de taille réduite permettant une étude détaillée d’une dent et de son environnement adjacent (parodonte et os péri-apical) c’ est la technique la plus ancienne et la plus classique des radiographies en stomatologie .
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Technique et méthodes
figure[2] :les différentes techniques de prise d’une rétro alvéolaire [8 ] 8
Les indications:
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
🞇 Restaurations dentaires :
Figure [3] : traitement endodontique au niveau de la 36 [3]
Les indications:
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Préciser le rapport d’une dent
avec les structures de voisinage
Figure [5] : rapport de la dent de sagesse inférieure avec le
canal dentaire inférieure [3]
Figure [6] : rapport de la 16 avec la muqueuse
sinusienne [3]
Les indications :
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Confirmer une suspicion visible sur la panoramique
Figure 7: image radio claire arrondie appendue a l’apex
de la 31,41
[3]
Figure 8: image radio claire arrondie appendue
a l’apex de la racine de 12 [3]
11
Indication :
2.1. La radiographie standard
3.1.1cliché intra-buccal
Localisation de dent incluse ou surnuméraire
Figure 9: une dent surnuméraire [3]
Figure 10 : inclusion dentaire
[3]
12
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Limites du clichés rétro alvéolaire
🞇 le champ d’exploration étant limité à la taille du film
🞇 les patients ayant une faible ouverture buccale ou un palais très
profond.
🞇 Elle est inconfortable pour le patient et peut entraîner un réflexe
nauséeux
13
Cliché à ailettes mordues (Bite wings) :
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
🞇 Appelé aussi méthode « inter-proximales » Le plan orthogonal est assuré par une languette en papier collé au film perpendiculairement à celui-ci
🞇 Cette languette sera maintenue dans le plan occlusal par morsure.
Le film est situé en arrière des couronnes
Figure [11] :cliché
Bite wings [ 8]
🞇Technique
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Figure[12] : prise d’un cliché mordue occlusal [8 ]
15
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Indication:
-Dépistage précoce des caries proximales.
-Diagnostic et contrôle des lésions du septum.
-Etude de la lamina dura dans sa portion coronaire.
-Evaluer les rapports pulpe-carie et la profondeur de l’obturation avec la pulpe.
-Diagnostique des obturations débordantes
-Fractures coronaires.
16
Cliché occlusal :
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Il s’agit d’un cliché de deuxième intention dans un autre
plan de l’espace (souvent perpendiculaire au plan de
l’orthopantomogramme) pour une vision complémentaire sur
un secteur limité
Figure [13] :La technique de prise cliché occlusal [8]
17
- La radiographie standard
Réalisation de l’examen
- cliché intra-buccal
Figure [13] :La technique de prise cliché occlusal [ 8 ] 18
Les indications:
Figure 13: odontome avec la 23 incluse[9]
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Figure 14 :Fente alvéolo-palatine
bilatérale [9]
Figure 15 :Mésiodens 11 et 21 incluse en position
vestibulaire [9]
19
Les indications:
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Pathologie traumatique
Figure 16 :Cliché montrant une fracture para symphysaire chez un enfant.
[10]
20
Les indications:
- La radiographie standard
- cliché intra-buccal
Pathologies salivaire
Figure 17: calcul au niveau du canal de wharthon gauche [11]
21
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
22
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
Incidence de Blondeau(NMP):
C’est une incidence postéro-antérieure, le rayon principal fait un angle de -50° avec le plan de référence standard (plan orbito-méatal),
Figure[18] :incdence de blondeau [8] 23
Les indications:
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
Pathologie sinusienne
Figure 19 :Sinusite maxillaire avec pâte dentaire [8]
24
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
Incidence face de face(N-F-P):
c’est une incidence postéro-antérieure, le rayon principal fait un angle de -25° avec le plan orbito-méatal,
25
Les indications :
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
Traumatologie
Figure 22 :Double fracture condylienne associé a une
fracture symphysaire [11] Figure23 : fracture condylienne gauche [11]
26
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
Incidence face de face(N-F-P):
C’est une incidence postéro antérieure, le rayon principal passe et ressort au milieu de l’arrête nasale. Il fait un angle de +15° avec le plan orbito-méatal.
27
28
Elle permet de visualiser:
🞇La branche montante de la mandibule
🞇Branche horizontale (région postérieure)
🞇Parois postérieure des sinus maxillaires
🞇Fente sphéno-maxillaire
🞇Le sinus sphénoïdal
Incidence de hirtz:
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
🞇 Le rayon principal suit le trajet de la région rétro-symphysaire au vertex ; Il fait un angle de +90° avec le plan de Virchow.
🞇 Le but de cette incidence est l’étude de la base du crâne .
29
30
Indications
🞇Visualiser les asymétries crâniennes
🞇La forme des condyles et leur orientation par rapport au plan sagittal médian
🞇Fracture de l’arcade zygomatique
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
31
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
A/.l’incidence de profil antérieur
(profil strict ):
Image avec superposition des deux hémi maxillaire supérieur et inférieur.
permet de visualiser :
🞇les sinus frontaux.
🞇Les sinus maxillaires.
🞇Le palais osseux.
🞇Le cavum.
🞇La mandibule
Figure [25] : incidence de profil antérieur strict [10]
32
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
B/ l’incidence maxillaire défilé :
🞇 Tête est inclinée vers le coté à examiner, permet une étude satisfaisante d’une hémi mandibule (branche horizontale jusqu’au condyle).
Figure [26] : incidence maxillaire défilé [8]
33
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
C/ l’incidence de SCHULLER :
🞇 Cette incidence radiologique unilatérale est
spécifiquement utilisée pour visualiser l’ATM dans des pathologies comme les luxations, les polyarthrites et éventuellement les condyles lors de l’ouverture et la fermeture buccale.
🞇 Visualisation des fractures condylienne ou sous
condylienne
Figure [27] :incidence de Schuller [2]
34
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
D/ l’incidence de la pyramide nasale :
permet de visualiser
🞇 Les structures nasales
🞇 L’apophyse montante du maxillaire supérieur
🞇 Les os propres du nez
🞇 L’épine nasale du frontal, et du maxillaire supérieur.
Figure [30]:cliché d4incidence de la pyramide nasale [11] 35
- La radiographie standard
3.1.2. cliché extra-buccal
E /.la téléradiographie de profil(TLR) :
🞇 Cette incidence est utilisée en ODF et à degré moindre en chirurgie maxillo-faciale. Elle est utilisée pour les analyses céphalométriques permettant une analyse qui est à la fois diagnostic et pronostic.
Figure [31] : la téléradiographie de profil [10] 36
2.2- Imagerie numérisée
37
- Imagerie numérisée :
- RVG
- Radiovisiographie RVG
🞇 La RVG est une technique de radiologie numérique qui a comme particularité l’utilisation d’un capteur numérique intra-oral permettant l’apparition quasi
instantanée du cliché radiographique sur l’écran d’un ordinateur.
🞇 Comme la radiologie conventionnelle, la radiologie numérique utilise les propriétés d’atténuation des rayons X
🞇 La RVG présente un cône radiogène classique, une unité de production qui transforme les photons en pixels, l’image est transmise à un ordinateur pour donner une image numérisée.
38
- Imagerie numérisée :
- RVG
- Dans ce cas le cliché est un capteur de photons enfoui dans une gaine Plastique jetable, le porte film est relié au cône radiogène.
Figure 31: RVG [11]
Figure 32: Capteurs de taille différentes [11]
39
Avantages
🞇 Rapidité d’acquisition
🞇 Faible cout d’entretien
🞇 Meilleure définition
🞇 Moindre irradiation
Inconvénients
- Imagerie numérisée :
- RVG
- Câble gène souvent les patients
- Fragilité du capteur
- Rigidité
- Taille du capteur
- Surface et format limités(difficulé de positionnement )
40
- Imagerie numérisée:
- Panoramique
PANORAMIQUE DENTAdIeRntE :
🞇 C’est la méthode d’exploration radiologique dentaire extra- orale par excellence.
🞇 Il permet de dérouler sur un seul film, au prix d’une faible
exposition l’étude rapide de la qualité des dents, des structures osseuses adjacentes maxillaires et mandibulaires y compris des ATM.
🞇 Cet examen constitue le premier examen d’exploration à la recherche d’une pathologie profonde non accessible à l’examen clinique, en effet au plan médico-légal, un panoramique dentaire est nécessaire pour éliminer une pathologie qui ne serait pas visible lors de l’examen clinique.
41
Principe :
- Imagerie numérisée:
- Panoramique
🞇 Le panoramique dentaire n’est pas un simple cliché de projection sur une plaque sensible, c’est une tomographie à coupe épaisse.
🞇 La tomographie se définissant comme une technique permettant d’obtenir sur le cliché radiographique une image nette d’une seule coupe, plus ou moins épaisse, de l’objet examiné, en supprimant les superpositions gênantes.
42
Méthodes :
Il existe deux méthodes :
- Imagerie numérisée:
- Panoramique
- Méthode conventionnelle: avec impression directe sur un film argentique qui est ensuite traité et révélé chimiquement.
- Méthode numérique : soit par capteurs CCD (imagerie numérique directe), soit par impression sur plaque photo stimulable dite plaque au phosphore (écran radio luminescent à mémoire) qui est ensuite traitée par informatique (numérisation directe à lecture différée)
43
- Imagerie numérisée:
Intérêts3.2.2. Panoramique L’orthopantomogramme est un examen de « débrouillage», de faible coût et en une seule exposition.Il répond à :
- Une logique anatomique, en replaçant par ses dimensions le système dentaire dans son environnement naturel (bases
osseuses, cavités pneumatiques, parties molles…)
- Une logique radiologique en donnant une possibilité de comparaison bilatérale
- Une logique diagnostique privilégiant une approche globale
- Une logique économique par son faible coût et la richesse
comme la diversité des informations qu’il procure, à condition
d’être correctement réalisé et interprété .
- Une logique d’exposition minimale du patient aux radiations
44
- Imagerie numérisée:
- Panoramique
Les limites :
🞇 Le panoramique dentaire ne permet que l’exploration de deux
dimensions.
🞇 La technique pantomographique génère des déformations verticales et horizontales entraînant des déformations dimensionnelles et un agrandissement global variable avec les appareils, même si la forme générale est conservée.
🞇 Les dents apparaissent de plus en plus inclinées en dehors (disto-version coronaire) au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la ligne médiane.
🞇 De plus, l’image d’une dent inclinée dans le sens vestibulo- lingual peut apparaître raccourcie.
45
- Imagerie numérisée:
3.2.2. Panoramique
🞇 L’orthopantomogramme apporte une information insuffisante sur les dents ectopiques ou incluses, surtout si elles se situent à distance du champ d’exploration. D’autres clichés seront alors nécessaires en complément.
🞇 Seuls les éléments au centre de cette zone d’exploration seront nets et moins déformés; inversement, plus on s’éloigne de la ligne centrale du champ d’exploration, plus le flou et la déformation sont importants.
46
Indications :
- Imagerie numérisée:
3.2.2. Panoramique
Anomalies du développement dentaire
Figure 36 : Inclusion dentaire , Dr NERYER service de stomatologie HMRU Oran
47
- Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
Figure 38 : Hypercémontose [8]
48
- Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
Pathologie salivaire
Figure 39 : Calcul salivaire [8]
49
- Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
Figure 40 : Granulome sur corps étranger [8]
50
indications :
3.2. Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
Pathologie odontogène du sinus
Figure 42 : Sinusite maxillaire aigue unilatérale odontogène [8]
Figure 43 : Résidu radiculaire de la 26
dans le sinus maxillaire [8]
3.2. Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
indications:
Pathologies de l’articulation temporo-mandibulaire
Figure 44: Hypoplasie du Condyle gauche chez une patiente agé de 57 ans se plaignant de douleurs de articulation temporo-mandibulare [8]
52
Indication :
3.2. Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire Kystes et Pseudokystes et tumeurs
Figure 45: kyste maxillaire, Dr Bendoukha service de stomatologie HMRU Oran
3.2. Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
Figure 46: Lacune de stafne de type fermé
On notera l’épaississement de la corticale autour de la lésion qui se localise typiquement sous le
canal mandibulaire et généralement au niveau de l’angle mandibulaire [8]
54
indication:
3.2. Imagerie numérisée:
Panoramique dentaire
Traumatologie:
Figure 47: fracture condylienne photo du service P18
CHU Oran 55
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Tomodensitométrie : TDM
🞇 Procédé radiographique qui permet d’obtenir des images en coupes
🞇 C’est une imagerie numérique utilisant les rayons X
🞇 La tomodensitométrie (ou scanner à rayons X) fait partie des techniques sectionnelles. Souvent utilisée en complément des techniques conventionnelles simples,
🞇 C’est un examen qui permet d’avoir une visualisation directe dans les trois
dimensions de l’espace
🞇 il s’agit d’une technique extra-buccale.
🞇 La TDM permet l’exploration des structures osseuses et des parties molles.
56
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
🞇 On réalise dans le plan axial une pile de coupes de 1 mm d’épaisseur tous les 0.5 mm
: ces coupes d’une extrême précision servent de données brutes pour réaliser des reconstructions dans d’autres plans de l’espace (frontal, frontal oblique, sagittal). Les reconstructions les plus habituelles en imagerie sont les reconstructions Dentascan et 3D.
Figure48: Scout views visualisant la pile de coupes acquises dans le plan axial pour les reconstructions
dentascanner : examen de la mandibule et du maxillaire [7]
57
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Figure 49 : Programmation des reconstructions coronales obliques mandibulaires et
maxillaires [7]
58
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
🞇 A partir de ces cent coupes, un logiciel spécifique ou dentascanner permet d’obtenir des reconstructions curvilignes parallèles à l’arcade dentaire rappelant le panoramique dentaire et des reconstructions coronales obliques perpendiculaires à
l’arcade dentaire. Ces images sont ensuite reproduites sur des
films en grandeur réelle sans agrandissement permettant au praticien d’effectuer toutes les mesures nécessaires
🞇 L’obtention d’images reconstruites est intéressante sur le plan dosimétrique en évitant la réalisation d’incidences multiples, source d’irradiation supplémentaire.
🞇 De plus, les coupes natives axiales évitent le cristallin et la thyroïde, organes radio sensibles
59
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Figure 50 : Reconstructions dentascanner
mandibulaires panoramiques [7]
Figure 51: Reconstructions dentascanner mandibulaire coronales oblique [7]
Figure52: Reconstructions dentascanner
maxillaire coronales oblique [7]
Figure 53: Reconstructions dentascanner maxillaires panoramique [7]
60
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Indication de la TDM en odontostomatologie
61
Dents incluses
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Conduite diagnostique et décision thérapeutique
62
2.2. Imagerie numérisée:
TDM
Figure54: Dent de sagesse incluse dont les apex entourent le canal mandibulaire [7]
63
3.2. Imagerie numérisée:
Lésions kystiques et tumorales :
Permet de
TDM
🞇 Déterminer la nature de la lésion, ses dimensions
🞇 Présence d’éventuelle rupture des corticales
🞇 Ses rapports avec les structures avoisinantes(nerf dentaire inférieur)
🞇 Notion de rehaussement du produit de contraste
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Indications en pathologie endodontique :
🞇 Il différencie les racines et détermine leur position dans l’espace.
🞇 Les coupes axiales permettent une analyse vestibulo-palatine ou vestibulolinguale impossible en imagerie conventionnelle.
🞇 Les reconstructions coronales précisent les rapports entre les racines et les éléments anatomiques comme les fosses nasales ,les sinus maxillaires,canal incisif, canal mandibulaire et le trous mentonnier.
65
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Figure 57 : Dépassement de ciment dentaire dans le canal mandibulaire vu sur la
reconstruction panoramique (Fig 8a) et les reconstructions coronales obliques [7]
66
Les indications Implantologie :
3.2. Imagerie numérisée:
TDM
Figure 58 : Bilan pré implontaire de la 36 [11]
67
Cône beam :
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
🞇 Le cone beam ou CBCT(Cone Beam Computed Tomography) s’est imposé depuis plusieurs années comme la méthode de référence en imagerie dento-maxillaire, supérieure au scanner, bien que ce dernier reste incontournable dans certaines indications.
68
Principe du cône beam
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
🞇 Le faisceau de rayons X, de forme conique, est
atténué en traversant l’objet à explorer avant d’être analysé par un système de détection. Le tube et le système de détection tournent autour du sujet (180 à 360° selon les constructeurs)
SCANNER CONE BEAM
Figure 59: Principes du scanner et du cône beam [] 69
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
🞇 Le volume obtenu à partir des projections cône beam (acquisitions) est reconstruit par ordinateur en coupes axiales 2D, alors que théoriquement, le scanner obtient un volume à partir de coupes 2D, ce qui a fait dire que « le scanner produit de la 3D à partir de coupes 2D, alors que le cône beam produit des coupes 2D à partir d’une acquisition 3D ».
70
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
Dosimétrie et CONE BEAM
🞇 Théoriquement, le cône beam présente, par rapport au scanner,
l’intérêt d’une moindre irradiation.
🞇 En pratique, ceci dépend d’une part de l’appareil cône beam considéré et d’autre part du protocole, ainsi que du type de scanner envisagé.
🞇 Certains appareils cône beam s’avèrent en effet plus irradiants
qu’un scanner réalisé dans des conditions optimales.
71
2.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
INDICATIONS DU CONE BEAM en
odontostomatologie
72
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
- Les traumatismes dentoalvéolaires ou maxillaires en dehors
des traumatismes graves de la face, indiquant plutôt un scanner
Figure 72:Fracture de la 11 [6] 73
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
- Les images radioclaires et radioopaques des maxillaires (diagnostic et bilan) incluant la pathologie tumorale et kystique intra-osseuse
Figure 74: ostéosarcome des maxillaires [11]
74
3.2. Imagerie numérisée: Cône beam
🞇 La pathologie osseuse des articulations temporo-mandibulaires
(luxations, dysmorphies, arthroses).
Figure 75: ATM droite artrosique [6]
75
2.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
🞇 La pathologie endodontique(bilan des granulomes, kystes radiculaires, recherche d’un canal radiculaire surnuméraire ou d’une fracture radiculaire), parodontale (élargissement parodontaux et poches…) et infectieuse (ostéite , sinusites d’origine dentaire, communication bucco-sinusienne, pâte dentaire intra sinusienne et aspergillose sinusienne)
76
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
Figure 76: Lésion parodontale de la 31 et 32 [5]
. 77
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
🞇 La pathologie orthodontique (agénésies, rapports des dents incluses, ankylose, dysmorphies et leur caractérisation…)
Figure75: Agénésie de la 12,22 [11]
78
- Pathologie sinusienne :
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
Figure 76: Exploration des sinus .Polypose naso-sinusienne [6]
79
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
CONEBEAM et implantologie:
🞇 La majorité des auteurs plébiscite aujourd’hui le « cone beam
» comme une alternative de choix dans le bilan pré-opératoire
en implantologie orale , ainsi que dans le contrôle post- opératoire lorsqu’il est indiqué.
🞇 Plusieurs raisons ont été avancées pour préférer le « cone- beam » au scanner :
- précision des mesures de volume au moins aussi élevée qu’en scanner
- atténuation ou absence des artéfacts métalliques radiculaires, observés en cas de tenon, vis ou inlay radiculaire, gênant considérablement la vision de la crête et du procès alvéolaires en scanner
80
3.2. Imagerie numérisée:
Cône beam
Figure 78: Mesure par scanner et cône beam de la hauteur d’os en région symphysaire mandibulaire [6]
.
81
3.2. Imagerie numérisée:
IRM
L’IRM OU IMAGERIE PAR RESONANCE
MAGNETIQUE
🞇 L’imagerie par résonance magnétique est une imagerie en coupes non irradiante dont l’intérêt principal en odontostomatologie est l’étude du ménisque des ATM, mais aussi des parties molles comme les loges anatomiques.
🞇 En effet, dans ces dernières peut se stocker du liquide purulent qu’il faudra évacuer d’où l’intérêt de fixer leur localisation.
82
3.2. Imagerie numérisée:
IRM
LE PRINCIPE:
🞇 La molécule majoritaire dans le corps humain est celle de l’eau (H20).
🞇 L’IRM se base sur les propriétés magnétiques du proton d’hydrogène soumis à des ondes de radiofréquence. Placé dans un champ magnétique intense.
🞇 A l’arrêt des impulsions , le proton revient à l’état de base en restituant une certaine énergie sous forme de radiofréquence recueillie par une antenne.
83
3.2. Imagerie numérisée:
IRM
INTERETS:
🞇 L’IRM permet de s’intéresser à des structures à côté desquelles passent les autres moyens d’exploration comme:
- la visualisation d’un ménisque
- l’étude complémentaire des lésions tumorales
- le bilan d’extension aux parties molles pour les pathologies infectieuses et malignes.
84
3.2. Imagerie numérisée:
IRM
🞇 Figure [79] : Coupes axiale,coronale et sagittale: ostéolyse par endroits mal délimitée de la branche horizontale de la mandibule, avec tuméfaction nette des parties molles [7]
85
3.2. Imagerie numérisée:
IRM
LES INCONVENIENTS:
🞇 Il existe des restrictions, les structures uniquement calciques sont sans signal, ce qui empêche une étude de qualité pour les dents.
🞇 Il existe une moins bonne définition que le scanner pour les petites lésions osseuses.
🞇 On constate des zones d’ombres en IRM créés par des éléments métalliques.
86
3.3. Les explorations spécifiques:
La sialographie
2-3-1 La sialographie :
C’est la radiographie des glandes salivaires préalablement opacifiée par voies canalaire ascendante à l’aide d’un liquide radio-opaque dit de contraste à base d’iode.
figure [81] : sialographie de la glande sous maxillaire [5] 87
2.3. Les explorations spécifiques:
La sialographie
Le principe :
🞇 Consiste à opacifier et visualiser les glandes salivaires, le produit est injecté à l’aide d’une fine aiguille dans le canal d’excrétion de la salive, Il tapisse ses parois qui seront visible sur les clichés grâce à ses propriétés radio-opaque.
88
2.3. Les explorations spécifiques:
La sialographie
Radiographie :
🞇 le premier cliché doit être pris dans la minute qui suit
l’opacification.
🞇 Le deuxième cliché est fait 1h après (parotide) et 24h après (sous maxillaire).
- pour la parotide : Face basse, HIRTZ, profil, panoramique.
- Pour la sous maxillaire : maxillaire défilé, profil, face basse, BLONDEAU, panoramique, mordu occlusal.
89
2.3. Les explorations spécifiques:
La sialographie
Le sialogramme :
🞇 Les clichés radio, doivent faire l’objet d’une analyse
minutieuse qui portera sur l’aspect du canal et le parenchyme.
- Le sialogramme d’une glande normale (sialogramme physiologique ) comporte deux types d’images élémentaires, parenchyme et canal (le diamètre du canal de Stenon est de 2mm, le canal de Wharton est de 3mm).
Le sialogramme d’évaluation : une parotide normale se vide presque totalement en 1h et la sous maxillaire pendant 24h.
90
2.3. Les explorations spécifiques:
La sialographie
Figure [82] Sialogramme normale sur un cliché panoramique de la
3.3. Les explorations spécifiques:
La sialographie
🞇 Contre indication:
En periode infectieuse aigue Allergie a l’iode
92
3.3. Les explorations spécifiques:
La scintigraphie
3-3-2 La Scintigraphie des glandes salivaire :
🞇 C’est une technique précise qui permet d’apprécier la valeur fonctionnelle de tout, ou une partie du système salivaire.
© 2007 Neuroradiologie Grenoble –
93
Principe :
3.3. Les explorations spécifiques:
La scintigraphie
🞇 Consiste à injecter au malade un produit radioactif, qui varie selon l’organe examiner (Thallium, Tchnetium 99 ,Iode).
🞇 Cette substance ne présente aucun danger pour le patient, car elle est administrée en très petite quantité, qui vas se fixer sur l’organe à étudier.
🞇 Une fois l’injection effectuée, il faut souvent attendre plusieurs heures avant que le praticien ne mette en marche l’appareil, celui-ci analyse les rayonnements émis qui dépendent de la plus au moins bonne vascularisation de l’organe étudié.
94
Indications:
2.3. Les explorations spécifiques:
La scintigraphie
🞇 Trouble de la focntion salivaire : hyposialie (sarcoïdose)
🞇 paralysie faciale : captation parotidienne du coté atteint diminué
🞇 Tumeurs des glandes salivaire : hyper fixation marginale
🞇 Parotidite et sous maxillite : Hyperfixation du Technétium 99 en cas de phase aiguë.
95
2.3. Les explorations spécifiques:
La scintigraphie
3-3-3 Variantes : « Scintigraphie osseuse »
🞇 la scintigraphie osseuse est une méthode simple, non invasive, reproductible, donnant des informations sur la viabilité métabolique de l’os. La captation du radiotraceur, dépend de la préservation d’un apport vasculaire nutritionnel satisfaisant et d’un réseau d’ostéocytes et d’ostéoblastes.
- Indication
🞇 Recherche de métastase osseuse
96
2.3. Les explorations spécifiques:
La scintigraphie
Figure [87] : la scintigraphie osseuse [7
97
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
3.3.4. Echographie
🞇L‘échographie permet l’étude de multiples organes de l’abdomen, du cou (thyroide,ganglions,glande salivaire..) mais aussi les vaisseaux ( arthères et
veines),les ligament et le cœur
🞇Elle recherche des anomalies qui pourraient les atteindre (tumeur, infection, malformation) et peut parfois guider un prélèvement en profondeur
98
Principe de l’échographie
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
🞇 L’échographie reprend l’idée du sonar Une sonde émet des impulsions ultrasonores qui se propagent à travers l’organisme, se réfléchissent sur les obstacles rencontrés, formant des « échos » qui constituent une information captée en retour par la sonde, transformée en signal vidéo affiché sur un moniteur.
🞇 Les échos à l’origine de l’image échographique résultent des propriétés acoustiques de la matière.
99
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
Aspect échographique des lésion
🞇 L’aspect échographique d’une lésion est décrit en fonction de l’inténsité des échos visible sur l’image et des strucures adjacentes
🞇 L’aspect des lésions peut être classifié en catégories caractérisiques :
100
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
Figure [89] :aspect echographique hypoéchogène [11]
101
Avantages
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
🞇 elle est indolore pour le patient. Elle ne nécessite, sauf exceptions, ni hospitalisation, ni anesthésie. Elle peut être répétée sans problème .
🞇 l’échographie est une technique d’imagerie médicale relativement peu coûteuse : elle ne nécessite qu’un appareil et le prix des consommables peut être négligeable.
🞇 l’échographe est mobile, permettant de réaliser l’examen au lit même d’un patient, dans une unité de réanimation par exemple
🞇 elle est non irradiante
102
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
Inconvénients
🞇 L’image manque parfois de netteté, jusqu’à être parfois inexploitable en particulier en cas d’obésité ;
🞇 l’examen, et donc ses résultats, restent « examinateur- dépendants ». Les mesures et la qualité des images dépendent beaucoup de la position de la sonde (plan de coupe), et donc, de l’habilité et de la compétence de l’examinateur.
🞇 le principal bruit qui vient perturber les images ultrasonores est le speckle ou « granularité » (car l’image donne l’impression d’être formée de grains).
🞇 Ce bruit est dû au fait que l’imagerie ultrasonore est une technique d’imagerie ,qui autorise les interférences entre les ondes et donc cet aspect granuleux de l’image
103
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
Indications de l’échographie en odontostomatologie
104
2.3. Les explorations spécifiques:
Echographie
🞇 Elles sont dominées en stomatologie par l’exploration des glandes salivaires et de leurs canaux excréteurs et des parties molles cervicales
Figure [93] :lithiase et dilatation canalaire [11]
105
2.3. Les explorations spécifiques:
PET scan
Tomographie par émission de positon
🞇 c’est une méthode d’imagerie pratiquée par les spécialiste en médecine nucléaire
🞇 Permet de mesurer en 3D l’activité métabolique ou moléculaire
d’un organe grâce aux émissions produite par des positon issus
d’un produit radio actif 18F-FDG (flurodesoxyglucose marqué
au fluor18) préalablement injecté imagerie fonctionnel
Figure [97] : PET scan [11]
106
Artériographie :
2.3. Les explorations spécifiques:
Arthériographie
🞇 C’est la radiographie des artères et des branches, après injection directe dans des vaisseaux de produit opaque aux rayons X.
🞇 elle permet :
– Une appréciation hémodynamique de la
lésion (parenchymographie).
– De représenter les vaisseaux sanguins au niveau de la face (carotide externe et ses branches)
– Dépister les tumeurs vasculaires.
Figure [98] :artériographie [11]
107
2.3. Les explorations spécifiques:
Angiographie
Angiographie :
🞇 Permet de confirmer le diagnostic, afin de débuter un traitement.
🞇 Déterminer les rapports d’une tumeur vasculaire, avec les
vaisseaux voisins.
108
2.3. Les explorations spécifiques:
Athrographie
Arthrographie :
🞇 C’est l’opacification des ATM par un produit de contraste, pour permettre l’étude des structures non opaques a radiographie, elle trouve son indication dans l’étude des pathologies ménisco- condyliennes .
Figure [100] : visiion arthroscopique de l’articulation temporo-mandibulaire
[11]
109
CONCLUSION
🞇 L’imagerie reste un apport complémentaire au diagnostic. La démarche clinique ne doit pas être ignorée, elle ne saurait être remplacée par des examens aussi sophistiqués soient-ils.
🞇 La recherche d’une étiologie médicale doit se faire dans un souci de respect des doses reçues et des coûts engendrés par les techniques employées.
🞇 Enfin, le clinicien plutôt que de faire une prescription d’une technique radiologique devra indiquer clairement au radiologue ce qu’il désire rechercher.
110
Référence bibliographique :
🞇 1 -Dr Norbert BELLAICHE, Cone beam pratique en odontostomatologie GENERALITES Paris 2014
🞇 2-Dichamp, Jacquesanatomie descriptive et fonctionnelle de l’articulation temporo- mandibulaire, EDP Sciences 2013
🞇 3-D. C. BENSOUSSAN , Radiographie en endodontie, 6684_.indb 2012
🞇 4-Rev Mens Suisse Odontostomatol Vol. 121 5/2011 Lymphome non hodgkinien de la mandibule Présentation d’un cas clinique et considérations relatives au diagnostic différentiel
🞇 5-Dr Philippe Katz, Le Livre Blanc de la Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale
française; Les explorations radiologiques Paris 2006
🞇 6-Cavézian R, Pasquet G, Bel G, Baller G. Imagerie dento-maxillaire: approche radio- clinique. Paris : Masson, 2006.
🞇 7-Revue d’Odonto-Stomatologie /mai 2002 Indications du Dentascanner en odontologie.
🞇 8-ATLAS de médeine dentaire radiologie , friedrich 1 Pasler , Medecine siences
Flammation
🞇 9-Broadbent BH (1931) A new X-ray technique and its application to orthodontia. The
introduction of cephalometric radiography. Angle Orthod 51: 93-114
🞇 10-Coutand A ( 1954) Etude analytique de la téléradiographie. Soc Fr Orthop Dento Faciale 1-131
🞇 11-http://fr.slideshare.net/AbdeldjalilGadra/explorations-radiologiques
111
Les explorations radiologiques
Voici une sélection de livres:
Parodontologie Relié – 1 novembre 2005
Guide pratique de chirurgie parodontale Broché – 19 octobre 2011
Parodontologie Broché – 19 septembre 1996
MEDECINE ORALE ET CHIRURGIE ORALE PARODONTOLOGIE
Parodontologie: Le contrôle du facteur bactérien par le practicien et par le patient
Parodontologie clinique: Dentisterie implantaire, traitements et santé
Parodontologie & Dentisterie implantaire : Volume 1
Endodontie, prothese et parodontologie
La parodontologie tout simplement Broché – Grand livre, 1 juillet 2020
Les explorations radiologiques

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.