Les empreintes préliminaires en prothèse totale
- Définition
L’empreinte préliminaire en prothèse totale adjointe est l’empreinte initiale de tous les éléments anatomiques et physiologiques remarquables d’une arcade édentée maxillaire ou mandibulaire.
Réalisée avec un porte-empreinte de série (PES), garni d’un matériau précis mais peu onéreux. Elle est destinée à la réalisation d’un porte empreinte individuel.
- Objectifs
Le but de l’empreinte primaire est :
- D’enregistrer les tissus ostéo-muqueux et les organes périphériques en position anatomique.
- Moulage et reproduction exacte et précise des surfaces d’appui,
- Apprécier le degré de résorption osseuse et la position des organes para prothétiques.
- Confectionner un modèle d’étude précis
- Localiser la situation optimale de la ligne de réflexion de la muqueuse,
- Autoriser la construction au laboratoire d’un porte empreinte individuel préfigurant grossièrement la prothèse terminée et nécessitant le minimum de correction et d’ajustage au cabinet dentaire.
- Principes :
L’empreinte sera réalisée avec un porte empreinte de série et un matériau à empreinte
- Choix du porte empreinte
Le porte empreinte idéal de série doit présenter les caractéristiques suivantes :
- Ne pas être trop rigide afin de pouvoir être adapté à la morphologie de la surface d’appui.
- Etre homothétique de tous les reliefs.
- Présenter un système de préhension qui ne déplace pas les lèvres
- Assurer le libre jeu des insertions musculaires ou ligamentaires
- Pouvoir être désinfecté ou stérilisé.
- Dans le plan horizontal :
Le porte-empreinte de série sera triangulaire, carré ou elliptique en correspondance avec la forme de l’arcade et avec sa dimension. Pour le maxillaire on devra en plus tenir compte de la profondeur de la voute palatine, pour la mandibule le bord antérieur interne doit être en contact intime avec la frange sublinguale .
- Dans le plan frontal :
- Il sera en tout point parallèle au relief osseux.
- Il doit être légèrement plus grand que l’arcade édentée ;ni trop ajusté et toucher les versants vestibulaires des crêtes, ni trop large et distendre les organes périphériques.
Ceci pour le maxillaire ainsi que la mandibule.
- Dans le plan sagittal :
Les tubérosités et les trigones postérieurement seront recouverts, mais en épargnant le ligament ptérygo-maxillaire.
Au maxillaire il devra en plus dépasser les fossettes palatines de 4 mm environ , il faudra faire attention au système de préhension qui ne devra pas distendre la lèvre , à la mandibule le versant interne devra être parallèle à la muqueuse sub linguale .
- Technique et choix du matériau :
3-2.1 Empreintes muco statiques ( non compressives )
- Au plâtre : (empreinte anatomique) : Indiquée pour :
- Les crêtes peu résorbées classe I et II
- Une fibromuqueuse saine et adhérente
- Absence d’exostose, de suture intermaxillaire saillante ou de torus risquant de compromettre la stabilité de la prothèse
- La présence de crêtes flottantes inopérables pose l’indication d’une empreinte anatomique.
- Lorsque l’empreite finale sera anatomo-fonctionnelle Contre indiquée : essentiellement en présence de contre depouille Technique de la prise d’empreinte :
- Au maxillaire :
Le patient est installé le buste vertical et la tête légèrement inclinée à sa droite, le garnissage de la ligne de réflexion avec le matériau à empreinte est conduite d’une façon rapide.
Il doit débuter par les régions paratubérositaires qui seront comblées.
Le reste du vestibule sera garni de la même manière avec la spatule étroite.
Le porte-empreinte est introduit en bouche d’autant plus obliquement que l’orifice buccal est plus étroit, un mouvement de rotation permet de centrer et placer le manche du porte-empreinte dans l’axe sagittal médian.
La lèvre est tirée en avant, puis relâchée, le praticien passe alors en arrière du fauteuil et maintient de son bras gauche la tête du patient dans la position inclinée requise.
Le contour le plus esthétique de la lèvre est recherché par un modelage rapide.
Quelques tests dynamiques (ouverture maximum, balancement de la mandibule de droite à gauche, succion des index de l’opérateur) sont effectués.
Le patient est prié de rester au repos, la tête inclinée vers l’avant en respirant par le nez, l’empreinte n’est retirée que quelques secondes après perception de la réaction exothermique du plâtre. Le retrait est obtenu soit par distension des organes périphériques (joues et lèvres), soit par la prononciation du ” on ” qui élève le voile et provoque une irruption d’air rompant le point postérieur.
- A la mandibule
Le patient à son buste légèrement incliné vers l’arrière,
Le garnissage de toutes les lignes de réflexion muqueuse est particulièrement important, de gauche à droite les niches rétro molaires les parties sous-jacentes aux lignes obliques internes, la région sublinguale seront comblées, le porte-empreinte est alors introduit obliquement. Puis centré, pendant que le patient est prié de lever sa langue,
La lèvre est ensuite abaissée, tirée vers l’avant, puis relâchée, et un modelage rapide assure un rétablissement de l’esthétique.
Le porte-empreinte est maintenu sans pression par les deux index, alors que les deux pouces prennent appui sous le rebord basilaire de la mandibule. Pendant que le plâtre est encore mou, le patient est prié d’ouvrir grand, de fermer, d’entrouvrir, de balancer sa mandibule de droite à gauche, de passer la pointe de sa langue de commissure droite à commissure gauche et enfin de rester en bouche fermée jusqu’a prise complète du plâtre.
L’ensemble est retiré avec précaution, dans les cas de lignes obliques particulièrement rétentives, le porte-empreinte est poussé vers l’arrière puis déplacé obliquement et sorti sans effort
- A L’ alginate :
La préparation est fluide, indiquée lorsque :
- Un patient refusant l’utilisation du plâtre.
- Empreinte coulée dans les 15mn qui suivent
Technique de la prise d’empreinte :
Les alginates peuvent se substituer au plâtre dans la technique précédente lorsqu’ils sont indiqués, le porte-empreinte doit être perforé
Le mélange doit être plus fluide que pour les empreintes partielles. On utilise une seringue pour le garnissage du vestibule. Le porte-empreinte de série choisi ne devra en aucun cas atteindre la ligne de réflexion. Le durcissement en bouche doit être maximum. L’empreinte sera coulée dans les quinze premières minutes.
3-2.2 Empreinte muco-dynamique:
La technique Accudent utilisant deux alginates aux coefficients de fluage différents et des porte-empreintes d’une conception particulière trouve ici sa principale indication.
La technique s’apparente à l’empreinte au plâtre décrite précédemment.
Le porte-empreinte est garni sans excès avec un alginate de consistance épaisse ; un
second alginate plus fluide est injecté avec une seringue dans toute l’étendue des lignes de réflexion de la muqueuse.
L’insertion et le centrage du porte-empreinte s’effectuent alors d’une façon classique.
Toutes les insertions musculaires sont mobilisées et leur jeu le plus physiologique est restauré, les contours les plus harmonieux des lèvres sont recherchés
3-2.3 Empreinte anatomo- fonctionnelle
- A L’ alginate:
Elles sont indiquées :
- Lorsqu’on désire apprécier les limites exactes du PEI et refouler le vestibule et le plancher
- Lorsque l’empreinte finale sera muco statique prise avec un matériau ne comprimant pas une seconde fois les tissus de revêtement de la surface d’appuis
- Lorsque l’on désire réaliser une prothèse transitoire directement sur le modèle issu d’une telle empreinte.
Technique de la prise d’empreinte :
- Au maxillaire
L’alginate doit être préparé à une consistance épaisse, une concavité doit être modelée avec un doigt humide au futur emplacement de la crête.
L’action sélective du matériau à empreinte permet d’apprécier les différents degrés de ” résilience ” de la surface d’appui. Elle déprime les zones dépressibles, elle s’efface devant les zones incompressibles.
Ainsi garni, le porte-empreinte est inséré en bouche, puis centré le patient est prié successivement :
- D’ouvrir grand
- De balancer la mandibule;
- De sucer le doigt de l’opérateur;
- De mouvoir sa lèvre supérieure dans tous les sens possibles.
Le retrait de l’empreinte intervient après durcissement complet du matériau. La coulée du modèle d’étude doit s’effectuer dans les quinze premières minutes afin de prévenir tout risque de déformation
- A la mandibule
-Même consistance que pour le maxillaire
-Les mouvements sont les mêmes que pour l’empreinte au plâtre en plus l’aspect esthétique est recherché par massage des lèvres et des joues ;
-Retrait après prise totale du matériau et coulée dans les 15mnqui suivent
- Avec un matériau thermoplastique :
Indiquées :
- En présence de surface d’appui osseuse irrégulière avec des parties saillantes
- Lorsque la fibromuqueuse dépressible par endroits, ferme par ailleurs,
- En présence d’un torus ou d’une suture intermaxillaire saillante entre deux zones de Schroeder particulièrement dépressibles qui pourrait jouer le rôle d’une balance déstabilisatrice pour la prothèse ;
- Et sur tout dans le cas d’une base osseuse résorbée, une arcade sans relief ni profonde
Technique de la prise d’empreinte :
- Au maxillaire
Le patient est bien installé, la plaque de composition, ramollie à la température indiquée par le fabricant, est répartie d’une façon égale dans la cuvette du porte-empreinte (épaisseur régulière de 6mm).
Le patient est prié de garder sa bouche entrouverte sans aucune contraction des muscles orbiculaires et buccinateurs pendant toute la durée de l’insertion.
- Les lèvres sont soigneusement vaselinées. Afin d’éviter de brûler ces dernières ou de dégarnir les bords du porte-empreinte celui-ci est présenté obliquement, il est introduit du coté gauche puis centré grâce à un mouvement de rotation, Celui- ci est rendu possible par l’écartement de la commissure droite. Le centrage et la
mise en place s’effectuent avec une pression contrôlée (égale à droite et à gauche et ne dépassant pas celle de la mastication) qui doit cesser au bout de 5 secondes. Le matériau est alors moins plastique, il y a un risque de déplacer les tissus sous- jacents. Soigneusement refroidie, cette première ébauche d’empreinte est désinsérée et examinée, tous les excès sont supprimés, tous les manques sont complétés. L’ensemble de la surface de l’empreinte est réchauffé soit à l’eau courante chaude (90°environ), soit avec la torche. Dans ce dernier cas, elle est rapidement trempée ensuite dans l’eau du ” thermo bain ” régler à 70°. La réinsertion et le centrage avec pression sont exécutés de la même manière que précédemment. A ce stade, l’empreinte doit être stable, rétentive. Elle doit également avoir respecté ou restauré l’esthétique.
- A la mandibule : la technique est sensiblement voisine de celle du maxillaire
- Traitement des empreinte
- La désinfection :
Après contrôle, validation et marquage, les empreintes doivent être désinfectées au cabinet dentaire par des moyens adaptés aux matériaux, n’entraînant pas d’altérations du matériau à empreinte (stabilité dimensionnelle, précision de surface).
- Coulée des empreintes préliminaires :
Lorsque le matériau utilisé pour l’obtention d’une empreinte préliminaire n’a pas une stabilité dimensionnelle irréprochable, il est parfois nécessaire que la coulée du modèle intervienne dans le cabinet dentaire.
C’est le cas des empreintes prises avec un alginate.
Les empreintes à l’alginate doivent être coulées, surtout si elles sont rebasées, dans les délais les plus brefs, 15 minutes environ avec un plâtre de classe I. Après cristallisation, au moment de la phase exothermique, l’empreinte est démaillée pour éviter toute réaction secondaire entre l’alginate et le plâtre du modèle, celui-ci pouvant devenir
farineux en surface (parce qu’il y a une incompatibilité éventuelle entre l’alginate et le plâtre).
R ! Les empreintes au plâtre ne réclament aucune coulée immédiate.
Il est aussi préférable de les coffrer pour conserver le volume et l’épaisseur des bords de l’empreinte.
Au niveau de l’arcade mandibulaire, la partie dévolue à la langue est obturée par une feuille de cire.
L’empreinte au plâtre est immergée dans un bac rempli d’eau de soude, ce liquide faisant office de séparateur. Si c’est possible l’empreinte est coulée par un plâtre d’une couleur différente du plâtre utilisé pour l’empreinte. Le modèle est coulé et démoulé
immédiatement après la phase exothermique. La différence de couleur entre le plâtre de l’empreinte et celui de la coulée facilite le contrôle de l’intégrité du modèle issu de l’empreinte préliminaire.
Quelles que soient le matériau à empreinte utilisé, le protocole de coulée d’une empreinte est le même.
Les empreintes sont coulées de préférence sur vibreur avec du plâtre de dureté moyenne préparé à une consistance crémeuse
R ! Pour l’empreinte mandibulaire, il est nécessaire d’assurer une épaisseur suffisante de plâtre au niveau des trigones rétromolaires.
- Le démoulage
Le démoulage des empreintes au plâtre est réalisé en plusieurs étapes, d’abord le porte empreinte du commerce est dégagé et déposé à l’aide d’un marteau qui va
fragmenter le plâtre à empreinte, puis le reste du plâtre est à son tour fragmenté jusqu’à son élimination complète.
Par contre, la désinsertion des empreintes à l’alginate du modèle ne pose en général aucun problème du fait de l’élasticité du matériau.
R ! En ce qui concerne la confection du modèle en plâtre à partir d’une empreinte prise à l’aide de pâte thermoplastique :
l’empreinte est coulée à l’aide d’un plâtre ordinaire de telle sorte que toutes les surfaces vestibulaires et linguales soient reproduites au maximum. On taille le socle au même
temps, on passe ensuite au refroidissement en l’eau glacée avant même le dégagement de chaleur dû à la prise du plâtre (empreinte et plâtre sont plongées dans de l’eau glacée). Le démoulage se fait après durcissement complet du plâtre, le modèle est plongé quelques instants dans de l’eau tiède, ce qui facilite le démoulage.
- Analyse des modèles d’étude :
Après élimination du matériau à empreinte, le technicien examinera soigneusement le modèle obtenu. Toutes les bulles seront comblées par la cire ou par du plâtre fluide. Les
zones anormalement comprimées ou à décharger seront soigneusement recouvertes au pinceau avec un lait de plâtre.
Cependant la totalité des bords de l’empreinte préliminaire doit nécessairement être reproduite sur le moulage d’étude.
Cette précaution permet d’apprécier non seulement le degré de résorption à compenser, mais également la tonicité des organes périphériques avec lesquels la prothèse doit être en harmonie. Si l’opérateur a en soin de marquer en bouche la ligne de réflexion muqueuse avec un crayon à copier. Cette ligne sera reproduite sur l’empreinte préliminaire et sur le modèle d’étude. Elle constituera une aide précieuse pour l’étudiant ou le technicien dans la confection du porte – empreinte individuel.
- Taille des modèles :
Le modèle ainsi obtenu est meulé au taille plâtre en préservant la zone de réflexion muqueuse vestibulaire. Afin de faciliter l’accès aisé au fond du vestibule, le bord du modèle est taillé en biseau externe.
- Les portes empreintes individuels ( PEI )
Définition
Porte empreinte confectionné au laboratoire à partir d’un modèle primaire servant de support aux matériaux d’empreintes secondaires.
Il doit assurer une meilleure qualité de l’empreinte mais surtout enregistrement rigoureux des bords
Qualités requises
- Rigide et indéformable (bonne stabilité dimensionnelle)
- Insertion; désinsertion , et centrage faciles
- Bords lisses, et arrondis
- Répartition égale du matériau à empreinte permettant la compensation de la résorption osseuse
- support suffisant du matériau a empreinte
- Muni d’un bourrelet ou un système de préhension préfigurant le volume et la position du rempart alveolo dentaire
- offrant aussi les Possibilités de désinfection
Réalisation :
La réalisation d’un porte-empreinte individuel se déroule en quatre temps.
- Premier temps
- Tracé des modèles :
- qui a pour intérêt de déterminer l’étendue du porte-empreinte individuel; mais surtout il donne la place du joint périphérique ca a 3 objectifs :
- Extension maximale de la base qui, en augmentant la surface de sustentation diminue la pression sur les tissus, évite les traumatismes et limite la résorption tout en améliorant la rétention.
- Dégagement des insertions para prothétiques pour éviter inconfort et souvent blessure ou mobilisation de la prothèse lors des fonctions.
- Etanchéité périphérique liées à des limites situées sur un tissu dépressible et à des bords larges et arrondis.
Axe longitudinal des crêtes :
- au maxillaire, par une ligne passant par la pointe présumée de la canine et par le quart externe de la tubérosité
- à la mandibule; par la ligne joignant le tiers externe du trigone et la pointe présumée de la canine.
–Le tracé du fond du vestibule et limites du porte empreinte
en laissant “courir” la mine d’un crayon perpendiculairement
au modèle dans
sa partie périphérique et linguale.et cela en premier temps , par la suite ; le tracé des limites du futur PEI s etablit a partir du premier tracé ( fond du vestibule) et de certains reperes anatomiques et des indications précisées par le praticien.
Repères tracés sur l Modèle maxillaire et mandibulaire


Limites des portes empreintes maxillaire et mandibulaire
Maxillaire :
- Frein médian : échancrure en U assez étroite 1.5a 2mm
- Zone antérieure : ligne 1 mm du fond du vestibule
- Frein latéral : échancrure en V asymétrique 1.5 a 2mm
- Procès zygomatique large concavité latérale
- Zone ampullaire paratubérositaire d’Eisering 0.5 mm du fond du vestibule
- Zone palatine postérieure : la limite postérieure se situe en arrière de la ligne de flexion du voile, au niveau de la prononciation prolongée de « AH » clair, Sinon, elle dépasse de 4 mm les fossettes palatines en recouvrant les sillons ptérygo- maxillaires en libérant les ligaments ptérygo-maxillaires
;
Mandibule :
- FREINS vestibulaires médian et latéral, zone antérieure : comme au maxillaire
- Zone vestibulaire :
Latérale : tracé convexe descendant dans la poche de Fish
Postérieure :droite effleurant juste la ligne oblique externe
- Zone du trigone large échancrure évitant les insertions basses du masséter et postérieure du buccinateur
- Au niveau lingual trois zones sont à considérer
Antérieur ; celle du joint sublingual : le bord suit a 1 mm le sillon alvéolo lingual sur une longueur allant de la première PM d’un côté a sa symétrique, le frein lingual est dégagé de 2mm :
Moyenne le bord du PEI déborde de 2mm la ligne oblique interne
Postérieure ; celle des niches rétromolaires , la partie la plus distale du PEI (les volet linguaux de la future prothèse ) peut plonger plus profondément a la recherche d’une zone de stabilisation inconstante en contre dépouilles en arrière des mylo hyoidiens ;
- Deuxième temps
Préparation des modèles Décharge au niveau du modèle
la technique de constructions du porte empreinte diffère selon la technique d’empreinte préliminaire, (compressive ou non compressive):
+Si le modèle est issu d’une empreinte compressive :
les parties non dépréssibles sont alors anatomiquement déchargées et le PEI peut être ajusté sur le modèle
+Si le modèle est issu d’une empreinte non compressives : les zones non dépressibles comme: le torus, suture intermaxillaire, exostoses sont repérer en bouche et notées sur le modèle, seront recouvertes d’une feuille de cire calibrée ou d’une feuille d’étain.
A la mandibule ; la totalité de la ligne faitière de la crête doit être déchargée afin que la plus grande partie des efforts de mastication sera supportée par les surfaces d’appuis secondaires et par certains organes périphériques
des extensions seront recherchée dans les zones passives ou celle déplacées faiblement au cour toutes les fonctions pour une meilleure stabilité et une meilleure rétention,

Porte empreinte et empreinte anatomo-fonctionnelle:
Le P.E adapté, et ajusté à la surface d’appui
- les contres dépouilles sont comblés avec la cire
- torus, épines irritatives sont espacés avec une feuille de cire.
porte empreinte et empreinte mucostatique:
le P.E est espacé vis-à-vis de l’ensemble de la surface d’appui
- une feuille de cire est appliquée sur l’ensemble de la surface du modèle.

- Troisième temps
Application du ‘’matériau
Porte-empreinte individuel en résine autopolymérisable :
Le modèle est isolé avec un separateur platre resine ;
La résine est préparée selon les indications du fabriquant puis ; appliquée manuellement sur le modèle a la phase lorsqu’ elle atteint son stade plastique
les sur extensions grossières sont éliminées avant le durcissement de la resine
Après polymérisation P.E est désinséré ( les limite son clairement visibles sur son intrados grace au traces a la mise grasse
Les excès sont meulés jusqu aux limites pour respecter le tracés de façon à obtenir un bord arrondi
Les empreintes préliminaires en prothèse totale
Voici une sélection de livres:
“Orthodontie de l’enfant et de l’adulte” par Marie-José Boileau
Orthodontie interceptive Broché – Grand livre, 24 novembre 2023
ORTHOPEDIE DENTO FACIALE ODONTOLOGIE PEDIATRIQUE
Nouvelles conceptions de l’ancrage en orthodontie
Guide d’odontologie pédiatrique: La clinique par la preuve
Orthodontie linguale (Techniques dentaires)
Les empreintes préliminaires en prothèse totale

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.