La céphalométrie

La céphalométrie

La céphalométrie

INTRODUCTION :

La téléradiographie n’est rien d’autre qu’une radiographie où la distance foyer- objet est importante. Les américains et en particulier SASSOUNI travaillent encore sur des téléradiographies prises à 1,5 m. En France, et en particulièrement BOUVET travaille sur des téléradiographies prises à 5 m. Ici, dans le service d’O.D.F d’ORAN, nous travaillons sur des téléradiographies à 1,5 m. La tête du patient est fixée, est orientée au moyen d’un céphalostat. Les clichés obtenus fournissent des renseignements dentaires et alvéolaires, l’époque de la dentition, la situation des germes, les rapports des dents entre elles, l’occlusion des arcades, les rapports de la denture sur le maxillaire, la situation des bases apicales.

A partir de cette téléradiographie de profil, une analyse céphalométrique sera faite, celle-ci sera un instrument de travail qui nous permettra de connaître le diagnostic et de poser par le même un pronostic et un plan de traitement. Ce ne sera toute fois qu’un complément de travail et non la clef de voûte de tout notre diagnostic, L’examen clinique doit rester souverain.

Faire de la céphalométrie c’est étudier une téléradiographie du crâne et de la face pour mettre en évidence des renseignements qui compléteront l’examen clinique.

Mais avant cet examen, il est indispensable de connaître sur le plan anatomique les éléments qui vont être radiographiés, c’est le but de notre rappel anatomique qui sera succinct mais suivi d’une étude rapide de la projection radiographique des différents structures. Nous envisageons ensuite la conduite du tracé céphalométrique en indiquant en fin de cet exposé les principales erreurs à ne pas commettre.

Nous terminerons par quelques explications concernant l’analyse céphalométrique proprement dite. Volontairement, un certain nombre de choix a été fait : leur but essentiel est de fournir à la fois un examen valable mais aussi un examen simple.

DEFINITION :

La téléradiographie est une technique radiographique qui permet de réduire l’agrandissement de l’angle par rapport à l’objet en utilisant une grande distance foyer objet, il devient alors possible de faire des mesures linaires précises en vrais grandeur.

La standardisation de la prise des clichés permet en outre de superposer des téléradiographies d’un même sujet.

propres du nez en forme de tuile romaine sont bien visibles ainsi que la structure fronto-nasale.

LES POINTS ET LES LIGNES CEPHALOMETRIQUES :

Une téléradiographie est la projection sur un plan de structure a 03 dimensions, les plans de l’espace perpendiculaire au film seront donc représenté par une droite, les auteurs orthodontiques n’embarrassent pas tous des notions de géométrie et donc appelleront souvent plan une simple droite, sur le film de profil

certain point situés sur le plan sagittal médian sont impaires d’autres sont bilatéraux donc paires.

1)- Les points médians :

Le point S : Sellion : situé au centre de l’image de la selle turcique.

Le point Na : point le plus antérieur et supérieur de la suture naso-frontale.

Le point ENA : pointe de l’épine nasale antérieur.

Le A de Downs : point le plus postérieur de la concavité situé sous l’épine nasale antérieur.

Le Prosthion Pr : point le plus antérieur du maxillaire entre les incisives centrales supérieures.

L’infra dental IF : point le plus antérieur de la partie alvéolaire de la denture les incisives inférieures.

Le point B de Downs : (les sus mentonniers) : point le plus postérieur de la concavité de la région de la symphyse mentonnière.

Le Pogonion Pog : point le plus antérieur de la symphyse mentonnière.

Le Pm : point d’inflexion de la courbure situé entre la concavité du point B et la saillie du menton plus proche du Pog que du point B.

Le Gnathion Gn : milieu entre le point le plus antérieur et le plus inférieur de l’image de la symphyse, il est souvent placé à l’intersection du contour osseux avec l’axe Y de Brodie.

Le point Menton Me : point le plus inférieur de l’image de la symphyse.

Le point Basion Ba : point le plus inférieur de l’image du trou occipital à la pointe du basi-occipital.

Le point Opisthion OP : point le plus postérieur du trou occipital ;

ENP : pointe nasale postérieur sur le palais osseux.

2)- Les points bilatéraux :

Le point sous-orbitaire : c’est le point le plus déclive du rebord Orbitaire inférieur.

Le point gonion : point équidistant entre le point le plus postérieur et le plus inféro-postérieur de la région de l’angle mandibulaire.

Le Porion Po : c’est le point le plus élevé du C.A.E.

Le point articulaire Ar : point non définit par une structure anatomique mais par l’intersection des projections de la face extérieure du base du crâne et de l’image de la surface postérieure des condyles mandibulaires.

Le point Xi : centre de la branche montante mandibulaire.

Le point condylien Co : c’est le point le plus supérieur de la tête du condyle.

3)- Les plans utilisés en O.D.F :

Plan de FRANCFORT : déterminé par les deux points sous orbitaire, on admet que ce plan est horizontale lorsque le sujet se tenant droit regardant devant lui a la hauteur de ces yeux.

Plan de Bolton : plan joignant point Bo et Na.

Plan mandibulaire : la définition varie suivant les auteurs d’importantes différences d’inclinaisons peuvent être constatés suivant le choix du repère antérieur et la morphologie du bord inférieur qui est très variable.

Plan d’occlusion bien que ceci ne correspond pas à la réalité il est représenté par une droite qui passe par le milieu d’engrènement des prémolaires et des molaires.

Plan palatin ou bispinal détermine par les 02 épines nasales.

Plan selle turcique point Bolton.

Ligne faciale : elle va du Na jusqu’au Pog (utilisé par Downs-Ricketts).

Ligne Ba-Na : souvent utilisé dans diverses méthodes d ‘analyse pour indiqué la direction de croissance en bas et en avant.

Plan orbitaire de Sinon : Plan vertical passant par l’Orbitaire perpendiculaire Franckfort.

4)- Les lignes esthétiques :

La ligne esthétique de Ricketts : port le pro-nasal et le point menton.

La ligne Z de Merifield : tracé une ligne tangente au menton et a la lèvre la plus protrusive, l’intersection de cette ligne avec le plan de Franckfort forme l’AZ de Merifield = 78° expirant le degré de protrusion labiale.

RAPPORT CRANIO-FACIAUX SAGITTAUX :

1°) Angles SNA-SNB et leur différence ANB ( RIEDEL-DOWNS)

Ces angles servent à déterminer la position antéro-postérieur du maxillaire et de la mandibule par rapport au crâne et l’incidence de cette position par rapport au profil : c’est-à-dire l’analyse du type facial, qui peut être convexe, rectiligne ou concave ( Northo-Western).

Ob etudie surtout les variations de SNA-SNB et ANB par rapport aux moyennes

SNA=80°79 oufacilement80°,5 ±  2
SNB=78°0278° ±  2
ANB=2°772°,5 ±  2

L’angle ANB détermine la classe squelettique.

La différence SNA-SNB est « dite » positive lorsque SNA est plus grand que SNB ( A en avant de B).

Classe squelettique II : si ANB est au dessus de -2°5 ± 2°

Elle est « dite » négative dans le cas contraire (B en avant de A) Classe squelettique III Si ANB est inférieur à 2°5 ± 2°

Classe squelettique I : ANB = 2°,5 ± 2°

L’angle ANB :

Il met en évidence le décalage des bases osseuses, maxillaires et mandibulaires.

2°) Cavite glénoide-S et FPM-S :

Ces mensurations font partie de l’analyse de Wendell Wyllie.

Celle-ci permet de préciser les positions antéro-postérieures du maxillaire et de la mandibule.

Les valeurs sont établies pour 11 ans (valeurs standard qui peuvent être employées à des âges différents, sans conséquences sérieuses). Le plan de FRANCKFORT est le plan de référence.

  • Cavité glénoide-centre de la selle turcique :

C’est la distance entre le point le plus postérieur de la tête du condyle et le centre de la selle turcique mesurée sur le plan de FRANCKFORT, après projection sur ce plan, valeur moyenne : 17 mm ou 18 mm, considérée comme une mensuration situant le condyle par rapport à la base du crâne dans le sens sagittal.

  • Selle turcique-milieu de la fente pterygo-maxillaire :

En projection sur le plan de FRANCKFORT : valeur :17 mm ou 18 mm, considérée comme une mensuration situant le maxillaire supérieur par rapport au crâne dans le sens sagittal.

D’autres mensurations de la charte ont été choisies dans l’analyse de W. Wyllie, elles seront étudiées ultérieurement.

Il a été établi des valeurs standards de ces mensurations qui diffèrent légèrement entre le garçon et la fille et qui sont les suivantes :

A 11 ans– GarçonFille
Cavité glen-S18 mm17 mm
S-FPM18 mm17 MM

L’analyse de Wendell-Wylie ne met en évidence que la tendance des rapports entre les maxillaires, sans préciser s’il s’agit d’une atteinte du maxillaire supérieure ou inférieure.

S.E-S.L

Ces mensurations, selon STEINER, permettent d’étudier la position antéro- postérieure de la mandibule par rapport au crâne. Cette position est déterminée.

  • Pour S.E par la projection orthogonale sur SN, du point le plus distal du condyle.
  • Pour S.L. par la projection orthogonale sur SN, Du point le plus antérieur du menton (soit le pogonion)

S.E = En moyenne : 22 mm

S.L= En moyenne : 51 mm

Convexité :

C’est la mesure, selon RICKETTS de la distance séparant le point A, du plan facial N-Pog après avoir trace le plan N-Po, on projette orthogonalement le point A sur ce plan et en mesure, en millimètre, la distance séparant ce dernier point de sa projection sur N-Po

Les valeurs moyenne de la convexité sont :

De3à6 ans :5,5mm
De7à10 ans :4,4mm
De11à14ans :3,7mm
De15ansà18ans :2,5mm

Chez l’adulte, de 1,7mm

Ces valeurs sont données en chiffres positifs si le point A est en avant du plan N-Po : en chiffres négatifs, dans le cas inverse.

Cette mensuration précise la position du point A et donc, du profil osseux maxillaire antérieur, par rapport au crâne et à la mandibule.

On parle de profil plus ou moins convexe (convexité augmentée) ou concave (convexité inférieure à la moyenne). Onpeut noter que la conexité diminue environ d’un millimètre tous les 3 ans : le profil osseux d’un osseux d’un visage d’adulte est plus concave que celui d’un enfant.

de la mandibule. C’est une mesure de la longueur effectiv

MENSURATION BASALES :

1°/ Mensurations du maxillaire supérieur :

FPM-ENA :

C’est une mensuration de W.Wylie, la projection orthogonale du milieu de la fente ptérygo-maxillaire et de l’épine nasale antérieure, sur le plan de FRANCKFORT donne la longueur d’ensemble du maxillaire supérieur.

FPM-ENA = 52 mm à 11 ans (dans les deux sexes)

A-T de CHATEAU :

C’est une mesure de CHATEAU, pour de base maxillaire supérieur, On mesure la longueur entre le point T (tubérosité) d’insertion du plan bi-spinal (ou palatin) et du plan de la fente ptérygo-maxillaire, et le point A de Downs.

Les standards de développement normal, pour cette longueur, sont : A 8 ans 46 mm

A 12 ans 49mm

A 16 ans 51mm A l’âge adulte : 52mm

Ces mesures de la longueur de base maxillaire, permettent de préciser le degré éventuel de brachygnathie ou de dolichognathie maxillaire.

2°/ Mensuration de la mandibule :

Longueur d’ensemble de la mandibule (Wendell Wyllie)

On prend le point le plus postérieur du condyle et le point le plus antérieur du menton et on les projette orthogonalement sur la ligne tangente au bord antérieure de la mandibule. C’est une mesure de la longueur effective de la mandibule.

– Long mandibule (11 ans)………………….Garçon fille

103mm 101mm

Mesure Xi-Pm :

Pm peut être considéré comme médian entre les points B et Po ( M. LANGLADE) :

Xi est construit de la façon suivante, on trace les points :

R1 : point le plus postérieur, sur le bord antérieur de la branche montante. R2 : point où la parallèle au plan de FRANCFORT, menée par le point R1,

coupe le bord postérieur de la branche montante.

R3 : point le plus inférieur de l’échancrure sigmoïde.

R4 : point ou la perpendiculaire au plan de FRANCFORT, menée par le point R3 coupe le bord inférieur de la mandibule.

R1 et R2 sont tracées des perpendiculaires au plan de FRANCFORT ; Par R3 et R4 sont tracées des parallèles au plan de FRANCFORT

Ces quatre plans se coupent en formant les sommes d’un rectangle (ne tracer si possible que leur intersection. De façon à ne surcharger le calque).

  • Tracer les diagonales du rectangle ainsi délimité.
  • L’intersection des diagonales localise le point Xi.

Mesure Xi-Pm :

Pm peut être considéré comme médian entre les points B et Po ( M. LANGLADE, les valeurs moyennes sont les suivantes :

9ans64mmà70mm
10ans65mmà71mm
11ans67mmà73mm
12ans68mmà74mm
13ans70mmà76mm
14ans72mmà78mm

On peut en comparant ces mesures moyennes avec la valeur trouvée pour le patient envisager la possibilité d’une brachy ou dolicho-mandibulie.

DIRECTION DE CROISSANCE :

L’angle FMA de TWEED est forme par l’intersection du plan de FRANCFORT avec le plan mandibulaire.

Valeur moyenne : 27± 4°° croissance en bas et en avant de façon normale.

  • FMA inférieur à 23°direction de croissance mandibulaire antérieure.
  • FMA supérieur à 31° la croissance se fait surtout vers le bas, le pronostic orthodontique est défavorable.

Charlie TWEED

L’axe Y de BRODIE :

Axe tracé du point S augnathion. On mesure l’angle inféro-antérieur forme par l’axe Y avec le plan de FRANCKFORT ;

Valeur moyenne 59°

Axe utilisé pour exprimer la direction de croissance de la face, vers le bas et en avant. Le type squelettique devient moins bon à mesure que l’angle augmente.

L’axe facial de RICKETTS :

On mesure l’angle inféro-postérieur formé par l’intersection de la ligne CC- gnathion avec la ligne Na-Ba. C’est l’axe facial ou axe XY de RICKETTS

Valeur moyenne : 90° ± 3°

CONSTRUCTION :

  • On repère le point ptérygoïdien (pt) : milieu du cadran-distal de la fente pterygo-maxillaire (intersection de l’image du trou grand rond avec celle de la fente ptérygo-maxillaire).
  • On trace la ligne Pt-gnathion
  • L’intersection de cette ligne avec le plan Na-Ba constitue le point CC ou cranial center, cet axe indique aussi la direction de croissance de la face et étudie la position du menton dans le sens vertical.

Il s’exprime par la différence, en plus ou en moins, par rapport à l’angle droit

+ 5° signifie 95°, axe dévié vers l’avant

  • 5° signifie 85°, axe dévié vers l’arrière
    • Les sujets ayant un angle inférieur à 90° ± 3° ont généralement une face longue et un menton situe en arrière par rapport à la base du crâne.
    • Inversement, les sujets ayant un angle supérieur à la moyenne, ont plutôt une face courte et un menton situé en avant par rapport à la base du crâne.

MENSURATIONS VERTICALES :

  • Calcul de la hauteur total de la face (selon W. WYLIE)

Au niveau du profil, elle se mesure entre les points Nasion et Menton. La hauteur

Totale de la face est elle-même divisée en étage supérieur et étage inférieur, par une perpendiculaire abaissée de l’E.N.A sur la ligne Nasion-Menton.

  • 45 % pour l’étage supérieur
  • 55 % pour l’étage inférieur

La proportion de l’étage supérieur est donnée par la formule.

Hauteur étage supérieur

———————————- X 100

Hauteur totale

Le calcul du pourcentage de l’étager inférieur se fait par soustraction.

  • Longueur du RAMUS d’après CHATEAU

On prend le point le plus haut du condyle et le gonion construit ; on mesure la distance entre des deux points et cette mesure doit être comparée avec la hauteur totale de la face qui est donnée par la ligne Na-Me. Pour éviter des claculs, CHATEAU préconise de diviser par deux cette hauteur de la face et d’enlever 3 mm . On obtient ainsi la longueur que devrait avoir le Ramus : 47% de la hauteur de Na-Me

Hauteur faciale antérieur :

La hauteur faciale inférieure est déterminée par l’angle ENA-Xi-Pm qui caractérise la divergence des deux mâchoires.

Valeur normale = 47° ± 4°

RAPPORTS DENTURE –SQUELETTE :

On peut comparer ces mesures avec celles faites sur le sujet est sur les photographies.

  • Position de la première molaire supérieure

Elle est évaluée par la distance entre le point le plus distal de cette dent et le bord postérieur de la F.P.M c’est-à-dire l’axe ptérygoïdien vertical (P.T.V.). Elle permet de prévoir, dans quelle mesure, on peut distaler la 1 ère molaire supérieure. Elle indique, de plus, si une mal occlusion est due à une malposition de la molaire supérieure ou inférieure.

6 – PTV = âge du patient + 3 mm ± 3 mm

  • I/F ( selon BALLARD)

C’est l’angle postéro-inférieur formé par l’intersection de l’axe de l’incisive centrale supérieure avec le plan de FRANCKFORT

I/F = 107° ± 2°

  • Un angle augmenté indique une vestibulo-version de l’incisive.
  • Un angle diminué indique une linguo-version de l’incisive.

Cet angle voit sa valeur modifiée par l’inclinaison plus ou moins grande du plan de FRANCKFORT .

  • i/m ( MARGOLIS – TWEED – BALLARD)

C’est l’angle postéro-supérieur formé par l’intersection de l’axe de l’incisive avec le plan mandibulaire

– i/m = 90° ± 2°

Comme précédemment, un angle augmenté indique une vestibulo-version de l’incisive : un angle diminué, une linguo-version.

Signalons que cer angle doit être interprété en fonction de l’angle F.M.A : plus l’angle F.M.A augmenté, plus l’angle i /m doit diminuer afin que l’incisive inférieure soit dans une position stable sue les bases osseuses.

  • i/A-Po (DOWN)

1°) Angle formé par l’axe de l’incisive inférieure et le plan A-Po

– i/A –Po = 22° ± 4°

Il indique la position de l’incisive inférieure par rapport au profil : plus le profil est convexe, plus la vestibulo-version les incisives est importante et réciproquement

2°) Pour préciser la position de l’incisive inférieure par rapport au profil, on mesure aussin la distance du bord incisif au plan A-Po

  • i/A- Po = 1 mm ± 2 mm

ESTHETIQUE :

  • Ls/E et Li/E (RICKETTS)

Elle est estimée par la distance séparant le point le plus saillant de la lèvre supérieure et de la lèvre inférieure, de la ligne esthétique E.

La ligne esthétique de RICKETTS se trace de la pointe du nez au pogonion cutané.

Ls/E = -1mm en arrière de la ligne E

La lèvre supérieure est à 1 mm en arrière de la ligne E. Li/E = 0

La lèvre inférieure affleure cette ligne.

  • Angle Z

C’est la tangente au pogonion cutané et à la lèvre la plus protrusive. Elle est prolongée jusqu’à son intersection avec le plan de FRANCFORT et l’on mesure l’angle ainsi formé (78°). La simple observation de cette ligne, fournit des éléments diagnostiques.

  • Lorsqu’elle est tangente à la lèvre supérieure, nous avons dans la plupart des cas, soit une classe II div. 1 soit une classe II avec biproalvéolie.
  • Lorsqu’elle est tangente à la lèvre inférieure, c’est le plus souvent une classe I avec ou sans DDM, une biproalvéolie en Classe I, une classe III ou une classe II division 2 ;

La céphalométrie

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