Généralités : Classifications des Édentements
Historique
Plusieurs tentatives ont été faites depuis 1898 avec les travaux de Banwill. Les auteurs qui ont travaillé et collaboré dans l’étude et la classification des édentations sont très nombreux, mais nous retiendrons les plus connus et les plus expérimentés d’entre eux :
- Kennedy a fait ses travaux en 1923.
- Rampel en 1927.
- Wild a publié ses travaux en 1933.
- Balders a publié ses travaux en 1939.
- Elbrechten en 1936.
- Swenson dans les années 80 (voir Encyclopédie chirurgicale médicale).
Parmi tous ces travaux, nous retiendrons la classification de Kennedy-Applegate publiée en 1960, pour le traitement de l’édentation partielle.
Les Impératifs auxquels doit répondre une Classification
Simplicité
La classification doit être simple.
Normalisation
Elle doit être acceptée par le maximum de praticiens de manière à déboucher sur un diagnostic commun.
Visualisation
Elle doit permettre une visualisation immédiate du cas considéré.
Standardisation
Elle doit assurer la standardisation des tracés des bases prothétiques et des moyens de rétention. Cet impératif ne peut être réalisé qu’à condition que les éléments anatomiques soient d’égale valeur intrinsèque et extrinsèque.
L’Édentation Postérieure
L’édentation postérieure constituera toujours l’élément déterminant dans le choix d’une classe.
Dent de Sagesse
L’absence d’une troisième molaire sans antagoniste ne doit être ni remplacée ni intervenir dans l’établissement d’une classification.
Traitement Exodontique
La classification d’un cas à traiter ne doit s’effectuer qu’après le traitement exodontique ou prothétique fixe, quand ce traitement s’impose.
La Classification Analytique et Clinique
Kennedy a développé dès 1923 une organisation topographique des édentements. Les travaux d’Applegate ont complété cette classification, qui est mondialement connue sous l’appellation de Kennedy-Applegate. Cette classification, considérée comme l’indexation de référence, donne d’emblée une bonne situation de l’édentation à traiter.
Les Six Classes Répertoriées
Classe I

Édentation bilatérale distale.
Classe II

Édentation unilatérale distale.
Classe III

Édentation bilatérale intercalaire avec présence des deux canines.
Classe IV

Édentation antérieure.
Classe V

Édentation intercalaire bilatérale avec perte d’au moins une canine.
Classe VI

Édentation unilatérale intercalaire de courte étendue.
Conclusion
Il est bien évident que toutes les possibilités d’édentements ne sont pas comprises dans ces six classes fondamentales. Pour bien cerner tous les problèmes rencontrés lors du traitement de ces classes, Kennedy a eu recours à des classes supplémentaires sous forme de “modifications”. Chaque modification fait suite à l’introduction d’un segment édenté supplémentaire et intercalé sur l’arcade dentaire résiduelle.
Généralités : Classifications des Édentements
Voici une sélection de livres:
- Odontologie conservatrice et endodontie odontologie prothètique de Kazutoyo Yasukawa (2014) Broché
- Concepts cliniques en odontologie conservatrice
- L’endodontie de A à Z: Traitement et retraitement
- Guide clinique d’odontologie
- Guide d’odontologie pédiatrique, 3e édition: La clinique par la preuve
- La photographie en odontologie: Des bases fondamentales à la clinique : objectifs, matériel et conseils pratique
Généralités : Classifications des Édentements

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.
Pingback: RESISTANCE MECANIQUE (SUSTENTATION, STABILITE, RETENTION) - CoursDentaires.com
Pingback: Les Indices Biologiques pour un Édenté Partiel - CoursDentaires.com