TUMEURS BENIGNES DE LA MUQUEUSE ВUCCALE

TUMEURS BENIGNES DE LA MUQUEUSE ВUCCALE

TUMEURS BENIGNES DE LA MUQUEUSE ВUCCALE

INTRODUCTION

Les tumeurs bénignes de la muqueuse buccale sont très polymorphes.

L’histologie de ces lésions revête une importance fondamentale, permettant de les classer en fonction de la nature des tissus qui les composent.

  • Tumeur : Prolifération cellulaire se traduisant par une néoformation tissulaire
  • Tumeur bénigne:
    • Bien limitée.
    • Refoule les tissus voisins sans les envahir
    • Ne récidive pas
    • Pas de métastases.
    • D’évolution lente
  • Pseudotumeur : Formation pathologique dont l’aspect clinique évoque celui d’une tumeur.
  • L’hyperplasie : Prolifération par augmentation du nombre des cellules
  • L’hypertrophie : Prolifération par augmentation du volume.
  1. RAPPEL HISTOLOGIQUE DE LA MUQUEUSE BUCCALE
  • Epithélium
  • Jonction épithélium-chorion ou membrane basale
  • Lamina propria ou chorion
  • Glandes salivaires accessoires

Il est habituel de décrire trois types de muqueuse buccale en fonction de la topographie.

  • La  muqueuse masticatrice (kératinisée)
  • La muqueuse bordante (non kératinisée en surface
  • La muqueuse  pécialisée du dos de la langue (kératinisée)
  1. CLASSIFICATION DES PSEUDOTUMEURS ET TUMEURS BÉNIGNES DE LA MUQUEUSE BUCCALE
  1. PSEUDOTUMEURS DE LA MUQUEUSE BUCCALE
  1. Pseudotumeurs
  • Botryomycome
  • Diapneusie
  • Epulis
  • kyste dermoide
  • kyste mucoide
  1.  Epulis

C’est une pseudotumeur bénigne hyperplasique de la gencive.

Epulis ═ grec « épi » : sur et

« oulon » : gencive.

Aspect clinique

  • bourgeonnante, arrondie +/- implantée sur la gencive marginale
  • consistance homogène
  • résistance et élastique = épulis fibreuse
  • Muqueuse normale

Aspect clinique

  • mamelonnée ou ulcérée, d’un rouge vineux, saignant facilement = épulis inflammatoire ou vasculaire
  • indolore
  • pas de troubles sensitifs
  • Jamais d’induration
  • pas d’adénopathies

Etiopathogénie:

  • réponse à un phénomène irritatif épine irritative(dentaire ,prothétique)
  • mauvaise hygiène bucco-dentaire

Diagnostic

  • interrogatoire : état général(congénitale ou acquise)
  • inspection clinique
  • examen anatomo-pathologique ++++

Radiologiquement :  ostéolyse ou ossification

L’histologie :

épulis inflammatoire ;

épulis vasculaire ou angiomateuse ; épulis fibreuse ;

épulis à cellules géantes.

Formes particulières:

  • Epulis gravidique

(angiomatose de la gross

  • Epulis congénitale
  • Epulis granulomateuse

(granulome post-extracti

  • Epulis fissuraire (hype fibreuse prothétique ou h en feuillet de livre)

Diagnostic différentiel

  • mélanome
  • carcinome indifférencié polypoïde
  • fibrosarcome gingival (rarement superficiel)
  • Maladie de Kaposi

Traitement

Traitement étiologique

prévention

  • motivation à l’hygiène bucco-dentaire
  • détartrage
  • suppression de toute épine irritative

Traitement médical

  • la pénicillinothérapie locale

Traitement chirurgical

  • l’ exérèse complète de la lésion + curetage appuyé
  • L’extraction d’une dent présentant une alvéolyse importante
  1. Diapneusie

Lésion provoquée par des phénomènes de succion ou d’aspiration de la muqueuse buccale

  • absence d’une ou plusieurs dents
  • diastèmes interdentaires
  • dents délabrées ou en malposition

siège sur la face interne des joues, des lèvres et sur la langue

Cliniquement

  • nodule sessile ou pédiculé
  • surface régulière et recouverte d’une muqueuse d’aspect normal
  • consistance molle, peut devenir ferme et élastique

Traitement chirurgical

excision de la lésion et correction des facteurs irritatifs

III.1.3. Botryomycome

C’est une pseudotumeur hyperplasique → réponse inflammatoire exagérée face à un traumatisme

+/- associée à un facteur microbien (botryomyces – germe voisin

du streptocoque)

III-1-3 -Botryomycome

Clinique:
  • bourgeon de 3 cm de diamètre
  • De couleur rouge plus ou moins vif
  • souvent ulcéré, surinfecté recouvert d’exsudats purulents.
  1. Botryomycome
  • consistance ferme, élastique, assez résistant,indolore
  • saigne au moindre contact
  • Le caractère le plus constant du Botryomycome est la pédiculisation .

Thérapeutique de choix = biopsie- exérèse, associée à la suppression des facteurs irritatifs locaux

  1. Kyste d’éruption

Se situe en regard de la couronne d’une dent en cours d’éruption.

  • Masse bleutée, translucide, dépressible, surélevée en dôme sur l’arcade surmontant une dent en éruption .
  • La  consistance  est  ferme  mais  parfois  avec

sensation de fluctuation.

  • Il apparaît dans la première enfance avec les dents lactéales ou pendant l’éruption de la première molaire permanente.
Traitement:

en une simple incision de la sans traumatiser le germe

  1. Hyperplasie fibreuse prothétique (hyperplasie en feuillet de livre ou épulis fissuraire)

Lésion provoquée par une prothèse mal adaptée. Bourrelet muqueux en feuillet de livre induré et rrégulier, revêtu d’une muqueuse normale ou parfois ulcérée par la prothèse de consistance ferme.

Traitement

exérèse de l’hyperplasie et suppression du facteur irritatif à savoir la correction d’une prothèse stable et bien adaptée.

HISTOLOGIE DIFFERENTIELLE DES PSEUDOTUMEURS DE LA MUQUEUSE BUCCALE

Épulisinflammatoire Tissu conjonctif très congestifmassivement infiltré delymphocytesvasculaire Bourgeon charnu (riche ennéovaisseaux)
fibreuse Infiltrat inflammatoire chronique
À cellules Dans le chorion: cellulesgéantes géantes plurinuclééescaractéristiques
Diapneusieepithelium normal. (conjonctif emprisonne quelques fibres musculaires
Botryomycome. Le chorion héberge de nombreux capillairesentourés de cellules inflammatoires variées

  1. TUMEURS BÉNIGNES DE LA MUQUEUSE BUCCALE
  1. Tumeurs bénignes épithéliales
  • Papillome
  • Ke rato-acanthome
  • Tumeurs des glandes salivaires accessoires
  1. Papillome

Origine virale due à un papillomavirus (VPH)

Se développe au dépend du revêtement épithélial malpighien

  • le siège le plus fréquent est la muqueuse vestibulaire, palatine et sur la face dorsale de la langue
  • formation saillante, sessile ou pédiculée, à base souple, de taille variable
  • de coloration rosée ou blanchâtre par

hyperkératose

Le diagnostic est le plus souvent aisé

  • le volume important de cette néoformation rend parfois difficile le diagnostic avec le carcinome verruqueux (Papillomatose Orale Floride)
  1. La verrue
  • prolifération épidermique contagieuse
  • d’origine virale (associée à HPV-6 ou HPV-16)
  • atteignant parfois la muqueuse buccale
  • observée chez l’enfant par auto- inoculation à partir des verrues digitales

Cliniquement:

  • siège au niveau des lèvres et du vestibule
  • excroissance molle, en chou-fleur, sessile, parfois multiple
  • se manifeste par des nodules d’essaimage groupés en nappe ou plus ou moins coalesce

Traitement : la cryothérapie, l’électrodissection , l’acide trichloracétique à 30% et le laser.

Diagnostic : différentiel se fait avec le papillome

  1. 3- Hyperplasie épithéliale focale ou maladie de Heck

Elle est observée chez les patients originaires du Maghreb.Le caractère le plus souvent retrouvé est familial; elle est d’origine virale.

  • multiples etites excroissances muqueuses rosées de quelques millimètres de diamètre, molles et sessiles, affectant les gencives, les lèvres et le plancher

III-2- 3-Hyperplasie épithéliale focale ou maladie de Heck

  • surface aplatie ou blanchâtre ou encore bombée
  • coloration rappelant celle de la muqueuse normale
  • Aucune intervention n’est requise
  • la régression spontanée est possible

III-2-4- Kérato-acanthome

  • tumeur bénigne issue des structures pilleuses
  • siège sur les zones exposées du visage
  • la localisation labiale est aussi bien supérieure qu’inférieure

III-2-4-Kérato-acanthome

  • plus fréquente chez le sujet âgé, et touche plus l’homme que la femme
  • néoformation saillante et kératosique
  • peut atteindre 1 à 2 cm de diamètre
  • développement rapide (4 à 6 semaines)

III-2-4-Kérato-acanthome

  • peut cliniquement et histologiquement simuler

un carcinome épidermoide

  • parfois évocatrices d’une tumeur maligne
  • le diagnostic est histologique
  • Évolution = régression spontanée complète ou

dégénérescence maligne

III-2-4-Kérato-acanthome

  • Le traitement est chirurgical
  • radiothérapie externe ou chimiothérapie locale (pommade ou injection de 5FU éventuellement associée aux rétinoïdes) ou plus exceptionnelement générale (méthotréxate)

III-2-5-Epithélium calcifié de Malherbe ou pilomatrixome

Nodule de consistance pierreuse

  • s’observant à tout âge au niveau de la cavité buccale et de la face
  • indolore, peu volumineux, bien limité, mobile par rapport aux plans profonds et recouvert d’une muqueuse normale
  • L’évolution: lente
  • le pronostic: est strictement bénin
  • le traitement : consiste en l’exérèse de la lésion

Les récidives sont fréquentes

HISTOLOGIE DIFFERENTIELLE

DES TUMEURS BENIGNES EPITHELIALES

Papillome Épithélium malpighien épaissisouvent kératinisé,
Verrue Hyperplasie épithéliale à limitesnettes+couche de parakératose
Hyperplasie épithéliale Hyperplasie avec acanthose etfocale ou maladie de parakératoseHeck
Kérato-acanthome Hyperplasie épithéliale trèsdifférenciée kératinisante
Épithélium calcifié de Des calcifications peuventMalherbe apparaître


  1. Tumeurs bénignes conjonctives
  • Fibrome
  • Lipome
  • Myxome
  • Angiome , Lymphangiome
  • Neurofibrome ,Schwannome
  1. Fibrome

Hyperplasie fibreuse secondaire à une irritation chronique très fréquente cliniquement:

  • ferme sessile ou pédiculé recouvert d’un epithélium lisse, normal
  • parfois hyperkératosique, blanchâtre
  • lésion unique, asymptomatique de moins de 1 cm de diamètre

Certains fibromes de la gencive, parsemé de microcalcifications ou même de tissu ostéoide, sont des fibromes cémentifiants = tumeurs odontogènes

Evolution est bénigne

Traitement = simple exérèse chirurgicale

  1. Lipome

C’est une tumeur du tissu adipeux

assez rare au niveau de la cavité buccale Situé sur la muqueuse jugale, la langue, le repli vestibulo-jugal, le plancher buccal , les lèvres et les gencives.

Cliniquement :

Masse de consistance molle parfois fluctuante et mobile par rapport aux tissus voisins; de consistance dure sa coloration jaunâtre,

bien visible sous l’épithélium qui la recouvre.

L’évolution: bénigne

est chirurgical = biopsie-exérèse

III-3-3 Tumeurs vasculaires

Fréquentes au niveau de la cavité buccale, elles touchent préférentiellement les femmes.

Elles sont prédominantes au niveau des lèvres, surtout lorsqu’elles sont congénitales.

Angiomes ou hémangiomes

  • prolifération des vaisseaux sanguins
  • anomalie de développement
  • siège le plus souvent sur la lèvre, la langue, la joue ou le palais
  • deux variétés existent :
L’angiome plan ou capillaire
  • Dés la naissance ou se développe dans les premières semaines de la vie
  • aspect d’une fraise ou d’une framboise, très peu hémmrragique en cas de traumatisme
  • préférentiellement situé au niveau de la muqueuse linguale ou jugale
  • Régression totale peut s’observer vers l’âge de 5 ans, tout au plus
L’angiome caverneux ou tubéreux
  • masse vasculaire sous-cutané(muqueuse)
  • apparaissent dans l’enfance
  • Lésions peuvent être pulsatiles et se décolorer à la pression
  • La tuméfaction augmente de volume à l’effort ou en position déclive, elle peut être génératrice d’hémorragies parfois cataclysmiques

Traitement

Les lésions les plus évolutives bénéficieront d’une embolisation préopératoire qui limitera les risques hémorragiques durant l’intervention ; pour les angiomes plans, nous proposons une corticothérapie intra- lésionnelle, de injections sclérosantes, la Cryothérapie, le laser CO2 ou des ligatures lorsque leur volume pose problème.

Lymphangiome

  • proliférations des vaisseaux lymphatiques
  • aspect de petits nodules mous surélevés (petits kystes)
  • coloration normale ou gris-jaunâtre
  • habituellement symptomatique
  • siégeant fréquemment à la langue, à la lèvre, au plancher, à la joue et au palais

macroglossie

L’évolution = augmentation de volume avec l’âge, se stabilise vers la puberté

Le traitement spontanée l’excision chirurgicale → récidive

  1. Tumeurs musculaires
Léiomyome

Tumeur rare, nait des cellules musculaires lisses des parois vasculaires et des papilles caliciformes de la langue

  • petit nodule souvent sessile, de consistance ferme , bien limité
  • des phénomènes douloureux sont présentsLe traitement : est l’exérèse chirurgicale simple
Rhabdomyome

2% des tumeurs issues des muscles striés beaucoup moins fréquent que le rhabdomyosarcome

  • tumeur isolée et bien délimitée, asymptomatique

multinodulaires et infiltrantes, ce qui

expliquerait leu récidive post-chirurgicale Diagnostic : est surtout histologique Traitement : est chirurgical

  1. Tumeurs nerveuses

Tumeures qui dérivent soit:

  • de la gaine nerveuse de Schwann
  • du tissu nerveux proprement dit (névromes), dont la plupart des cellules proviennent des crêtes neurales

Fréquentes dans la sphère orofaciale, notamment dans la cavité buccale

Neurinomes et schwannomes

  • caractérisées par des troubles nerveux sensitifs et des douleurs d’intensité variable
  • nodule ferme, blanc grisâtre à blanc jaunâtre, bien délimité, souvent pédiculé, unique ou

siège : la langue, le palais, le plancher buccal, la muqueuse jugale, les gencives et les lèvres.

L’étiologie: traumatique évoquée

Le traitement :chirurgical conservateur il n’y a pas de récidive

Neurofibrome solitaire

Rarement isolée, le plus souvent: neurofibromes + autres symptômes = neurofibromatose de Von Recklinghausen

Forme isolée:

  • adulte jeune, entre 20 et 30 ans(homme/femme)
  • La localisation préférentielle est la langue, les joues et le vestibule
  • surface lisse, parfois polypoïde
  • croissance lente
  • rarement accompagnée de troubles nerveux sensitifs et douleurs

Forme multiple :

  • masse molle, polylobée
  • Le diagnostic : histologique;
  • l’évolution: bénigne
  • Une dégénérescence maligne peut survenir,

surtout pour les neurofibromes de la maladie de

Von Recklinghahsen

  • Le traitement : chirurgical

Névrome traumatique

  • relativement fréquent
  • petit nodule ferme et douloureux à la pression, le plus souvent enchâssé sur une cicatrice
  • d’origine post-traumatique, accidentelle ou iatrogène
  • Siège sur la gencive, les lèvres ou la langue
  • Nerf périphérique sectionné
  1. Autre tumeurs

III-3-6-I-Tumeur à cellules granuleuse ou tumeur d’Abrikossoff

  • myoblastome à cellules granuleuses.
  • similitude microscopique de ces cellules tumorales avec les cellules musculaires striées

→ origine tumorale myoblastique

  • nodule de 1 à 3 cm inséré dans la muqueuse linguale, en saillie parfois sur sa surface parait surmonté d’un revêtement épithélial blanchâtre
  • le traitement est chirurgical, par exérèse

complète

III-3-6-2- Tumeurs glandulaires

Kyste mucoide de la lèvre (mucocèle)
  • superficiel ou profond
  • nait des glandes salivaires accessoires ou leurs canaux
  • rupture d’un canal salivaire après traumatisme
  • petite tuméfaction molle et arrondie, bleutée
  • thérapeutique de choix = excision chirurgicale

III -3-6-2- Tumeurs glandulaires

Kyste mucoide du plancher ou grenouillette
  • kyste rétentionnel développé au dépend de la glande sublinguale
  • enfant et adulte
  • tuméfaction pelvienne, molle, translucide et bleutée, le plus souvent unilatérale
  • antérieure, volumineuse bilobée par le frein lingual et repose sur

le muscle mylo hyoïdien,

Diagnostic différentiel:

angiomes, kystes dermoides, kystes du tractus thyréoglosse et rares kystes branchiaux hauts situés

Leur traitement: est chirurgical

la marsupialisation trouve toute son indication

est relativement fréquente

III-3-6-2Tumeurs glandulaires

Tumeur mixte (adénome pléomorphe)

  • la tumeur bénigne la plus fréquente des glandes salivaires principales et accessoires
  • siège au niveau de palais, du voile, de la lèvre et de la joue
  • tuméfaction: asymptomatique, ferme, grossissant lentement recouverte d’un épithélium normal et s’ulcère; rarement mobile peut être à l’origine de difficultés d’élocution, de mastication, et gêner le port des prothèses dentaires

Traitement = exerèse chirurgicale

HISTOLOGIE DIFFERENTIELLE

DES TUMEURS BENIGNES CONJONCTIVES

Fibrome Il réalise un nodule dur, bien limité, fait d’un tissu collagène denseLipome Constitué d’adipocytes groupés en lobules
Tumeurs vasculaires Angiomes: structures vasculaires detype capillaire ou caverneuxrenfermant du sang.Lymphangiomes: constitués de cavités remplies de lymphe.
Tumeurs nerveuses prolifération non néoplasique de fibresnerveuses, de cellules de Schwann etde tissu fibreux
Tumeur d’Abrikossoff entraîne en surface une hyperplasieépithéliale pseudoépithéliomateuse

CONCLUSION

Le diagnostic des tumeurs bénignes de la muqueuse buccale est souvent évident à la seule inspection. Il n’exclut naturellement pas les investigations complémentaires, en particulier l’examen anatomo-pathologique qui est le seul garant d’un diagnostic positif de certitude, à fortiori lorsque l’aspect clinique de la tumeur est mod fié par des phénomènes inflammatoires ou infectieux surajoutés.

MERCI DE VOTRE ATTENTION

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  • Szpirglas H., Ben Slama L. “ Pathologie de la muqueuse buccale”, Editions scientifiques et médicales Elsevier, 1999.

TUMEURS BENIGNES DE LA MUQUEUSE ВUCCALE

  Une bonne hygiène bucco-dentaire est la base de la prévention des caries et des maladies parodontales.
La maîtrise des techniques d’anesthésie locale améliore le confort du patient et l’efficacité des soins.
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