Trouble de l’humeur
- Définition :
- Maladie psychiatrique chronique grave.
- Pathologie endogène
Les troubles de l’humeur peuvent être de différentes natures :
- Les troubles dépressifs unipolaires : Lors d’un état dépressif, notre humeur baisse, nous perdons l’envie et la motivation de faire des choses. Il est important de savoir que la dépression est une maladie et qu’elle se soigne. Il peut arriver à toute personne, à un moment ou à un autre de son existence, de souffrir d’une dépression.
- Les troubles bipolaires : Ils peuvent s’exprimer de différentes manières, avec cette particularité qu’une personne atteinte d’un trouble bipolaire vit, en alternance, des épisodes dépressifs et des moments où son humeur est plus élevée que la normale. C’est un peu comme un état d’euphorie, où tout devient possible, et qui peut se manifester par des comportements excessifs et risqués.
- Epidémiologie :
- Spectre bipolaire : 4 à 6% de la population générale.
- Âge de début : entre 20 et 40 ans.
- Sex-ratio : 2 femmes pour 1 homme.
- Facteur héréditaire +++ : concordance de 20% chez les jumeaux hétérozygotes, de 70% chez les homozygotes, risque augmenté de 15 à 25% chez les collatéraux et les parents de premier rang
- Épisodes thymiques :
a- Accès mélancolique :
- Forme clinique de la dépression la plus grave, avec risque vital majeur : suicide et complications somatiques
- Évolution dans environ 40% des cas vers une dépression délirante (en l’absence de traitement)
- Description de l’accès mélancolique :
- Début: le plus souvent progressif sur quelques jours ou semaines.
- Facteur déclenchant dans 30% des cas environ :
- Soit événement négatif : deuil, séparation, préjudice, humiliation, échec, déception…
- Soit événement positif : mariage, naissance, promotion, réussite…
- Autres: maladies somatiques, médicaments dépressogènes, déménagement…
- Humeur dépressive:
- Vision pessimiste de soi et du monde : tristesse pathologique, douleur morale, ruminations, anhédonie, auto-dévalorisation, idées mélancoliques
- Émoussement affectif : perte des plaisirs et des intérêts, anesthésie affective, conscience douloureuse du trouble
- Instabilité des affects: irritabilité, impulsivité, intolérance, hostilité, crises de larmes
- Idéations suicidaires
- Ralentissement psychomoteur (perte de l’élan vital) :
- Ralentissement intellectuel : lenteur d’idéation (bradypsychie), monoïdéisme, anidéisme, indécision, aboulie, ralentissement du débit verbal, augmentation du temps de latence des réponses, pauvreté du discours voire mutisme, trouble de l’attention, de la concentration…
- Ralentissement moteur : lenteur de la marche, rareté des mouvements, amimie, voix monocorde, faible, asthénie vitale, incurie
- Symptômes somatiques :
- Troubles du sommeil : insomnie d’endormissement, réveils nocturnes, insomnie matinale, somnolence diurne, parfois, hypersomnie non réparatrice
- Troubles de l’alimentation : anorexie avec perte de poids +++, parfois, hyperphagie
- Troubles de la sexualité : diminution de la libido, impuissance, frigidité
- Épisode maniaque
- Exaltation pathologique de l’humeur, image en miroir de la mélancolie, conscience partielle ou nulle du trouble, état de bien-être absolu et de toute puissance rendant difficile l’acceptation des soins.
- Description de l’accès maniaque : début rapidement progressif.
- Présentation : débraillée, extravagante, hypermimie, maniérisme.
- Contact : hyper-syntone, familier, ironique, agressif, hautain, hargneux, jovial, coléreux, érotique, ludique, jeux de mots, coq-à-l’âne.
- Exaltation de l’humeur : euphorie expansive, labilité émotionnelle, dépenses inconsidérées, sentiment de puissance, mégalomanie.
- Altération cognitive : logorrhée, dispersion de l’attention, tachypsychie, fuite des idées.
- Excitation psychomotrice : déambulations incessantes, agitation extrême « fureur maniaque »
- Troubles somatiques : insomnie sans fatigue, hypersexualité, hyperphagie, dipsomanie, perte de poids
- Complications : actes médico-légaux, agitation psychomotrice (fureur maniaque), prise de risque inconsidéré (accident de la voie publique), dépenses inconsidérées, conduites addictives (alcool, drogues), délire mégalomaniaque
(idées de grandeur, filiation, invention, mysticisme, mission…), congruence à l’humeur, mécanismes : intuitif et imaginatif, dénutrition, déshydratation, mort par épuisement
- Traitement :
- Dans les deux cas :
Urgence thérapeutique, hospitalisation en service fermé de psychiatrie, Soins Psychiatriques à la Demande d’un Tiers (SPDT) voire Soins Psychiatriques sur Décision du Représentant de l’Etat (SPDRE) si nécessaire, sauvegarde de justice si besoin, bilan complémentaire systématique (éliminer une organicité)
- Surveillance clinique rapprochée : comportement, risque suicidaire, constantes physiques, hydratation et alimentation, complications somatiques
- Isolement/contention : si nécessaire.
- Traitement curatif :
- Accès mélancolique :
Soins de réanimation si nécessaire : réhydratation +/- IV, renutrition +/- sonde gastrique, prévention des complications du décubitus (escarres, phlébites, embolies, infections …), nursing
- Chimiothérapie antidépressive : per os ou IV
- Sismothérapie : sous anesthésie générale, d’emblée si risque vital (fréquent)
- Traitement sédatif : souvent, anxiolytique ou neuroleptique +/- antipsychotique (AP2G) anti-délirant si mélancolie délirante
- Accès maniaque :
- Thymorégulateur : per os, dès que possible : lithium ou anticonvulsivants
- Chimiothérapie sédative : anxiolytiques et/ou neuroleptiques IM ou per os +/- antipsychotique anti-délirant si manie délirante
- Sismothérapie : sous anesthésie générale, si résistance aux traitements, risque vital majeur ou fureur maniaque
- Traitement préventif :
- Thymorégulateur : lithium (Teralithe®) +++ ou anticonvulsivants (Dépakote®, Dépakine®, Dépamide®, Tégrétol®)
- Consultations psychiatriques régulières
- Surveillance médicamenteuse : taux plasmatiques, surveillance biologique, effets secondaires
- Information : patient et famille +++
- Psychothérapie : soutien, analytique, Thérapie Cognitive et Comportementale, familiale
Trouble de l’humeur
Les dents de sagesse peuvent comprimer les nerfs si elles ne sont pas extraites.
Les couronnes dentaires en zircone sont à la fois solides et esthétiques.
Les gencives qui reculent exposent les racines et augmentent la sensibilité dentaire.
Les gencives qui reculent exposent les racines et augmentent la sensibilité dentaire.
Les aligneurs transparents sont une solution pratique pour redresser les dents discrètement.
Les obturations en composite s’adaptent à la couleur naturelle des dents.
Les brossettes interdentaires préviennent les inflammations des gencives.
Une alimentation équilibrée réduit le risque de caries et de maladies gingivales.
Trouble de l’humeur

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.