Obstacles Anatomiques en Implantologie

Obstacles Anatomiques en Implantologie

Obstacles Anatomiques en Implantologie

Maxillaire Supérieur

La Région Ptérygo-Palato-Tubérositaire

Le risque chirurgical de la région ptérygo-palato-tubérositaire est essentiellement vasculaire, principalement au niveau du canal grand palatin. Le risque le plus significatif concerne l’artère palatine descendante. Une effraction de l’artère grande palatine peut entraîner un risque hémorragique majeur.

La Région Molaire et Prémolaire

Cette région se situe entre la tubérosité du maxillaire et la canine. Elle est délimitée :

  • En haut par le plancher du sinus maxillaire.
  • En bas par les rebords alvéolaires.

La Région Canine

La région canine présente une forme générale de pyramide triangulaire à base inférieure. En cas de forte résorption du processus alvéolaire, notamment chez les patients édentés totalement ou partiellement, l’ancrage de l’implant repose sur le pilier canin. Cet ancrage dépend :

  • De la pneumatisation du sinus maxillaire.
  • De la cavité nasale.

La Région Incisive Maxillaire

La région incisive maxillaire ne présente pas de risques anatomiques majeurs en implantologie. Cependant, la mise en place d’implants dans cette zone peut poser des problèmes en raison des phénomènes de résorption centripète, qui peuvent être significatifs. Le foramen incisif, lorsqu’il est volumineux, peut constituer un obstacle anatomique. Il est possible de combler cet obstacle, si nécessaire, pour assurer la stabilité de l’implant après élimination du pédicule qu’il contient.

Obstacles Anatomiques en Implantologie

Maxillaire Inférieur

La Région Molaire Mandibulaire

Cette région est un site fréquent en implantologie. La forme et les rapports de l’os dans cette zone dépendent directement :

  • De l’étendue de la résorption osseuse.
  • Du degré de résorption osseuse.

La Région Prémolaire Mandibulaire

Le foramen mentonnier est l’élément anatomique prépondérant à prendre en considération dans cette région lors de la chirurgie implantaire. Cette zone marque une frontière anatomique et implantaire :

  • En avant : la région symphysaire, généralement favorable à la pose d’implants dans des conditions idéales.
  • En arrière : la région mandibulaire postérieure, où la résorption osseuse, associée à la position du pédicule mandibulaire, peut rendre la chirurgie plus complexe.

Une perforation de la corticale linguale peut entraîner un risque de lésion des structures anatomiques sous-jacentes, telles que les vaisseaux et les nerfs mylo-hyoïdiens. Les conséquences sont généralement plus irritatives et douloureuses que dangereuses.

La Région Incisivo-Canine Mandibulaire

Cette région est située en avant des foramens mentonniers et présente les caractéristiques suivantes :

  • Une importante corticalisation.
  • Une forte densité de l’os spongieux.
  • L’absence d’obstacles anatomiques majeurs.

Cependant, dans les cas de résorption extrême, il existe un risque de fracture de la mandibule.

Anatomie Microscopique et Typologie Osseuse

La réponse osseuse autour d’un implant varie selon la nature de l’os, qu’il soit cortical ou spongieux. Les types d’os sont classés comme suit :

  • Type I : La mâchoire est composée presque entièrement d’un os compact homogène.
  • Type II : Une couche épaisse d’os compact entoure un noyau d’os trabéculaire dense.
  • Type III : Une fine couche d’os cortical entoure un noyau d’os trabéculaire dense.
  • Type IV : Une fine couche d’os cortical entoure un noyau d’os trabéculaire de faible densité.

Variation Anatomique et Implantologie

Extraction à Visée Implantaire

Quand et Comment Extraire ?

Hormis les cas d’urgence douloureuse, l’extraction d’une dent pour des raisons parodontales est généralement décidée et réalisée après une réévaluation de la thérapeutique étiologique. Une fois l’inflammation réduite, la cicatrisation se déroule dans de bonnes conditions. L’extraction vise à préserver le volume osseux résiduel. Pour les dents pluriradiculées, une séparation des racines est systématiquement effectuée afin de réaliser un geste atraumatique.

Résorption Maxillaire et Mandibulaire et Modifications Anatomiques Induites

Au Niveau Mandibulaire

  • La résorption crestale antérieure est quatre fois plus rapide que celle du maxillaire.
  • La résorption est plus marquée en linguale (résorption centrifuge).
  • La crête perd progressivement sa hauteur et sa largeur mésio-distale.
  • La résorption verticale de la mandibule rapproche le canal mandibulaire du rebord crestal.

Au Niveau Maxillaire

  • La résorption se produit dans le sens vertical et est plus importante en vestibulaire (résorption centripète).
  • La résorption verticale limite souvent le volume osseux disponible sous les sinus maxillaires.
  • La relation maxillo-mandibulaire est modifiée en conséquence.

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