Mort et mort apparente
I.DEFINITION DE LA MORT
«LA MORT EST LA DISPARITION DEFINITIVE DE LA PERSONNE HUMAINE, ETANT ENTENDU QUE CE QUI SEPARE LES VIVANTS DES MORTS EST L’ACTIVITE OU NON DU CERVEAU»
III.PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MORT ENCEPHALIQUE
En effet, lorsque la circulation du sang s’arrête, les organes, dont le cerveau et le cœur lui-même, ne sont plus alimentés en oxygène et commencent à mourir : des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute, et les chances de survie deviennent quasiment nulles après huit minutes d’arrêt circulatoire.
- La mort encéphalique est secondaire à un arrêt de la circulation cérébrale consécutif à deux mécanismes principaux :
–Augmentation de la pression intra crânienne qui va dépasser la pression artérielle moyenne (PPC = PAM-PIC)
–Interruption de la circulation cérébrale par occlusion, compression ou arrêt circulatoire.
L’ischémie et l’anoxie vont détruire l’encéphale.
III.CONDITIONS DIAGNOSTIQUE
Evidence clinique ou par imagerie de lésions graves du système nerveux central SNC d’étiologie connue et qui puisse expliquer la situation de mort encéphalique (ME)
Absence de circonstances confondantes
–Hypothermie <35°C.
-Hypotension PAM<50 mmHg.
-Drogues dépressives du SNC.
-Curarisation.
-Troubles métaboliques graves.
IV.UN EXAMEN NEUROLOGIQUE
1-Absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée.
2 -Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
3- Absence totale de ventilation spontanée
V.EXAMENS PARACLINIQUES
- 2 électroencéphalogrammes nuls et a réactifs effectués à un intervalle minimum de 4 heures. avec amplification maximale sur une durée d’enregistrement de 30 minutes.
OU
- ANGIOGRAPHIE CÉRÉBRALE objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique.
VI. LA REANIMATION CARDIO-PULMONAIRE :
Doit se pratiquer sur toute personne en état de mort apparente, c’est-à-dire :
- inconsciente : la personne ne bouge pas spontanément, elle ne réagit pas au toucher ni à la parole ;
- et qui ne respire pas : après libération des voies aériennes ainsi que l‘élévation du menton (dégrafage des vêtements pouvant gêner la respiration, mise en bascule prudente de la tête), on ne voit aucun mouvement respiratoire et on ne sent pas d’air sortir par le nez ou la bouche.
- La réanimation cardio-pulmonaire est l’association de la ventilation artificielle et de compressions thoraciques ou « massage cardiaque externe » (MCE).
- Le concept a été inventé par Peter Safar, à qui l’on doit l’acronyme en anglais ABC :
- A pour airway, libération des voies aériennes ;
- B pour breathing, ventilation artificielle ;
- C pour circulation, assurer la circulation du sang par le massage cardiaque externe.
- La respiration s’étant arrêtée, il faut la suppléer par la ventilation artificielle.
- sans matériel (bouche-à-bouche, bouche-à-nez, bouche-à-bouche-et-nez sur le nourrisson).
- Lorsque l’on utilise un ballon insufflateur (avec un masque ou un embout buccal), on envoie de l’air pur (21 % de dioxygène). Si on branche une bouteille de dioxygène médical, on augmente encore la fraction inspirée de dioxygène (FiO2).
- L’air que l’on insuffle passe vers les poumons, mais aussi vers l’estomac.
- Le sang au niveau des poumons ayant été oxygéné, il faut ensuite le faire circuler dans le reste du corps.
- Ceci se fait grâce aux compressions thoraciques, appelées aussi massage cardiaque externe.
- Cela consiste à appuyer sur le milieu du thorax afin de comprimer la poitrine :
)Sur l’adulte et l’enfant de plus de huit ans, le sternum doit descendre de 4 à 5 cm ;
b) sur l’enfant entre un et huit ans, le sternum doit descendre de 1/3 à 1/2 de l’épaisseur du thorax (la R.C.P. se fait avec une main) ;
c)sur le nourrisson de moins d’un an, le sternum doit descendre de 1/3 à 1/2 de l’épaisseur du thorax (la R.C.P. se fait avec deux doigts).
3) Il est recommandé à tout sauveteur d’alterner 30 compressions et 2 insufflations.
- faire 30 compressions thoraciques en comptant à voix haute « un–et–deux–et–…–et–vingt-neuf–et–trente » (ce qui permet de donner un rythme efficace de 100 à 120 compressions par minutes) ;
- Appeler les secours
- Chercher un défibrillateur
- Défibrillation
Lorsque l’arrêt cardiaque est dû à une fibrillation ventriculaire (le cœur bat de manière désorganisée), cas majoritaire de la mort subite de l’adulte, le seul espoir de sauver la victime consiste à défibriller le cœur, c’est-à-dire à resynchroniser le cœur par un choc électrique. Ceci peut se faire par un défibrillateur automatique externe .
Mort et mort apparente
4) La réanimation cardio-pulmonaire spécialisée (RCPS) par une équipe médicale ou paramédicale est le dernier maillon de la chaîne de survie avant admission à l’hôpital.
- La victime est intubée (connexion d’un respirateur artificiel aux voies respiratoires du patient par l’intermédiaire d’un tuyau que l’on glisse dans la trachée).
- Une voie d’abord veineuse
- Un capnomètre est mis en place : il mesure la quantité de dioxyde de carbone (co2) expiré, c’est-à-dire l’efficacité de la réanimation.
- En effet, si le patient expire du CO2, c’est que le dioxygène est bien arrivé aux cellules.
- administration de médicaments : adrénaline
- La durée d’une réanimation, sans reprise d’un rythme cardiaque, est largement empirique. Elle ne dépasse cependant guère trente minutes.
Mort et mort apparente
Les caries non traitées peuvent atteindre le nerf de la dent.
Les facettes en porcelaine redonnent un sourire éclatant.
Les dents mal alignées peuvent causer des maux de tête.
Les soins dentaires préventifs évitent des traitements coûteux.
Les dents de lait servent de guide pour les dents définitives.
Les bains de bouche fluorés renforcent l’émail des dents.
Une consultation annuelle permet de surveiller la santé bucco-dentaire.
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Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.