Les psychoses

Les psychoses

Les psychoses

Les psychoses sont les maladies mentales les plus invalidantes.

Elles se distinguent, à l’opposé des névroses, par une méconnaissance par le patient de ses troubles et par une distorsion de la réalité.

On distingue les psychoses aiguës, appelées bouffées délirantes aiguës et les psychoses chroniques. Dans les psychoses chroniques on distingue la schizophrénie, les troubles paranoïaques et la psychose hallucinatoire chronique.

Comme pour toutes les maladies mentales, les hypothèses étiologiques sont multiples :

  • Génétiques, biologiques (mise en cause du système dopaminergique, anomalies cérébrales à l’imagerie dans la schizophrénie),
  • psychanalytique (échec de la mise en place du complexe d’Œdipe, indifférenciation soi-non soi),
  • Systémique (processus du double lien : la communication serait perturbée dans les familles où il y a un membre schizophrène)
  • Et cognitivo-comportementale (dysfonctionnement du traitement de l’information chez des patients présentant une vulnérabilité génétique).

Psychoses aiguës Définition

Les psychoses aiguës comportent :

  • la bouffée délirante aiguë ou épisode psychotique aigu qui se manifeste par la survenue brutale, chez un patient sans trouble psychiatrique connu, d’un délire dont les thèmes et les mécanismes sont très riches et variés ;
  • la psychose puerpérale qui survient chez une femme venant d’accoucher (dans les 6 mois qui suivent la naissance) et se manifeste par un délire dont les thèmes touchent la naissance de son enfant (par exemple délire mystique et mégalomaniaque : « c’est l’enfant de Dieu»). Étiologie

Pour les épisodes psychotiques aigu ou bouffées délirantes aiguës, on retrouve parfois des facteurs déclenchants : prises de toxiques, de médicaments (comme les corticoïdes), troubles endocriniens, événements de vie (deuil, séparation…). D’où la nécessité d’un bilan somatique complet.

Diagnostic

Le diagnostic d’épisode psychotique aigu ou bouffée délirante aiguë se pose devant l’apparition brutale, chez un sujet le plus souvent jeune et sans antécédent psychiatrique connu, de trois types de troubles :

  • un syndrome délirant dont : – les thèmes et les mécanismes sont polymorphes, – le délire est fluctuant dans le temps, le patient ne peut pas l’expliquer, il n’est pas organisé (à l’inverse

des délires paranoïaques), – l’adhésion du patient au délire est totale, il ne critique pas ses idées délirantes ;

  • une perturbation de l’humeur qui est instable (soit euphorique exaltée, soit au contraire triste) ;
  • une altération de la conscience (le patient est confus)

Syndrome délirant : thèmes et mécanismes

Les thèmes peuvent être la persécution, la mégalomanie (grandeur), la possession (idée d’être possédé), l’empoisonnement, la filiation (idée d’être le fils de…), l’érotomanie, l’hypochondrie, etc. Les mécanismes peuvent être soit hallucinatoires, soit interprétatifs, soit intuitifs, soit imaginatifs.

Les hallucinations peuvent être :

  • acoustico-verbales (ce sont les « voix » que les patients entendent à l’extérieur de leur tête) ;
  • cénesthésiques (impression de sensations corporelles comme des fourmillements, des décharges électriques…) ;
  • visuelles (attention, il faut rechercher et éliminer une maladie organique car les hallucinations visuelles sont rares dans les psychoses);
  • olfactives (impression de sentir des odeurs);
  • gustatives (impression d’un goût dans la bouche);
  • intrapsychiques (voix dans la tête, syndrome d’automatisme mental : écho de la pensée, des actes, actes imposés, impression de devinement de la pensée, de commandement de la pensée, syndrome d’influence).

Évolution

L’épisode psychotique aigu ou bouffée délirante aiguë guérit en quelques semaines à quelques mois. Soit l’épisode est unique et ne récidive pas, soit l’évolution se fait vers un délire chronique ou une maladie maniaco-dépressive

Schizophrénie Définition et physiologie

La schizophrénie est une pathologie chronique caractérisée par des idées délirantes et/ou un discours et un comportement désorganisés associés à une perturbation majeure de la vie sociale, professionnelle et affective.

C’est un trouble hétérogène sur le plan clinique et étiologique.

Épidémiologie

Elle touche 2 à 5 pour 1 000 habitants.

La prévalence pour la vie entière se situe autour de 1 %

Étiologie

L’étiologie de la schizophrénie est multifactorielle.

Il existe de nombreuses hypothèses psychopathologiques : génétiques, biologiques, psychanalytiques, systémiques et cognitivo-comportementales.

Diagnostic

Le diagnostic s’établit après plus de 6 mois d’évolution autour de trois axes principaux :

  • les symptômes positifs (le délire et les hallucinations);
  • les symptômes négatifs (émoussement des affects, anhédonie, apathie, manque de volonté);
  • la désorganisation (troubles du cours de la pensée, bizarreries comportementales). Il existe d’autres symptômes :
  • troubles cognitifs : altération de la mémoire, de l’attention, troubles de la cognition sociale ;
  • trouble de l’humeur : continuum entre la schizophrénie et les troubles bipolaires ;
  • le syndrome dissociatif.

Évolution

La schizophrénie est une pathologie chronique, invalidante, qui demande une prise en charge médicale et sociale.

Le risque principal est le suicide (environ 10 à 20 % des schizophrènes).

Il peut suivre une dépression. La présence d’idées délirantes peut amener les patients à commettre des actes délictueux voire criminels.

Psychose hallucinatoire chronique Définition

La psychose hallucinatoire chronique (PHC) est un trouble délirant chronique où les hallucinations sont au premier plan.

Diagnostic

Le diagnostic s’établit devant la présence d’un syndrome délirant chronique dont les mécanismes sont essentiellement hallucinatoires :

Hallucinations auditives, cénesthésiques, gustatives, olfactives et intrapsychique (syndrome d’automatisme mental : le patient a l’impression que l’on peut lire dans ses pensées, qu’on peut le téléguider, communiquer par télépathie) et s’intègre dans un climat de persécution.

Typiquement, il s’agit d’une femme d’une cinquantaine d’années, accusant ses voisins de lui envoyer des ondes dans le corps, qui devinent ses pensées, l’obligent à faire des choses et ont, par exemple, empoisonné son eau du robinet car elle a changé de goût…

Évolution

L’évolution est chronique, il peut y avoir des épisodes aigus.

À long terme le pronostic social est engagé avec le risque d’une désinsertion.

Paraphrénie Définition

La paraphrénie est un trouble délirant chronique dont le délire est dominé par des thèmes imaginatifs et fantastiques.

Diagnostic

La paraphrénie survient à partir de 30 ans.

Le délire ressemble à un conte fantastique (le patient raconte qu’il a voyagé dans le temps, rencontré des animaux merveilleux comme une licorne…).

Évolution

L’insertion socioprofessionnelle est longtemps préservée.

Troubles paranoïaques Définition

La paranoïa est tout à la fois un caractère et un délire.

Le caractère paranoïaque est fréquent chez les sujets de sexe masculin, il peut être toléré dans la société… ou pas !

Le délire paranoïaque est le principal trouble délirant chronique non schizophrénique. Il survient chez des sujets ayant une personnalité paranoïaque.

Le délire est particulier à plusieurs titres : il est systématisé, logique, construit et le mécanisme principal est l’interprétation.

Il n’y a pas d’hallucination dans les délires paranoïaques.

Diagnostic

Le délire paranoïaque est caractérisé par :

  • son mécanisme interprétatif : tout a un sens et est dirigé contre lui ;
  • sa systématisation : le délire est construit, les idées délirantes s’articulent les unes aux autres autour d’un même thème (par exemple dans le cas d’un délire de persécution touchant ses voisins, le patient interprétera leurs visites, l’éclairage de leur maison, le bruit des chiens comme des signes de leur malveillance);
  • sa logique, qui amène souvent plusieurs personnes de l’entourage du patient à partager ses convictions délirantes (délire à deux)
  • sa conviction délirante inébranlable et permanente.

Traitement

Mesures générales La prise en charge comporte une partie médicale : hospitalisation en cas de crise ou de danger pour le patient, médicaments (les neuroleptiques principalement), psychothérapies, et une partie sociale : réhabilitation psychosociale.

Les psychoses

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Les gencives qui reculent exposent les racines et augmentent la sensibilité dentaire.
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