Les Éléments du Châssis Métallique – Cours Dentaire
Introduction
La prothèse partielle amovible à châssis coulé occupe une place de choix dans les réhabilitations complexes et plurielles de la cavité buccale. Une connaissance rigoureuse de ses différents constituants est essentielle au bon déroulement de la thérapeutique prothétique.
Définition
La prothèse partielle adjointe à châssis métallique a été définie par le professeur Rouot comme suit :
« Une prothèse caractérisée par l’existence d’un squelette qui, d’une part, porte les dents de remplacement et, d’autre part, s’accroche et s’appuie sur un certain nombre de dents persistantes en évitant de les soumettre à des actions qui pourraient nuire à leur intégrité. »
Buts et Impératifs
But Essentiel
Le but principal de la prothèse partielle amovible est le remplacement des dents absentes, sans compromettre les dents restantes ni l’environnement prothétique. Pour cela, elle doit répondre à plusieurs impératifs :
Rigidité et Résistance Mécanique
Pour assurer une répartition équilibrée des forces lors de la mastication, la prothèse doit être rigide. Cette rigidité dépend de la nature et de l’épaisseur du matériau utilisé. Une insuffisance de rigidité peut provoquer des forces de torsion nuisibles aux dents d’appui, entraînant mobilité et risques de fracture sous des contraintes de flexion répétées.
Respect des Tissus Ostéomuqueux
Les zones de la surface d’appui nécessitant une attention particulière incluent la gencive marginale et les parties dures saillantes.

Principe de Housset
L’anneau gingival est évité en respectant le principe de décolletage défini par Housset. Le tracé doit débuter selon une perpendiculaire à la surface dentaire, à mi-distance de la ligne faîtière de la crête et du point le plus lingual de la face palatine. Il décrit une courbe régulière, sensiblement parallèle au collet, en réservant une distance d’au moins 5 à 6 mm. Un décolletage insuffisant peut comprimer la gencive, la rendant hyperplasique et saignante au moindre contact.
Contourner les Zones Incompressibles
Les exostoses et tori doivent être contournés autant que possible, soit par un tracé particulier, soit par une décharge à l’aide de feuilles d’étain (0,2 à 0,3 mm) prévues au préalable.
Confort du Patient
- L’armature ne doit pas perturber la phonation ; la zone rétro-incisive doit être libérée lorsque possible.
- Toute connexion principale doit reproduire fidèlement les structures anatomiques qu’elle recouvre (ex. : papilles palatines).
- La surface de l’extrados doit être parfaitement polie pour éviter la rétention de plaque et de tartre, avec un aspect lisse ou granité.
- L’asymétrie du tracé, désagréablement perçue par le patient, doit être évitée.
Choix de l’Alliage Métallique
Les alliages à base de chrome-cobalt (stellites) sont les plus utilisés en raison de leurs caractéristiques :
- Rigidité.
- Dureté proche de celle de l’émail.
- Légèreté, faible coût et grande résistance au ternissement et à la corrosion.
- Stabilité fonctionnelle maximale.
- Biocompatibilité tissulaire et polissage parfait.
Seul l’allongement à la rupture est jugé insuffisant.
Les Différents Éléments du Châssis
Le châssis comprend :
a) Connexion principale.
b) Connexions secondaires.
c) Grilles de rétention et selles.
d) Moyens de rétention : crochets et attachements.
Chacun de ces éléments joue un rôle spécifique dans l’équilibre des prothèses amovibles partielles.
Connexion Principale : Armature
Au Maxillaire Supérieur
Plaque Palatine Étroite

Cette plaque est tracée entre deux lignes (antérieure et postérieure) reliant les faces proximales des dents bordant l’édentement, tout en respectant le principe de décolletage de Housset. Légèrement épaissie en son centre, elle assure la rigidité sans être volumineuse.
Indications : Traitement des édentements encastrés nécessitant un appui uniquement dentaire.
Plaque Palatine Large

Décolletée au niveau des dents, elle est limitée antérieurement par une ligne joignant les appuis occlusaux (approximativement au niveau des potences les plus antérieures, en évitant les papilles palatines et bunoides). La délimitation postérieure est proche de la jonction palais dur/palais mou, selon les impératifs d’équilibre. Intimement appliquée à la voûte, elle présente une décharge au niveau de la suture intermaxillaire, tout en assurant le recouvrement des tubérosités. Son épaisseur est de 0,5 à 0,7 mm.
Indications : Édentements de classes Ika, IIka (plus de six dents antérieures présentes), IVka de moyenne et grande étendue, et Vka. Elle assure une bonne sustentation, proportionnelle à l’étendue de l’édentement.
Plaque à Recouvrement Complet
Cette plaque métallique de 0,5 à 0,7 mm d’épaisseur recouvre la totalité de la surface palatine. Elle repose antérieurement sur le cingulum des dents restantes sans décolletage de l’anneau gingival, nécessitant une décharge à l’intrados.
Indications :
- Édentements de grande étendue justifiant un large appui ostéomuqueux.
- Édentements de classes I et IIka avec dents piliers faibles (moins de 6 dents) et/ou importante résorption alvéolaire (rétention indirecte).
Particularités : - La partie antérieure repose sur le cingulum, avec une décharge à l’intrados pour pallier l’absence de décolletage.
- La partie postérieure est située à 1 à 3 mm du voile palatin. Dans certains cas, un contact sur la ligne de flexion du voile est souhaitable, avec une grille de 40 à 45 mm pour retenir une bande de résine acrylique, assurant un joint postérieur précis et hermétique.
- Un polissage soigné du métal réduit le risque d’inflammation de la gencive marginale. Le patient doit être informé de l’importance d’une hygiène rigoureuse.
Plaque en U ou en Fer à Cheval

Selon le nombre et la valeur des dents restantes, la partie antérieure peut :
- Être limitée par une ligne joignant les appuis occlusaux.
- Reposer sur les cingula des dents antérieures.
La limite postérieure est déterminée par deux tracés symétriques englobant la tubérosité, parallèles à la crête faîtière. En raison de son manque de rigidité, cette armature doit être utilisée avec parcimonie.
Indications : Présence d’un torus volumineux inopérable, édentements distaux, réflexe nauséeux, ou voûte palatine extrêmement profonde.
Double Barre Palatine (Double Entretoise Palatine)

Cette plaque rigide, de section en demi-jonc et d’une épaisseur de 2 mm, est évidée en son milieu, créant une barre antérieure de 6 mm et une barre postérieure plus rigide de 9 mm, reposant sur le palais dur en avant de la limite avec le palais mou. Les deux barres sont reliées par deux segments latéraux symétriques, distants des dents résiduelles de 6 mm.
Indications : Édentements intercalés (classes IIIka et VIka) pour des prothèses recherchant un appui dento-parodontal. Les entretoises palatines ont un faible rôle sustentateur.
À la Mandibule
Barre Linguale

C’est la connexion la plus utilisée à la mandibule, avec plusieurs formes de section (circulaire, semi-circulaire, ovalaire), la plus courante étant celle en demi-jonc, avec une partie plane face aux structures dento-muqueuses et une partie plus épaisse face au plancher buccal.
Dimensions :
- Épaisseur : 1,7 à 2 mm.
- Hauteur : 3,5 à 4 mm.
- Distance des collets : 4 mm.
- Distance du frein lingual : 1 mm.
Indications : Utilisée lorsque la hauteur de la table interne (entre le plancher buccal en mouvement et la limite inférieure de la gencive marginale) le permet.
Contre-indications : Hauteur minimale de 7 mm entre le plancher et les dents résiduelles, frein lingual trop haut, ou table rétro-incisive avec contre-dépouille.
Particularités : La barre linguale n’est jamais en contact avec les structures dento-muqueuses, avec une décharge de 0,2 mm pour une table alvéolaire verticale, ou de 0,3 à 0,5 mm pour une table oblique.
Double Barre Linguale
Disposée à la fois sur le cingulum des dents antérieures (barre cingulaire) et sur les surfaces de guidage des prémolaires et molaires (barre coronaire).
Barre Cingulaire
Élément métallique disposé sur le cingulum des dents antérieures, de section en demi-jonc, avec 2 mm de hauteur et 1 mm d’épaisseur. Elle s’oppose aux déplacements de la prothèse dans le sens sagittal.
Avantages :
- Répartition des forces sur un maximum de dents.
- Contention des dents résiduelles.
- Préférée au bandeau métallique en cas de diastèmes, grâce à son dessin festonné évitant la visibilité du métal.
Inconvénients : Mutilante et entrave l’hygiène.
Barre Coronaire

Homologue de la barre cingulaire, située au tiers occlusal de la face linguale des molaires et prémolaires, avec des dimensions similaires. Elle s’oppose aux mouvements de la prothèse dans le plan horizontal et constitue un moyen de réciprocité aux forces exercées par certains crochets.
Bandeau Lingual (Tablier, Lame, Plaque Linguale Classique)

Utilisé en cas de contre-indication de la barre linguale. Son épaisseur est uniforme, sauf en sa partie inférieure, légèrement renflée et arrondie. Sa hauteur est délimitée par :
- Une ligne tracée au-dessus du cingulum des dents antérieures.
- Une ligne située 1 mm au-dessus du plancher buccal et du frein lingual.
Il présente un contact intime avec la surface dentaire, avec une décharge de 0,3 mm au niveau de la gencive marginale.
Particularités : Doit être associé à des appuis dentaires pour éviter un déplacement sur le plan incliné des faces linguales, pouvant entraîner une pression vestibulaire ou une action traumatique sur la gencive marginale.
Contre-indications : Mauvaise hygiène (risque de caries en nappe).
Inconvénients : Rétention alimentaire, gêne à la phonation.
Entretoise Cingulaire (Plaque Linguale Simple)

Délimitée par deux lignes recouvrant les deux tiers des faces linguales du bloc incisivo-canin :
- La première, proche du bord libre.
- La deuxième, à 0,5 mm de la limite émail-cément.
L’intrados est en contact intime avec la surface dentaire, mais des appuis dentaires sont indispensables pour éviter un effet orthodontique ou un enfoncement néfaste à la gencive.
Indications : - Hauteur coronaire disponible des dents antérieures.
- Résorption de l’os alvéolaire réduisant la distance gencive marginale-sillon alvéolo-lingual.
- Contre-indication de la barre linguale et du bandeau.
Connexions Secondaires

Ce sont des pièces métalliques reliant la connexion principale aux autres éléments du châssis, également appelées potences ou jonctions secondaires. Leur rôle est de :
- Transmettre aux dents supports les efforts de mastication.
- Accroître la résistance mécanique du châssis.
Impératifs
- Rigidité et Résistance Mécanique : Assurées avec une section de 1,5 à 2 mm.
- Respect des Tissus Mous : Le contact avec la gencive est proscrit, avec une décharge d’au moins 0,2 mm.
- Confort : Bien tolérées lorsqu’elles sont situées sur les faces proximales des dents, avec une section grossièrement triangulaire.
Grilles de Rétention et Selles
Grilles de Rétention
Grilles rigides à mailles plus ou moins larges recouvrant les crêtes édentées, servant d’ancrage pour la résine des selles. Une décharge de 0,5 mm est prévue au niveau des crêtes pour recevoir la résine, avec une distance de 5 mm en avant des tubérosités et trigones molaires.
Selles
Elles recouvrent et englobent les crêtes édentées jusqu’aux limites vestibulaires et linguales déterminées par l’empreinte anatomo-fonctionnelle. Selon le cas, elles sont :
- Entièrement métalliques : Préférées pour les sollicitations fonctionnelles transmises au support ostéo-muqueux (occlusion serrée).
- Partiellement en résine acrylique : En contact direct avec la muqueuse, facilitant le montage des dents prothétiques et un éventuel rebasage. L’utilisation mixte est idéale.
Ergots
Ancrages individuels sous forme de tiges métalliques rétentives.
Indications :
- Édentement intercalé unitaire.
- Édentement antérieur sans fausse gencive.
Contre-Plaques
Éléments métalliques coulés solidaires de la connexion principale, reproduisant la majeure partie des faces linguales ou palatines des dents à remplacer. Leur face vestibulaire est pourvue de rétentions mécaniques pour l’ancrage du matériau cosmétique.
Indications :
- Supraclusie importante.
- Dents à remplacer courtes.
Moyens de Liaison (de Rétention)
La solidarisation de la prothèse avec les dents restantes est réalisée par :
- Des crochets.
- Des attachements.
Crochets

Le crochet coulé est une ceinture métallique ouverte entourant la dent support sur un arc de cercle d’environ 270°. Ce sont des dispositifs métalliques mécaniques coulés avec les autres éléments du châssis pour relier la prothèse aux dents restantes, assurant la rétention. Ils comportent trois éléments :
Bras Rétentif
Partie élastique permettant de passer le bombé cervical pour atteindre sa position terminale sous la ligne guide, assurant la rétention.
Types :
- À point de départ occlusal : Seule la partie terminale franchit la ligne guide.
- À point de départ gingival : Situé entièrement sous la ligne guide, avec un contact dentaire assuré uniquement par sa partie terminale.
Bras de Calage
Bras rigide enserrant la couronne dentaire pour éviter tout déplacement horizontal (stabilisation). Situé au-dessus de la ligne guide, il soutient et cale la dent avant l’activation du bras retentif, grâce à un méplat créé par meulage entre les zones de rétrécissement occlusal et cervical.
Taquet Occlusal (Appui ou Étai)
Éléments métalliques coulés prenant appui sur la face occlusale sous forme de logette au niveau de l’émail des fossettes marginales des prémolaires et molaires, ou du cingulum des incisives et canines. Ils peuvent être placés sur une obturation préexistante ou une restauration conjointe. Les préparations en bouche doivent avoir une forme concave (cuillère) pour distribuer les forces occlusales vers la racine.

Rôle des Crochets
Ils assurent quatre fonctions :
- Distribution des forces masticatoires des selles vers les dents.
- Transmission axiale des forces, parallèle au grand axe des dents.
- Maintien de la pérennité de l’ensemble prothèse-dents d’appui.
- Maintien des relations occlusales correctes avec l’antagoniste, empêchant l’enfoncement de la prothèse.
Types d’Appuis
- Appuis Directs : Situés à côté des espaces édentés, ils transmettent les forces masticatoires aux dents supports.
- Appuis Indirects : Distants des espaces édentés, ils neutralisent les mouvements de rotation dans le sens sagittal.
Types d’Appuis
- Appui occlusal rond.
- Appui occlusal double.
- Appui occlusal jumelé.
- Appui cingulaire : Préféré pour les canines lorsque les caractéristiques anatomiques du cingulum sont favorables.
- Appui incisif : Peu utilisé, réservé aux dents antérieures. Inconvénients : tendance à la rotation des dents supports et esthétique défavorisée.
Fonctions des Crochets

- Sustentation : Opposition à l’enfoncement de la prothèse sous les forces occlusales, grâce aux appuis occlusaux.
- Stabilisation : Opposition aux mouvements de translation horizontale et de rotation, via les parties rigides des bras.
- Rétention : Opposition à la désinsertion dans le sens axial, grâce à l’extrémité flexible du crochet.
Impératifs des Crochets
- Passivité : Ne pas exercer de force sur la dent support par la partie élastique en position.
- Réciprocité : Le bras de calage doit être en contact avec la dent avant que le bras retentif ne franchisse la ligne guide, évitant un effet scoliodontique.

- Ceinture : Ceinturer plus de la moitié de la circonférence dentaire, avec des bras proches de la zone cervicale pour réduire les forces de torsion.
- Polissage : Parfait sur la face en contact avec la dent pour éviter les lésions de l’émail.
Classification des Crochets
Les crochets sont classés selon :
Fonction
- Crochet à fonction proximale : Ney N1, N2, N3.
- Crochet à fonction vestibulaire : Crochet de Roach, R.P.I.
- Crochet à fonction linguale : Nally-Martinet.
Conception ou Origine
- Crochet circonférentiel : Origine occlusale (ex. : Nally-Martinet).
- Crochet à barre : Origine cervicale ou gingivale.
Matériau
- Crochets usinés en fil étiré ou laminé.
- Crochets coulés.
- Crochets mixtes.
Position de la Jonction Secondaire
- Crochet à jonction proximale.
- Crochet à jonction linguale.
- Crochet à jonction vestibulaire.
Crochet à Jonction Proximale
Crochet Ackers (Ney N1, Kennedy)

Conception :
- Appui occlusal côté édentement.
- Bras retentif vestibulaire flexible.
- Bras de calage palatin ou lingual.
Indications : Édentement encastré.
Avantages : Stabilité, rétention, sustentation.
Inconvénients : Inesthétique en antérieur.
Variante : Appui occlusal sur l’extrémité du bras de calage si impossible côté édentement.
Crochet Anneau Modifié de Ney (Ney N5)

Conception :
- Deux appuis occlusaux (mésial et distal).
- Forme d’anneau ouvert dans l’angle mésio-vestibulaire.
Indications : Molaire isolée en mésioversion.
Avantages : Bonne rigidité, guidage, stabilisation, sustentation, empêche la version mésiale de la dent.
Variante : Bras de rétention vestibulaire, appui occlusal mésial, bras de calage lingual avec appui occlusal distal.
Crochet à Jonction Linguale
Crochet Nally-Martinet

Conception :
- Un bras ceinturant les 3/4 de la dent, terminant par une extrémité rétentive dans l’angle mésio-vestibulaire.
- Connexion secondaire et appui occlusal en situation mésiale.
Indications : Canines et prémolaires dans les édentements postérieurs en extension.
Avantages : - Minimum de traumatisme pour la dent grâce à l’appui occlusal mésial évitant la distoversion coronaire.
- Libre jeu des selles grâce à la connexion secondaire mésiale.
Variantes : Crochet à action postérieure (appui occlusal distal, indiqué pour molaire isolée).
Crochet Équipoise

Conception :
- Nécessite une prothèse fixée (couronne).
- Rétention par friction et exploitation de la contre-dépouille.
- Appui selon le principe tenon-mortaise (partie femelle solidaire de l’élément scellé, partie mâle sur la connexion secondaire).
- Appui occlusal et connexion secondaire mésiale.
- Bras de calage dans un épaulement lingual ou palatin, terminant par une extrémité rétentive disto-vestibulaire.
Indications : Édentements encastrés.
Contre-indications : Couronne clinique courte.
Avantages : Esthétique (invisible).
Inconvénients : Mutilation tissulaire, perte de vitalité.
Crochet de Bonwill (Crochet Cavalier)

Conception : Fusion de deux crochets Ackers au niveau des appuis occlusaux, comprenant :
- Deux appuis occlusaux.
- Deux bras de rétention.
- Deux bras de calage.
- Connexion secondaire préparée au niveau des crêtes marginales (gorge vestibulo-linguale).
Indications : Classes VIka, IIka (côté denté), IVka de grande étendue.
Modifications possibles : - Suppression du chef vestibulaire mésial pour des raisons esthétiques.
- Déplacement de la potence linguale pour favoriser le décolletage.
Crochet à Jonction Vestibulaire
Système Roach

Conception :
- Appui occlusal mésial.
- Bras de calage.
- Bras retentif à point de départ gingival, avec différentes formes (T, Y, I).
Indications : Classes Ika et IIka.
Avantages : Esthétique.
Inconvénients : Irritation de la lèvre et de la gencive, manque de ceinturage.
Système R.P.I.

Conception :
- Connexion mésio-linguale et appui occlusal mésial.
- Plaque distale (proximale plate).
- Bras retentif en I sur l’axe médian côté mésial.
Indications : Classes Ika et IIka.
Avantages : - Limitation des effets de torsion (bras en I).
- Réciprocité par opposition (taquet et plaque).
- Esthétique et peu cariogène (faible surface de contact).
Attachements
Définition
Les attachements sont des éléments de rétention usinés, composés de deux parties séparables : l’une fixée à la prothèse amovible, l’autre à une prothèse conjointe. Ils sont classés selon leur position sur la dent support.
Avantages
- Esthétiques et non nuisibles, intégrés de manière invisible à l’intérieur de la prothèse.
- Bonne rétention.
Inconvénients
- Coût élevé.
- Nécessité de préparer les dents piliers (couronne coulée ou coiffe à tenon radiculaire) pour fixer l’attachement.
Conclusion
La conception des prothèses partielles adjointes à châssis métallique a considérablement évolué, aboutissant à des solutions adaptées à chaque cas clinique. Ces prothèses permettent de rétablir la fonction, l’esthétique et la préservation des éléments de la mastication.
Les Éléments du Châssis Métallique – Cours Dentaire
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Les Éléments du Châssis Métallique – Cours Dentaire

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.
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