L’enregistrement des rapports inter maxillaires (Prothèse Dentaire)
Introduction
Après avoir obtenu les deux modèles de travail en plâtre de l’arcade supérieure et de l’arcade inférieure, il est nécessaire de les articuler au laboratoire dans les mêmes rapports occlusaux existant en bouche. Pour cela, ces rapports doivent d’abord être enregistrés.
Définition de quelques points de repères
- Le plan d’occlusion : C’est le plan selon lequel les deux arcades se rejoignent.
- Le plan de Camper : Il s’étend du bord inférieur de l’aile du nez au milieu du tragus.
- Le plan bi-pupillaire : Il passe par les deux pupilles des yeux et est parallèle au plan d’occlusion dans le plan frontal.
- Le plan de Francfort : Il passe par le point sous-orbitaire et le conduit auditif.
Objectif
L’enregistrement des rapports inter maxillaires permet de monter les moulages sur un articulateur selon les mêmes rapports occlusaux existant en bouche.
Enregistrement des rapports maxillo-mandibulaires
La réussite du traitement dépend en grande partie de l’intégration occlusale des constructions prothétiques.
Le support d’enregistrement
L’enregistrement de la relation inter maxillaire s’effectue à l’aide des maquettes d’occlusion.
Techniques d’enregistrements
Il est impératif d’enregistrer une position précise et reproductible. Deux positions répondent à ces exigences :
- Position donnée par les dents → OIM (Occlusion Intercuspidie Maximale)
- Position donnée par les ATM → RC (Relation Centrée)
Cas n°1 : DVO définie, OIM stable
Il existe un nombre suffisant de dents résiduelles avec des contacts occlusaux multiples, ce qui permet de mettre les modèles en rapport d’intercuspidie stable à la bonne dimension verticale.
- La réalisation des maquettes est facultative.
Cas n°2 : DVO définie, OIM instable
Il existe un nombre insuffisant de dents résiduelles, avec une absence de calage postérieur, rendant impossible l’affrontement des deux modèles.
- Les maquettes sont nécessaires.
Procédure d’enregistrement :
- Le patient est assis confortablement, la tête droite, dans un état psychique favorable.
- Ramollir les bourrelets d’occlusion sur les modèles.
- Introduire les maquettes en bouche, le praticien guide la mandibule en faisant coïncider les points de repères.
- Retirer les maquettes d’occlusion de la bouche et les placer sur les modèles pour les mettre en articulation.
Cas n°3 : DVO non définie, aucun contact occlusal
Les dents résiduelles sont positionnées de telle sorte qu’elles n’assurent aucun calage occlusal.
- Le recours aux deux maquettes d’occlusion est indispensable.
Procédure d’enregistrement :
- Insérer la maquette maxillaire en bouche.
- Régler les bourrelets de cire pour déterminer le plan d’occlusion :
- Antérieurement (plan frontal) :
- Le bourrelet doit dépasser de 2 mm la lèvre supérieure.
- Il doit être parallèle à la ligne bi-pupillaire.
- Postérieurement (plan sagittal) :
- Le bourrelet doit être parallèle au plan de Camper.
- Antérieurement (plan frontal) :
- Utiliser un plan indicateur (règle de Fox ou plaque de Fox) pour paralléliser les bourrelets.
- Introduire la maquette mandibulaire en bouche.
- Les bourrelets mandibulaires doivent présenter un rapport intime avec les bourrelets supérieurs.
- Retoucher les bourrelets pour déterminer la bonne dimension verticale d’occlusion.
- Enregistrer le rapport inter maxillaire en relation centrée (référence mandibulocrânienne).
- Marquer des tracés de repères sur les deux bourrelets en contact.

Détermination de la dimension verticale de repos (DVR)
Le rétablissement de l’esthétique
L’harmonie entre tous les traits du visage est recherchée.
Règle de Willis
C’est la méthode la plus employée en pratique clinique. Elle correspond à une égalité entre :
- La distance entre la ligne bi-pupillaire et la ligne bi-commissurale.
- La distance entre le point sous-nasal et le point menton.
Détermination de la dimension verticale d’occlusion (DVO)
La DVO est calculée en soustrayant l’espace libre d’inocclusion (E.L.I) de la DVR :
DVO = DVR – E.L.I
- Espace libre d’inocclusion (E.L.I) = 2 mm
Détermination de la relation centrée (RC)
Fatigue des ptérygoïdiens externes
Une propulsion extrême du menton, maintenue pendant 45 à 60 secondes, fatigue les muscles propulseurs (ptérygoïdiens externes) et provoque leur relâchement, permettant un retour à la relation centrée.
L’homotropie linguo-mandibulaire
Une position reculée de la langue correspond à une position reculée de la mandibule.
La déglutition
La déglutition peut aider à déterminer la relation centrée.
L’aide du praticien
Le praticien guide la mandibule pour atteindre la relation centrée.
Réflexe d’occlusion molaire
Ce réflexe est provoqué en plaçant les deux index au niveau des molaires inférieures.
Hyper extension forcée de la tête
La tête est rejetée en arrière, utilisant la gravité pour agir dans le sens souhaité.
L’enregistrement des rapports inter maxillaires (Prothèse Dentaire)
La prévention des caries repose sur une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et des visites régulières chez le dentiste. La maîtrise des techniques d’anesthésie locale est essentielle pour assurer le confort du patient lors des soins. L’imagerie dentaire, comme la radiographie panoramique, permet un diagnostic précis des pathologies buccales. Les étudiants doivent comprendre l’importance de la stérilisation pour prévenir les infections croisées en cabinet. La restauration dentaire, comme les composites ou les couronnes, exige une précision technique et un sens esthétique. Les praticiens doivent rester informés des avancées en implantologie pour proposer des solutions modernes aux patients. Une communication claire avec le patient renforce sa confiance et favorise l’adhésion au plan de traitement.
L’enregistrement des rapports inter maxillaires (Prothèse Dentaire)

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.
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