INTRODUCTION À L'ANESTHÉSIE

INTRODUCTION À L’ANESTHÉSIE

INTRODUCTION À L’ANESTHÉSIE

I – Généralités et Définition:

  • L’anesthésie est la suppression des sensations, et en particulier la sensation de douleur. Il s’agit de la privation générale ou partielle de la faculté de sentir.
  • L’anesthésie est un ensemble de techniques permettant la réalisation d’un acte chirurgical, et ou médical en supprimant ou en atténuant la douleur.

  • Une définition plus précise, stipule que l’anesthésie peut entraîner la suspension plus ou moins complète, non seulement de la sensibilité générale, mais aussi de celle d’un organe ou seulement d’une partie du corps.

II – Classification: A – L’anesthésie générale: (A.G)

  • 1 – Définition:
    • L’anesthésie générale est un état de narcose accompagné d’une diminution des réactions neurovégétatives et d’une altération transitoires des fonctions respiratoires et cardiovasculaires.
    • Ses objectifs sont la perte de conscience, l’absence de douleur et le relâchement musculaire.

  • 2 – Historiquement:
    • C’est Paracelse qui, en 1540, utilisation et un rérage d’azote pour les interventions en chirurgie dentaire.
    • Au début du XXème siècle, les barbituriques (1927) ET enfin dans les années 50, l’anesthésie par inhalation : les anesthésiques halogénés volatils (halothane).

  • Les progrès de l’anesthésie n’ont pas seulement fait appel à des anesthésiques nouveaux, mais également à la technique, et tout particulièrement l’utilisation de la ventilation artificielle avec intubation endotrachéale.
  • Elle-ci consiste à introduire un tube souple dans la trachée. En effet, avec l’utilisation du curare (médicament entraînant un relâchement musculaire total), la respiration spontanée était entravée. D’où la nécessité d’utilisation de la ventilation artificielle par l’intubation endotrachéale.

  • L’anesthésie générale consiste à supprimer l’ensemble des sensibilités de l’organisme. Son indication majeure est l’intervention chirurgicale au sens large du terme. Mais on l’utilise également pour les interventions longues et douloureuses, pendant lesquelles, il est nécessaire d’améliorer le confort du patient et de permettre au chirurgien une qualité technique suffisante.

  • 3 – Réalisation de l’anesthésie générale:
    • Plusieurs critères entrent en compte pour le choix d’une anesthésie générale:
      • Les antécédents médicaux (maladies cardiovasculaires, hépatiques, rénales, etc…),
      • La durée de l’intervention ou de l’examen médical.

  • Anesthésie générale classique:
    • Elle s’accompagne de narcose, le sommeil étant provoqué artificiellement par l’utilisation d’une substance chimique.
    • Ce type d’anesthésie est obtenue soit par l’absorption d’un produit anesthésiant par l’appareil respiratoire, ou par l’appareil digestif (par la bouche ou le rectum), soit par l’introduction directe dans la circulation sanguine par l’intermédiaire de la voie veineuse (intraveineuse).

  • L’anesthésie générale se compose de trois étapes:
    • 1 – L’induction: endormissement:
      • Réalisée par voie veineuse ou par inhalation.
      • Contrôle des voies aériennes du patient suite à la diminution voire à l’arrêt de la ventilation du patient provoqué par l’induction.

  • 2 – L’entretien:
    • Réalisé en utilisant des agents gazeux (halogénés) et/ou des agents administrés par voie intraveineuse, de façon intermittente ou continue. La qualité de l’anesthésie s’apprécie essentiellement en observant les variations de pression artérielle et de fréquence cardiaque.
    • Le réchauffement du patient a pour but de le conserver en normothermie (température de son corps) et de limiter au maximum les pertes caloriques.
    • Compensation des pertes hydroélectrolytiques ainsi que les pertes sanguines, si elles existent.

  • 3 – Le réveil:
    • C’est le résultat de l’élimination partielle ou total des agents anesthésiques administrés.
    • Transfert du patient en Salle de Surveillance Post Interventionnelle (S.S.P.I.) pour une surveillance des risques post-opératoires et postanesthésiques du patient:
      • Surveillance et maintien des grandes fonctions vitales.
      • Préventions et traitements de toutes complications.
      • Évaluation et prise en charge de la douleur.

B – L’anesthésie loco-régionale: (A.L.R)

  • 1 – Définition:
    • L’anesthésie loco-régionale est une abolition transitoire de la conduction nerveuse dans un territoire corporel prédéfini. Elle peut être médullaire (rachi-anesthésie, anesthésie péridurale), périphérique (bloc plexique, bloc tranculaire …) ou locale.
    • Les techniques d’anesthésie locorégionale ont donc pour but d’interrompre transitoirement la transmission des messages douloureux le traditionnel long des structures nerveuses, tout en préservant l’état de conscience du patient.

  • Les anesthésiques locaux provoquent un blocage non sélectif et réversible des fibres nerveuses:
    • Ils interrompent la conduction nerveuse non seulement sur les fibres sensitives, mais aussi sur les fibres motrices.
    • Il s’ensuit un blocage portant à la fois sur la sensibilité et sur la motricité, à des degrés variables dépendant du site d’injection, de la quantité administrée et de la nature de l’agent anesthésique utilisé.

INTRODUCTION À L’ANESTHÉSIE

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Le contrôle de la plaque dentaire reste la clé de la prévention des parodontopathies.
L’utilisation correcte de la digue en caoutchouc améliore la qualité des soins endodontiques.
Une anamnèse détaillée permet d’éviter de nombreuses complications en chirurgie orale.
Les matériaux dentaires évoluent rapidement, nécessitant une veille technologique constante.
La gestion du stress pré-opératoire fait partie intégrante de la relation patient-praticien.
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