Infection à VIH
CELLULES RÉSERVOIRS ET PRODUCTRICES
- Les cellules dendritiques :
- Infection transitoire : non productrice
- Internalisation du virus (sans réplication virale)
- Transport et transmission du virus à d’autres cellules.
ROLE DANS LA DISSÉMINATION DES PARTICULES VIRALES
Le cycle réplicatif du virus
- Attachement; fusion, pénétration, décapsidation
- Retrotranscription par RT : ARN 🡪 ADN (inhib RT)
- Polymérisation par RT ADN 🡪 ADN dble brin
- Integration ADN proviral
- Transcription provirus 🡪 ARN génomique par ARN polymérase cell
- Epissage🡪ARNs messagers
- ARN génome
- synthèse protéines
- Assemblage, encapsidation
- Maturation protéines virales (inhib protease)
Variabilité élevée du VIH-1 Causes et conséquences
- Réplication intense : 10 milliards de virions produits par jour
- Erreurs de la Reverse Transcriptase (RT)
1 erreur (mutation) à chaque cycle réplicatif (1/104 nucléotides)
= survenue de mutations au hasard (quasiespèces)
⇒ Présence spontanée de mutations de résistance
⇒ Population hétérogène ; mélange complexe et varié de nombreuses « quasi-espèces » (populations mutées minoritaires)
Épidémiologie : infection à vih dans le monde
- 27,4 millions de personnes des 37,6 M de PVIH avaient accès au traitement antirétroviral en 2020
- De 2010 à 2020 :
- Les décès dus au sida ont chuté de 43 % pour atteindre 690 000 en 2020.
- Les nouvelles infections au VIH ont reculé de 30 % avec 1,5 million de personnes nouvellement infectées par le virus en 2020 contre 2,1 millions en 2010.
Sida dans le monde
- Chute du nombre de nouvelles infections et de décès liés au sida depuis le pic de l’épidémie en 1997.
- Objectif : mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030
Données mondiales sur le VIH, 2020
Epidémiologie en Algérie
- Épidémie de type peu active à concentrée
- Premier cas de SIDA en Algérie : 1985.
- Données cumulées du LNR au 30.09.2019:
- 13000 PVVIH dont
- 1930 au stade de SIDA
- 11070 séropositifs.
- Les groupes d’âge les plus touchés sont les [30-34] ans (14,13 %), suivis par les [25- 29] ans et les [35-39] ans avec une proportion de 12% pour chaque classe.
- Le groupe d’âge [0-14] ans représente 6,5 %.
La Répartition géographique des cas d’infections à VIH varie selon les régions
Figure 17 : Répartition géographique des cas d’infections à VIH selon les régions.
MODES DE TRANSMISSION DU VIH
- Transmission sanguine:
- Transfusion sanguine: Risque quasi-nul depuis 1985
- Toxicomanie IV (partage de seringues contaminées)
- Accidents d’exposition professionnels par piqure (risque = 0,3% par accident d’exposition))
Transmission sexuelle:
- Mode de transmission largement prédominant
- Risque accru si:
- Le partenaire séropositif présente une forte charge virale
- MST associées ou ulcérations génitales
- Rapport anal réceptif
- Rapport au cours des règles avec une partenaire séropositive
Transmission de la mère à l’enfant:
- peut s’effectuer en cours de grossesse (fin de grossesse), pendant l’accouchement ou par l’allaitement
- Risque = 15 à 45% en l’absence de traitement de la mère
- Risque < 1 % avec un traitement antirétroviral en cours de grossesse
Facteurs de risque de transmission du VIH
- Stade évolutif de l’infection :
- Primo-infection
- Phase SIDA
- CD4 < 200/mm3
- Infections ou lésions génitales : infecté et exposé
Diagnostic de l’infection à VIH
- Tests de dépistage : Détection d’anticorps dirigés contre le VIH-1 et le VIH-2 par méthode immuno-enzymatique type ELISA ou par test rapide .
- Test rapide :
- Méthode de référence : ELISA combiné
- Test de confirmation par méthode WESTERN-BLOT :
- Technique de référence
- détection d’anticorps dirigés contre plusieurs protéines virales
L’algorithme de sérologie se base sur la réalisation de 2 tests ELISA différents
Classification
Manifestation clinique l’infection à VIH et du sida PRIMO-INFECTION
- Grand intérêt : mise en route d’un traitement antirétroviral dès ce stade peut modifier l’évolution de la maladie.
- Symptomatique dans 30 à 50 % des cas.
- Premiers symptômes : 10 à 15 jours après la contamination
- La phase aiguë dure de 3 jours à 4 semaines
- Guérison spontanée
Phase asymptomatique
- Phase d’infection chronique :
Cliniquement latente, biologiquement active avec réplication virale constante.
- Lymphadénopathie généralisée persistante : adénopathies symétriques situées le plus fréquemment dans les régions cervicales, axillaires, sous-maxillaires ou occipitales.
- Spontanément, diminution des CD4 de 30 à 100 cellules CD4/mm3 par an en moyenne, conduisant au SIDA en 10 ans, mais avec des variations individuelles possibles :
- Progresseurs rapides avec une entrée au stade SIDA en 2 à 3 ans
- Non progresseurs rapides à long terme avec une phase asymptomatique supérieur à 10 ans.
Phase symptomatique Mineure
- Sur le plan biologique : augmentation de la charge virale jusqu’à 40.000 copies /ml et une chute du taux de lymphocytes CD4.
- Sur le plan clinique, l’infection se traduit par la survenue de symptômes d’allure banale ou des lésions plus spécifiques de l’infection à VIH mais non classantes.
Candidose buccale
Leucoplasie chevelue
C’est une hyperplasie épithéliale de la muqueuse buccale apparaissant sous la forme d’une tache blanche souvent ondulée ou poilue et causée par le virus d’Epstein-Barr (EBV),
Dermatite séborrhéïque
Dermatose chronique qui se traduit par une desquamation sur fond érythrosique parfois limitée au nez, front, cuir chevelu.
Des localisations au niveau du thorax et des zones riches en glandes sébacées sont possibles
Dysplasie cervicale sous colposcopie après application d’acide acétique
- SIDA
Manifestations cliniques les plus fréquentes d’entrée en stade C
- Pneumocystose pulmonaire (38%)
- Candidose oesophagienne, trachéale ou bronchique (16%)
- Syndrome cachectique lié au VIH (18%)
- perte de plus de 10% du poids corporel
- diarrhée (> 2 selles diarrhéiques /jour pendant un mois)
- fièvre inexpliquée pendant plus d’un mois
Autres infections opportunistes
- Toxoplasmose cérébrale
- Risque de survenus si CD4< 200
- Signes neurologiques focalisés, épilepsie, céphalées
- Diagnostic: TDM ou IRM cérébrale
- Prophylaxie secondaire par Bactrim
- Infection à CMV
- Risque de survenue si T4 < 100
- 2 principales atteintes: Rétinite et colite
- Diagnostic: Isolement sur prélèvement, antigénémie CMV plasmatique
- Tuberculose
- Peut survenir à n’importe quel stade de l’infection
- Mycobactéries atypiques
- Risque de survenue si CD4< 100
Cancers
- Sarcome de Kaposi (virus HHV-8)
- Cancer du col utérin (virus HPV)
- Lymphomes
LA PREVENTION
Prévention de l’infection à VIH (combinée)
Prévention = association de
- méthodes de prévention comportementales
- de stratégies de dépistage
- et du traitement antirétroviral.
Les outils de la prévention
- Méthodes visant à modifier les comportements :
Les stratégies comportementales visent à inciter les individus à modifier leur comportement afin de limiter les conditions qui les exposent à un risque de transmission.
A- Le Préservatif
B- La réduction des risques chez les consommateurs de drogues intraveineuses (CDI)
C- La prise en compte du statut sérologique des partenaires
- Le dépistage
- La circoncision
- Les moyens de prévention à base d’antirétroviraux
A- le traitement des PVVIH
B– Le traitement post exposition C – Le traitement préexposition
A- Le Préservatif Promotion du préservatif+++ Nombreux avantages :
- Une réelle efficacité
- Une facilité d’approvisionnement (disponibles sans prescription)
- Une protection efficace également contre les IST. Limites :
- Usage non systématique
- Rupture
L’apprentissage de son usage est essentiel : Savoir :
- L’acheter
- Le proposer
- Le négocier avec son partenaire
- L’utiliser
B- La réduction des risques chez les consommateurs de drogues intraveineuses (CDI)
- Usage de matériel stérile : des succès indiscutables ont été obtenus auprès des CDI qui ont adopté très rapidement l’usage de matériel stérile, des lors qu’il a été rendu disponible
- Traitements de substitution : engagement massive des CDI dans les traitements de substitution
C- La prise en compte du statut sérologique des partenaires
Promotion du test et l’incitation à exprimer son statut sérologique pour permettre une adaptation des pratiques.
2- Le dépistage
– Connaître son statut sérologique doit représenter une responsabilité nouvelle au même titre que de se protéger et protéger autrui
- La circoncision
- Circoncision chez les hommes hétérosexuels : réduction du risque d’acquisition du VIH de 60 %.
- pas d’efficacité dans les relations sexuelles entre hommes
- Les moyens de prévention à base d’antirétroviraux
A- Le traitement post exposition
- Indiqué pour réduire le risque d’infection par le VIH âpres un risque élevé.
- RS non protégé avec une PVIH ou avec une personne de statut VIH inconnu, mais à haut risque.
- La première prise d’antirétroviraux doit avoir lieu au plus vite :
- si possible dans les 4 h et dans les 48 h
- durée du traitement : quatre semaines
- Les moyens de prévention à base d’antirétroviraux
a- Le traitement des PVVIH : traitement des personnes atteintes (TasP) Les malades correctement traités ont une charge virale indétectable
Selon l’OMS : i=i (indétectable= intransmissible) càd que les PVVIH ayant une CV indétectable ne vont plus transmettre le VIH
C. Prévention de la transmission mère enfant
Dépistage de l’infection à VIH chez la femme enceinte
- Conditionne l’accès de la femme à la prise en charge.
- doit être systématiquement proposé à toute femme enceinte
- En consultation prénatal
- Lors de l’accouchement Traitement antirétroviral
- Concept fondamental : utiliser un TAR pour obtenir une charge virale indétectable.
- Si charge virale indétectable pendant la grossesse, il suffit de mettre en œuvre des mesures prophylactiques simples à l’accouchement et chez le nouveau-né ;
- Si réplication virale est peu ou mal contrôlée pendant la grossesse, renforcer la prophylaxie à l’accouchement et chez le nouveau-né.
– Moyen le plus efficace de prévention de la transmission virale : Contrôle de la charge virale par un Traitement.
d- La prophylaxie préexposition (PrEP)
- Les personnes éligibles à une PrEP sont :
- celles fortement exposées au risque de transmission par leur vie sexuelle et qui n’arrivent pas à faire usage des moyens de prévention classique
– Nécessité de faire un dépistage de l’infection pour le VIH, et des autres IST avant toute prescription : (10 à 20% des personnes ayant souhaité participer aux essais évaluant la PrEP ont découvert leur séropositivité.)
⇓
Un des avantages de la PrEP : renforcer le dépistage chez des personnes à haut risque
Conclusion
- L’infection à VIH : maladie transmissible
- voies de transmission du virus clairement identifiées
- LA PREVENTION repose
- SUR l’information, l’EDUCATION De la population pour l’application des MESURES PREVENTIVES ADEQUATES
- Le traitement antirétroviral
Infection à VIH
Les dents de sagesse peuvent comprimer les nerfs si elles ne sont pas extraites.
Les couronnes dentaires en zircone sont à la fois solides et esthétiques.
Les gencives qui reculent exposent les racines et augmentent la sensibilité dentaire.
Les gencives qui reculent exposent les racines et augmentent la sensibilité dentaire.
Les aligneurs transparents sont une solution pratique pour redresser les dents discrètement.
Les obturations en composite s’adaptent à la couleur naturelle des dents.
Les brossettes interdentaires préviennent les inflammations des gencives.
Une alimentation équilibrée réduit le risque de caries et de maladies gingivales.
Infection à VIH

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.