Film-Ecran renforçateur
- La radiographie analogique utilise le couple film-écran renforçateur.
- Le film photographique fut le premier détecteur à être utilisé en radiologie, dès la découverte des rayons X. Il est sensible à la lumière et aux rayons X.
- Cependant La faible épaisseur de la couche sensible du film n’entraîne qu’une absorption minime de photons X, d’où l’intérêt du couplage aux écrans renforçateurs luminéscent .
- Le tout est mis à l’abri de la lumière à l’interieur d’une
cassette.
Définition :
- Le film photographique est un support transparent sur lequel est fixée une émulsion de bromure d’argent et de gélatine.
- L’image radiologique est une ombre formée par des rayons x
rectilignes se projetant en grandeur sur le film
- Les différents formats du film sont : 18*18, 18*24, 24*30,
20*40, 15*40.
Structure du film :
Une coupe du film présente successivement :
- Support:
- Constitué de polyester.
- Epais d’environ 200 micron (entre 180-250microns).
- Doit répondre à trois critères:
- Transparence à la lumière .
- Stabilité dimensionnelle au cours du traitement et du temps.
- Souplesse à la manipulation.
- Emulsion:
- Couche sensible à la lumière et aux rayons X.
- Composée par un mélange intime de gélatine et de cristaux de bromure
d’argent.
- Forme une couche d’une épaisseur de 30 microns environ .
- Plus l’énergie du rayonnement est élevée, plus l’oxydation des sels métalliques contenus dans l’émulsion du film radiographique est importante et le noircissement du film est important.
- Couche protectrice:
Elle est perméable aux liquides de traitement agissant sur l’émulsion tout en assurant une protection mécanique, en particulier dans les traitements automatiques.
Formation photographique de l’image
radiologique :
Absorption du Rx par l’émulsion :
- Sous l’action directe des rayons X, il se produit une excitation du BrAg qui
devient apte à subir l’action réductrice du révélateur.
- Le nombre de molécule de BrAg excité dépend de la quantité du Rx absorbé ; malgré la double couche de l’émulsion et son épaisseur l’absorption des Rx demeure faible.
- Pour produire un noircissement suffisant il faudrait augmenter la dose de Rx d’où l’intérêt des écrans renforçateurs.
Effet photochimique :
- Si on plonge un film impressionné dans un bain réducteur le BrAg se décompose en libérant de l’argent métallique opaque à la lumière provoquant le noircissement du film.
- L’image latente se forme soumise au développement automatique par des
produits chimiques ou par Dryview sous un effet thermique, devient visible.
A – Après exposition, les grains de bromure d’argent qui ont reçu les rayons X ou la
lumière sont porteurs d’une image latente.
B – Dans le révélateur, les cristaux porteurs d’image latente se transforment en
argent métallique.
C – Dans le fixateur, les cristaux non exposés sont éliminés.
- Agression du film: Dissociation des cristaux
Elles sont entraînées par des causes différentes :
- Choc mécanique, pliure ou étirement, pression excessive (écriture sur un papier posé sur le film) ;
- Electricité statique : frottement du film contre l’écran ou un autre film
dans une boîte ;
- Elévation thermique. : ces agressions à l’émulsion sont responsables de taches de l’image développée, soit noires (pliures, électricité statique) ou claires (zones de désensibilisation par pression).
Définition :
- Ce sont des couches de substances fluorescentes, collées sur un support cartonné qui transforment les rayons X en photon lumineux qui impressionnent le film à leur contact selon la théorie de la luminescence.
- Ils sont utilisés par pairs avec contact intime film/écran pour améliorer le
contraste de l’image.
Constitution :
L’écran renforçateur comprend de la profondeur vers le film :
- une couche de matière élastique (feutre ou mousse plastique) assurant le
parfait accolement de l’écran sur le film ;
- un support cartonné réfléchissant la lumière et donc de couleur blanche ;
- une couche active associant des cristaux luminescents (CaWo4 ou “terre rare”) enrobés dans un liant souvent coloré, épaisse de 200 à 300 micromètres ;
- une couche de protection mécanique épaisse de 20 micromètres.
Ecran antérieur et Ecran postérieur :
- Les écrans sont donc fournis par pairs le plus souvent identique , l’écran postérieur est plus épais pour assurer un effet équivalent à celui de l’écran antérieur qui absorbe peu de RX.
- La qualité d’image est alors déterminée par les caractéristiques de l’écran
le plus épais .
- L’épaisseur de la couche luminescente des écrans renforçateurs gouverne
la sensibilité et la rapidité de ceux-ci.:
- Plus cette épaisseur est grande, plus les écrans sont rapides et plus la part de la lumière est importante dans l’impression de l’émulsion. La rapidité des écrans ne nécessite qu’une faible dose mais dans ce cas l’émission lumineuse s’accompagne d’un phénomène de diffusion qui augmente avec l’épaisseur de la couche luminescente donc un détriment à la résolution spatiale.
- Les écrans lents nécessitent une dose importante mais ils fournissent une image d’une grande finesse.
- Les écrans intermédiaires réalisent un compromis finesse/sensibilité.
Différents types d’écran : selon que la définition ou le pouvoir
renforçateur prédomine :
- Haute définition : grains fins, l’épaisseur de couche diffère, meilleur résolution spatial, mais pouvoir renforçateur diminuer par à l’amincissement de la couche.
- Ecran standard : grain moyen leur facteur de renforcement relatif sert de
référence pour évaluer celui des autres écrans.
- Ecrans rapides : gros grain permettent la réduction de la dose d’exposition et de temps de pose pour une même tension du tube et ceci au dépend d’une résolution spatiale réduit.
- Ecran dégressif : une partie de l’écran est plus rapide que l’autre.
La cassette :
- Contient le couple film/écran,
- Sa face antérieure, en aluminium ou en plastique, est transparente aux rayons X et la face postérieure formée d’une fine plaque en plomb atténue le rayonnement direct et arrête le rayonnement rétro diffusé.
- Une couche de mousse permet la cooptation entre film et écran avec un
contact uniforme pour éviter la diffusion de la lumière.
- La cassette protège le film de la lumière du jour mais permet le passage
des rayons X jusqu’au film
- Le couple écran-film, seul detecteur analogique est longtemps rester une référence en radiographie du fait de son excellente résolution spatiale et sa bonne sensibilité.
- Bien que le couple écran-film était autre fois le moyen essentiel de détection de l’image radiologique, actuellement il tend à être supplanter par les détecteurs numériques qui ont largement démontré leur supériorité grâce à de nombreux avantages que n’offrent pas le couple écran-film conventionnel.
Film-Ecran renforçateur
Voici une sélection de livres:
Parodontologie Relié – 1 novembre 2005
Guide pratique de chirurgie parodontale Broché – 19 octobre 2011
Parodontologie Broché – 19 septembre 1996
MEDECINE ORALE ET CHIRURGIE ORALE PARODONTOLOGIE
Parodontologie: Le contrôle du facteur bactérien par le practicien et par le patient
Parodontologie clinique: Dentisterie implantaire, traitements et santé
Parodontologie & Dentisterie implantaire : Volume 1
Endodontie, prothese et parodontologie
La parodontologie tout simplement Broché – Grand livre, 1 juillet 2020
Film-Ecran renforçateur

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.