Etude des modèles au paralléliseur –  Prothèse Dentaire

Etude des modèles au paralléliseur –  Prothèse Dentaire

Etude des modèles au paralléliseur –  Prothèse Dentaire

Introduction

En raison du caractère amovible de la prothèse partielle à châssis métallique, une analyse préalable de la trajectoire d’insertion et de désinsertion de la prothèse est indispensable : c’est l’étude des modèles au paralléliseur.

Définition du paralléliseur

Le paralléliseur est un instrument destiné à mettre en évidence un parallélisme relatif entre les différentes surfaces dentaires ou muqueuses qui supportent une prothèse. Il joue un rôle :

  • Au cabinet dentaire, lors de l’étude du cas clinique. Il permet alors de rechercher la voie optimale selon laquelle la prothèse va être insérée. Ce choix oriente les modifications à apporter aux différents tissus de support au cours des phases préprothétiques.
  • Au laboratoire de prothèse, dans l’élaboration du châssis de la PPA ou d’éléments conjoints destinés à supporter cette prothèse.

Description du paralléliseur

Il se compose de :

  1. Un socle à base plane.
  2. Un plateau support-modèle.
  3. Une potence.
  4. Un bras à double articulation.
  5. Une colonne verticale.
  6. Un porte-instrument vertical.

Le plateau support-modèle est mobile grâce à une rotule. Il possède à son extrémité un mandrin avec des griffes de serrage recevant différents accessoires :

  • Une tige d’analyse cylindrique.
  • Une mine de graphite.
  • Un grattoir ou scalpel.
  • Trois jauges de retrait : tiges cylindriques porteuses à leur extrémité d’un épaulement de 0,25 ; 0,50 ; 0,75 mm (ces valeurs dépendent de l’alliage utilisé).

Notions fondamentales

Ligne de plus grand contour

Si un plan vertical se déplace tangentiellement autour d’un corps (ex : œuf), les points de contact successifs déterminent une ligne correspondant à la plus grande circonférence du corps. Cette ligne prend le qualificatif de ligne de plus grand contour. Elle est définie comme étant : « l’ensemble des points les plus saillants (les plus extérieurs) d’un corps par rapport à son axe longitudinal ». Elle dépend de la position du corps sur le socle, il existe donc une infinité de lignes de plus grand contour.

Ligne guide

On appelle ligne guide la ligne du plus grand contour obtenue par le déplacement d’une mine appliquée tangentiellement à la couronne d’une dent, le déplacement de cette mine s’effectuant toujours parallèlement à l’axe d’insertion déterminé préalablement. La ligne guide permet de visualiser :

  • Les zones de dépouille où seront situés les éléments de sustentation et de stabilisation.
  • Les zones de contre-dépouille ou en retrait, où seules s’engagent les extrémités élastiques des crochets (les jauges de retrait permettent de quantifier la profondeur des zones de retrait). Les zones de retrait sont des zones de rétention.

Axe d’insertion

C’est la voie optimale selon laquelle la prothèse va être insérée et désinsérée. Il est matérialisé par la trajectoire qu’exécute la prothèse depuis son premier contact avec les dents jusqu’à sa position d’assise finale. Chaque cas clinique admet plusieurs axes d’insertion possibles. L’axe d’insertion le plus favorable est celui qui exige les meulages les plus légers et permet à la prothèse de s’incorporer par frottement doux sur les dents piliers sans risquer de léser la fibromuqueuse gingivale (JN. NALLY).

Facteurs intervenant dans le choix d’un axe d’insertion

La recherche de l’axe d’insertion se fait en fonction de quatre critères :

Les zones de rétention

Il s’agit de rechercher une uniformité de ces zones de manière à harmoniser les forces de rétention sur les dents supports de crochet. À ce stade, le praticien évalue la forme des dents, le manque ou l’excès de rétention qui sera quantifié ensuite par l’utilisation des jauges de retrait.

Les interférences

Elles peuvent nuire à l’insertion et à la stabilité prothétique. Il peut s’agir d’exostoses, de tubérosités présentant des contre-dépouilles ou de malpositions dentaires. Le praticien réalise alors une coronoplastie d’étude et, selon l’épaisseur de la correction, décide d’un éventuel traitement préprothétique (améloplastie, orthodontie, prothèse fixée, extractions, chirurgie). Si les traitements précédents ne sont pas possibles, il faudra alors changer l’axe d’insertion pour tenir compte de ces interférences.

Les surfaces de guidage

Le praticien recherche les zones de guidage et évalue la possibilité de les créer par améloplastie. Le parallélisme rapproché entre les faces latérales des dents supports permet aux éléments rigides de glisser selon l’axe choisi jusqu’au positionnement correct de la prothèse. Ceci est obtenu par la réalisation de surfaces de guidage sur les faces linguales et proximales des dents naturelles.

L’esthétique

On évalue les incidences esthétiques de la prothèse et on les confronte aux exigences esthétiques du patient. Cette première approche permet d’affiner le tracé prospectif de la prothèse, de prévoir un éventuel traitement pré-prothétique et d’informer le patient des différents temps de son traitement.

Remarque

Un autre critère doit être pris en considération : il s’agit de la facilité de manipulation pour le patient.

L’axe d’insertion est retenu lorsqu’il permet d’obtenir des zones de guidage en nombre suffisant sans interférence majeure à l’insertion et des zones de retrait équilibrées de chaque côté de l’arcade.

Types d’axe d’insertion

L’axe d’insertion peut être :

  • Simple : l’insertion s’effectue en un seul temps selon un axe vertical.
  • Complexe : l’insertion se fait en deux temps dans deux directions. Dans des conditions anatomiques particulières, par exemple une crête antérieure maxillaire saillante (de contre-dépouille), la trajectoire d’insertion sera curviligne. Dans un premier temps, la prothèse est insérée dans la région antérieure, puis rabattue sur les dents postérieures.

Méthodes de détermination de l’axe d’insertion

Technique de la bissectrice

Les axes des dents supports sont tracés sur le modèle, et les bissectrices des angles formés entre eux sont tracées. L’axe d’insertion est la résultante des bissectrices des segments édentés.

Technique des trois points

Trois points sont tracés sur le modèle, formant ainsi un plan entre eux. La trajectoire d’insertion sera perpendiculaire à ce plan.

Méthode de tâtonnement

En contrôlant les zones de contre-dépouille pour chaque dent porteuse de crochet d’abord dans le sens vestibulo-lingual, puis dans les sens mésio-distal. Le modèle est basculé dans le sens antérieur, postérieur ou latéral.

Réalisation pratique

La recherche et le choix de l’axe d’insertion se déroulent en quatre étapes successives :

  1. Fixer le modèle sur le plateau à rotule de telle façon que le plan d’occlusion soit perpendiculaire au bras vertical du paralléliseur.
  2. Orienter d’abord le modèle dans le plan sagittal en recherchant un parallélisme entre les faces proximales des dents bordant l’édentement et l’axe vertical afin d’obtenir des surfaces de guidage en nombre suffisant.
  3. Orienter ensuite le modèle dans le plan frontal pour rechercher, lorsque la répartition des dents restantes le permet, de chaque côté de l’arcade, des zones de retrait de même valeur sur les dents supports de crochet.
  4. Vérifier enfin que les interférences à l’insertion sont aisées à corriger par des interventions préprothétiques (chirurgie, coronoplastie) et que la situation des bras des crochets est compatible avec l’exigence esthétique du patient.

Lorsqu’une difficulté se présente, il faut évaluer l’importance de l’intervention préprothétique nécessaire. Dans le cas où elle ne peut être réalisée, l’axe d’insertion est modifié en réorientant le plateau support-modèle.

Tracer la ligne guide en déplaçant la paroi latérale de la mine de graphite du porte-instrument vertical sur les parois verticales des dents concernées.

L’axe d’insertion choisi est tracé sur le socle du modèle.

Etude des modèles au paralléliseur –  Prothèse Dentaire

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