DIFFUSION ET PROCEDES ANTI DIFFUSION (Prothèse Dentaire)

DIFFUSION ET PROCEDES ANTI DIFFUSION (Prothèse Dentaire)

DIFFUSION ET PROCEDES ANTI DIFFUSION (Prothèse Dentaire)

DÉFINITION
Quand un rayonnement atteint une substance quelconque, celle-ci émet dans toutes les directions de l’espace un rayonnement diffusé ou secondaire.

PRINCIPES PHYSIQUES
L’Atténuation représente la réduction de l’intensité du faisceau de rayons X primaire suite à son interaction avec les tissus traversés.

Approximativement 9% du rayonnement traverse les tissus sans aucune interaction.

Diffusion élastique
8% des interactions des rayons X avec la matière : un photon primaire entre en collision avec un électron périphérique d’une couche superficielle, le photon est totalement absorbé, ensuite l’électron vibre, ensuite réémet le photon de même énergie dans une direction différente de la première.

Diffusion inélastique (effet Compton)
62% des interactions des rayons X avec la matière : Le photon X primaire entre en collision avec un électron superficiel l’éjectant de son orbite avec ionisation de l’atome. Le photon X primaire perd de son énergie et continue sa trajectoire dans une autre direction.

Absorption photoélectrique
30% des interactions des rayons X avec la matière : Le photon X primaire entre en collision avec un électron de la couche profonde l’éjectant de son orbite avec ionisation de l’atome. Le photon X primaire perd toute son énergie et disparaît, il n’y a pas de diffusion.

LES EFFETS DU RAYONNEMENT DIFFUSÉ
Le rayonnement secondaire est émis par tous les corps qui sont frappés par le rayonnement primaire ou direct, non seulement par les parties du corps exposées aux rayons X, mais aussi par les parois du tube et par les objets situés au-delà du sujet, sur le trajet du rayonnement émergeant (film, table, dossier).
Une partie importante du rayonnement secondaire qui est éparpillée dans toutes les directions parvient au niveau du film où elle altère la qualité de la radiographie en provoquant un voile plus ou moins homogène qui atténue le contraste et estompe les contours de l’image réalisant un flou (flou de diffusion).

Le rayonnement secondaire varie en fonction de divers facteurs comme :

  • La longueur d’onde du rayonnement primaire et sa quantité.
  • Dépend essentiellement du volume corporel irradié.

DISPOSITIF ANTI-RAYONNEMENT

  1. Les premiers sont situés entre le tube et le sujet ; ils comportent :

Le diaphragme et les localisateurs : la suppression des irradiations inutiles des tissus en réduisant le faisceau.


On utilise également des dispositifs de compression qui diminuent le rayonnement secondaire en diminuant l’épaisseur.

  1. Les seconds sont situés entre le sujet et le film

Les grilles anti-diffusantes : interposées entre le sujet et la cassette porte-film. Elles sont constituées par une série de lames parallèles en plomb opaques aux rayons X.
a- Caractéristiques de la grille : une bonne grille doit être sélective en éliminant le maximum du rayonnement diffusé sans être pour cela trop absorbante pour le rayonnement primaire. La grille est d’autant plus efficace que les lames sont plus hautes et plus près les unes des autres.
b- Différents types de grilles : Grilles mobiles utilisées pour l’exploration des organes abdomino-pelviens. Grilles fixes utilisées pour les régions moins épaisses.

NUMÉRISATION DE L’IMAGE RADIOLOGIQUE

Le faisceau de rayons X issu du tube est homogène, il devient hétérogène après la traversée du corps humain. Ce faisceau peut être recueilli sur différents systèmes.

LES MOYENS

1- Le film radiographique : c’est une émulsion de cristaux de bromure d’argent.
Lorsque les rayons X frappent ces cristaux contenus dans l’émulsion du film, il se forme une image latente « image invisible à l’œil nu » mais en développant le film, la zone sensibilisée par les RX apparaîtrait en noir.
Ce noircissement est d’autant plus intense que la quantité de RX est grande.
Sur une radiographie : l’os apparaîtra en blanc = c’est une opacité.
La zone noire = c’est une radiotransparence, ou clarté.
Pour augmenter l’efficacité du film celui-ci est placé entre deux écrans renforçateurs disposés dans une cassette.
La cassette est une enceinte close mettant le film à l’abri de la lumière.
Les écrans renforçateurs s’illuminent sous l’effet des RX et ce rayonnement lumineux va produire l’image sur le film radiographique.

2- Détecteurs à l’état solide (solid-state detectors)

  • CCD (Charged-couple device)
  • CMOS (Complementary metal oxyde semiconductor)

3- Plaque au phosphore photostimulable PPS

  • Fait avec du fluorohalogénure de baryum avec europium
  • Réutilisable
  • Communément utilisé en radiologie médicale

4- Capteurs :

  • Ne forme pas un continuum comme une image analogue
  • L’image est formée par des pixels
  • Chaque pixel a une intensité spécifique (teinte de gris)
  • Les rayons X frappent le capteur et brisent les liens covalents entre les atomes de silicone
  • Cela produit une paire électron-trou, créant une charge
  • Le nombre de charges est équivalent à la quantité de photons qui ont atteint le capteur et sera donc équivalent au nombre associé à ce pixel (teinte de gris)

LA QUALITÉ DE L’IMAGE RADIOGRAPHIQUE
Un bon cliché doit avoir un maximum de contraste et de netteté.
Lorsque le faisceau est absorbé par le film radiographique l’image radiante se matérialise sous forme de zones de noircissements et d’éclairements irréguliers donnant naissance à des contrastes.


1- Le contraste et la luminosité :
Représente la différence entre les plages noires et les plages blanches.
Le contraste dépend des conditions techniques de prise de cliché, le choix du rayonnement dépend également de ce qu’on désire obtenir.

  • Les rayons mous donnent un bon contraste des différentes structures des parties molles.
  • Les rayons durs mettent en valeur l’architecture interne du squelette.

2- La netteté : la netteté des images dépend de certains facteurs.

  • La taille du foyer : plus elle est petite meilleure est la radiographie.
  • La distance objet-film : une structure au contact du film sera plus nette.
  • La distance foyer-film : plus celle-ci est grande plus le flou et l’agrandissement seront réduits.
  • Le flou cinétique : est dû au mouvement du sujet ou de l’organe examiné.

3- Affûtage et lissage :
Permet d’améliorer la qualité de l’image en modifiant le bruit/brouillard radiographique

  • Affûtage
    • Renforce la frontière entre deux intensités différentes
    • Augmente le bruit et peut simuler des pathologies
  • Lissage
    • Rend l’image plus uniforme
    • Perte de contraste et de détails

4- Colorisation

  • L’œil humain peut discerner plus de couleurs que de teintes de gris
  • En transformant les teintes de gris en couleur, nous devrions donc être plus aptes à voir des changements mineurs (comme des caries)

5- Inversion

  • L’inversion des teintes de gris pourrait mener à une capacité diagnostique accrue
  • L’inversion ne donnait aucun avantage pour la détection de lésion osseuse (pathologie)
  • L’inversion diminuait le pouvoir diagnostique de la détection de caries interproximales
  • L’inversion pouvait être utile pour démontrer les structures osseuses et identifier les calcifications/ossifications des tissus mous

6- Soustraction numérique

  • Certains programmes permettent de superposer deux radiographies similaires, mais acquises à un certain intervalle

7- Analyse de l’image

  • Permet de prendre des mesures (linéaires ou angulaires) sur les images
  • Ne pas oublier de calibrer

CONCLUSION
Les procédés anti-diffusion sont des éléments essentiels pour contenir les rayons diffusés et améliorer la qualité de l’image et pour la radioprotection.

Le recueil analogique de l’image radiante fait de plus en plus appel aux détecteurs numériques qui ont remplacé le couple film-écran.

La qualité de l’image radiologique dépend de plusieurs paramètres, les ajuster est primordial pour une meilleure interprétation.

DIFFUSION ET PROCEDES ANTI DIFFUSION (Prothèse Dentaire)

  Une bonne hygiène bucco-dentaire repose sur un brossage biquotidien, l’utilisation de fil dentaire et des visites régulières chez le dentiste.
Les caries dentaires, causées par les bactéries de la plaque, peuvent être prévenues par une alimentation pauvre en sucres et un apport en fluorure efficace.
Le diagnostic précoce des parodontites permet d’éviter la perte osseuse et la mobilité dentaire grâce à des traitements ciblés.
Les implants dentaires offrent une solution durable pour le remplacement des dents manquantes, sous réserve d’un support osseux suffisant.
L’anesthésie locale en dentisterie doit être parfaitement maîtrisée pour optimiser le confort du patient et minimiser les risques.
Les malocclusions relèvent souvent de l’orthodontie, mais exigent un bilan clinique et radiographique approfondi avant intervention.
La prise en charge de l’anxiété en cabinet dentaire implique une approche psychologique adaptée et, au besoin, des protocoles de sédation appropriés.
 

DIFFUSION ET PROCEDES ANTI DIFFUSION (Prothèse Dentaire)

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