COMPLICATIONS DE L’ANESTHESIE LOCALE EN MEDECINE DENTAIRE
- INTRODUCTION
L’utilisation des anesthésiques locaux fait partie de la routine médico-dentaire et permet de réaliser des traitements indolores.
Les effets secondaires sont rares mais peuvent être graves.
- PHYSIOPATHOLOGIE
Causes Et Mécanismes
La toxicité des anesthésiques locaux dépend de :
- la dose injectée : le respect des doses maximales est important.
- Le site d’injection : l’injection intravasculaire accidentelle est la cause la plus fréquente des accidents.
- La vitesse d’injection
- L’adjonction d’adrénaline qui ralentit la résorption donc la toxicité mais qui a ses effets indésirables propres.
En cas de surdosage, les accidents sont beaucoup plus fréquents en cas d’administration d’une dose trop élevée et d’un passage dans la circulation sanguine.
- CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES DE LA TOXICITÉ DES ANESTHÉSIQUES LOCAUX
La TSAL provoque un éventail varié de signes et symptômes de toxicité concernant le système nerveux central (SNC) et le système cardiovasculaire (CV)
Ils peuvent être légers ou graves, et peuvent survenir séparément ou conjointement. Les convulsions sont globalement le signe initial le plus courant,
Les symptômes mineurs ou « prodromes », tels que les acouphènes, un goût métallique, des hallucinations, des troubles de l’élocution, des convulsions musculaires, une paresthésie des extrémités, des tremblements intentionnels, des anormalités sensorimotrices faciales et des mouvements oculaires anormaux, ont été rapportés.
Les symptômes les plus courants de la toxicité Cardio-vasculaire sont les troubles du rythme cardiaque (y compris la bradycardie, la tachycardie, TV/FV), hypotension et arrêt cardiaque.
- FACTEURS DE RISQUE ET PREVENTION
Comprendre les facteurs qui augmentent le risque est vital, car l’identification des patients présentant une plus grande susceptibilité à la TSAL, permet aux cliniciens de modifier le traitement et de réduire le risque.
Les facteurs prédisposant les plus reconnues à la TSAL sont les suivants :
- Hypoxie ou acidose
- Ages extrêmes
- Petite taille du patient, ou de la masse musculaire
- Fragilité
- Maladie cardiaque
- Maladie hépatique ou rénale.
La prévention est basée sur plusieurs éléments :
- Utilisation de la dose efficace la plus faible
- Surveillance adaptée
- Injection incrémentielle
- Aspiration intermittente
- Dosage personnalisé
- Education des médecins et infirmiers
- Evaluation des facteurs de risque
- LE TRAITEMENT
Dans la prise en charge initiale l’accent est mis sur la suppression des convulsions et le maintien d’une saturation artérielle normale en oxygène, car que l’hypoxie aggrave les TSAL.
Les moyens thérapeutiques sont l’Assistance respiratoire et le remplissage vasculaire, associés à une perfusion rapide d’émulsion lipidique.
Pour une TSAL grave, contacter rapidement une équipe spécialisée en assistance circulatoire pour assurer des moyens de réanimation avancée en cas d’arrêt circulatoire.
Les formes graves et persistante sont gérée par des émulsions de lipides en bolus répétés et/ou une perfusion de lipides (0,25 ml/kg/min jusqu’à stabilité ou 200–250 ml/15–20 min), après une dose de charge.
L’adrénaline est utilisable pour traiter l’hypotension mais doit être utilisée à petites doses. Si arrêt cardio-circulatoire, pratiquer une RCP (réanimation cardio-pulmonaire).
- CONCLUSION
La TSAL peut survenir à tout moment dans le cadre de l’utilisation d’anesthésiques locaux. Même avec des doses appropriées et une technique parfaite, la susceptibilité du patient, les comorbidités et les facteurs de risque empêchent son éradication, d’où l’intérêt de la sensibilisation des cliniciens, qui devraient préparer une conduite pratique de prise en charge toute prête en cas de TSAL pour chaque utilisation d’un anesthésique local.
TSLA : La toxicité systémique des anesthésiques locaux
COMPLICATIONS DE L’ANESTHESIE LOCALE EN MEDECINE DENTAIRE
Une occlusion équilibrée est cruciale pour la fonction masticatoire et la santé articulaire.
Le contrôle de la plaque dentaire reste la meilleure prévention contre les gingivites.
L’empreinte numérique transforme les workflows en prothèse et orthodontie.
Un bon éclairage opératoire améliore la précision des préparations cavitaires.
L’occlusion influence la mastication et l’équilibre de l’articulation temporo-mandibulaire.
L’analyse du sourire guide les traitements esthétiques antérieurs.
La gestion du stress pré-opératoire fait partie intégrante de la prise en charge.
COMPLICATIONS DE L’ANESTHESIE LOCALE EN MEDECINE DENTAIRE

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.