Anesthésie générale

Anesthésie générale

Anesthésie générale

Acte chirurgical

Douleur

Maîtriser la douleur fait partie des préoccupations pluri quotidiennes du Chirurgien Dentiste.

Pour supprimer la sensibilité à la douleur, l’anesthésiste dispose de méthodes (Ekutsu, 1982) dites anesthésiques.

  • Le sommeil: réversible naturelle et périodique de

la perceptivité du milieu extérieur avec conservation d’une réactivité et conservation des fonctions végétatives

  • L’anesthésie: Abolition  induite  de  la  conscience  et  une incapacité à percevoir la douleur.

Pour supprimer la sensibilité à la douleur, l’anesthésiste dispose de plusieurs méthodes (Ekutsu, 1982)

  • Anesthésie de contact.
  • Anesthésie locale.
  • Anesthésie locorégionale.
  • anesthésie générale.

Anesthésie générale

Consiste en l’administration d’agents anesthésiques hypnotiques, analgésiques et myorelaxants, soit par voie parentérale soit par voie inhalatoire afin d’assurer un confort opératoire pour le malade.

Anesthésie générale  Créer un coma réversible.

L’anesthésie générale a deux objectifs :

  • Supprimer la douleur consciente afin d’éviter les réactions motrices et affectives que celle-ci déclenche.
  • Livrer au chirurgien « un sujet opérable », endormi, immobile et bien relâché.

Un masque facial avec filtre antimicrobien,

Une canule de Guédel afin d’aider à maintenir l’ouverture des voies aériennes supérieures si besoin

Un ballon de ventilation avec

valve. Un laryngoscope avec lame stérile.

Une sonde d’intubation

Pince de Magill (au milieu), Laryngoscope (à gauche), Sonde (à droite)

Un moniteur de surveillance Un respirateur d’anesthésie

Un défibrillateur Drogues d’urgence

1.4.2. Indications liées à l’intervention

  1. Indications
  1. Indications liées à l’état général du patient :
    • Conditions comportementales .
    • Nécessité de mise en état buccal lourde et pressante .
  • Limitation de l’ouverture buccale .
  • Réflexes nauséeux prononcés.

1.4.3. Indications liées à l’anesthésie locale

  • Contre-indications avérées de l’anesthésie locale.
  • Impossibilité d’atteindre un niveau d’anesthésie locale suffisant après des tentatives répétées au cours de plusieurs séances.
  1. Contre indications
  • Risques anesthésiques majeurs : évaluation nécessaire du bénéfice-risque :
    • ASA IV : présentant une affection grave faisant courir un risque vital

imminent;

  • ASA V : moribonds ayant une chance de survie à 24h faible;
  • Troubles transitoires de l’état général : hyperthermie, maladie éruptive

(enfant);

  • Troubles transitoires respiratoires : rhume, otite, bronchite…;
  • Peu de lésions carieuses : Anesthésie de confort;
  • Refus du malade, et/ou des parents ou du représentant légal.

L’anesthésie générale se compose de trois composantes :

  • Perte de conscience (narcose) :
    • Induite par les anesthésiques et les morphiniques
  • Suppression des réactions aux stimulations douloureuses :
    • Induite par les anesthésiques et les morphiniques
  • Relâchement musculaire (myorelaxation) :
    • Induite par les curares
  • Hypnotiques (narcotiques): désignent des substances agissant sur le système nerveux et provoquant la perte de conscience.
  • Analgésiques : Il s’agit de la classe pharmacologique des morphinomimétiques (morphiniques). Ils augmentent le seuil de la perception de la douleur.
  • Curares : Le relâchement musculaire est aujourd’hui obtenu par l’action des curares.

1.7.1. Prémédication :

Administration préopératoire 1/2 heure à 1h 30′ avant l’opération, d’une ou de plusieurs drogues destinées à prévenir certains effets nocifs de l’anesthésie, à faciliter la réduction de l’anxiété.

Son but est d’emmener le malade calme, à un niveau de confiance, voir d’indifférence compatible avec une induction sans incidents.

1.7.4. Réveil :

Se définit comme le retour du contrôle autonome des fonctions vitales et de la vie de relation.

Va de la fin de l’administration des agents anesthésiques à la récupération complète des réflexes, de la conscience et jusqu’à l’élimination complète des drogues.

  1. Surveillance post opératoire

Portera sur :

Le pouls,

La pression artérielle, La diurèse,

La ventilation +++ : Celle-ci comportera

  • Maintien du malade dans une position de sécurité.
  • Examen clinique : coloration et auscultation.
  • Aspirations fréquentes et approfondies des secrétions salivaires et des pertes sanguines.
  1. Avantages de l’anesthésie générale 
  • Propres indications;
  • Rapidité : 1 séance pour totalité des soins;
  • Réduction du temps investi : 1 séance pour totalité des soins;
  • Réduction des coûts : 1 séance pour totalité des soins ;
  1. Inconvénients de l’anesthésie générale 
  • Durée du soin limité par le geste anesthésique;
  • Difficultés  d’exploration  et  de  travail  au  cours  du  soin  (sonde d’intubation);
  • Augmentation des coûts : matériels, personnels; dépenses malade..

Conclusion

L’anesthésie générale permet la réalisation de l’acte chirurgical dans de bonnes conditions.

Quel qu’en soit le type, l’anesthésie idéale est celle qui assure la conservation de l’état général du malade tout en créant une analgésie complète et en présentant des conditions opératoires optimales pour le chirurgien.

Anesthésie générale

  Une occlusion équilibrée est cruciale pour la fonction masticatoire et la santé articulaire.
Le contrôle de la plaque dentaire reste la meilleure prévention contre les gingivites.
L’empreinte numérique transforme les workflows en prothèse et orthodontie.
Un bon éclairage opératoire améliore la précision des préparations cavitaires.
L’occlusion influence la mastication et l’équilibre de l’articulation temporo-mandibulaire.
L’analyse du sourire guide les traitements esthétiques antérieurs.
La gestion du stress pré-opératoire fait partie intégrante de la prise en charge.
 

Anesthésie générale

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *