Aménagement tissulaire péri-implantaire

Aménagement tissulaire péri-implantaire

               Aménagement tissulaire péri-implantaire

  1. Introduction

Les dents et les implants dentaires sont deux exemples de structures qui traversent les téguments.  

Alors que l’ancrage d’un implant dans l’os  est une condition préalable à sa stabilité, sa rétention à long terme semble dépendre de son attache épithéliale et conjonctive à la surface en titane. Il a été établi que  les tissus parodontaux (gencive et l’os alvéolaire) et les tissus  péri-implantaire présentaient de nombreux facteurs cliniques et histologiques communs.

  1. Aménagement des tissus mous
  2. Intérêt de l’aménagement tissulaire péri-Implantaire

En effet, la morphologie et la santé de la gencive péri-implantaire sont devenues des objectifs tissulaires majeurs, tant pour obtenir une meilleure intégration esthétique que pour faciliter l’hygiène et la maintenance.

L’intérêt prophylactique

 L’intérêt esthétique.

  1. aménagement tissulaire pré implantaire

En règle générale, ce stade est plutôt réservé à la reconstruction osseuse du site.

La raison principale d’éviter tout aménagement pré-implantaire est la difficulté de situer l’emplacement précis des futurs implants et de la difficulté d’appréhender l’évolution des tissus mous péri-implantaires, il faut éviter de réaliser des aménagements muco-gingivaux avant la mise en place des implants (selon GARDELLA et MATTOUT 1993).

Mais cela ne peut en aucun cas empêcher l’existence de quelques techniques d’aménagement tissulaires en phase pré-implantaire 

  • Désépaississement des tissus mous (mucoectomie
  • Elimination de l’accroissement gingival par mucoéctomie
  •   Elimination des brides et des freins
  •   Lambeau déplacé latéralement                                                                                                                                   
  •    Technique du rouleau
  • Lambeau déplacé apicalement    
  •    Greffe épithélio-conjonctif
  •    Greffe conjonctive enfouie
  1. Aménagement tissulaire au cours de l’implantation

Il  est possible de corriger le manque d’épaisseur à ce moment par une greffe de conjonctif enfoui. La technique employée est la même que celle utilisée en chirurgie muco-gingivale autour de dents naturelles 

Il existe encore la technique de Régénération papillaire de PALACCI P. : Lambeau déplacé avec pédicules proximaux

  1. Aménagement tissulaire après la mise en place de l’implant

Après la pose de l’implant et la reconstruction prothétique supra-implantaire, une réévaluation de la gencive péri-implantaire doit être faite. En effet, des modifications de cette gencive peuvent s’être manifestées depuis la mise en place de la restauration prothétique. Une réévaluation est donc conseillée, afin de définir les aménagements nécessaires autour de l’implant, pour retrouver un environnement péri-implantaire le plus proche de l’idéal 

  • Greffe épithélio-conjonctive
  • Reconstruction des papilles
  • Elimination des hypertrophies gingivales
  1. Aménagement des tissus durs
  2. Défauts  osseux  appliqués  à  l’implantologie

L’utilisation  d’implants  dentaires  en  réhabilitation  partielle  ou  totale  est  un  traitement  avec  une  bonne prédictibilité,  les  taux  de  survie  sont  supérieurs  à  90%  à  10ans.  Pour  autant,  malgré  les  nombreuses technologies  avancées  dans  le  domaine  de  l’implantologie,  la  quantité/disponibilité  osseuse  est  toujours le  pré  requis  nécessaire  pour  la  survie  de  l’implant  et  son  intégration  esthétique.  Les  défauts  alvéolaires sont  néanmoins  souvent  présents,  de  cause  traumatique,  pathologique,  infectieuses,  physiologique  d’une dent  non  remplacée  ou  suite  d’une  avulsion  complexe

  1. Les greffes osseuses

En chirurgie implantaire, l’apport osseux au maxillaire ou à la mandibule poursuit deux objectifs principaux : la réalisation d’un contour et d’un volume osseux satisfaisant ;   

La création d’un support mécanique de manière à faciliter la mise en place d’implants dans des conditions permettant leur ostéo-intégration.

  1. Aménagement de tissus durs avant l’implantation
  • Ostéotomie De Translation De Crête

Le but est d’augmenter la hauteur d’os en déplaçant coronairement la crête ostéotomisée. 

Elle s’associe à un matériel d’interposition dans l’espace ainsi créé : greffe os autologue (bloc cortical ou cortico-spongieux) ou biomatériau. Elle est indiquée en cas de crête large pour obtenir un gain de hauteur limité à quelques millimètres .

Aménagement tissulaire péri-implantaire

  • La régénération osseuse guidée

C’est un processus biologique qui permet la restauration du tissu osseux; Il est nécessaire de disposer d’une source de cellules ostéogéniques à proximité de la zone à régénérer. L’os possède une capacité naturelle de cicatrisation/régénération, La membrane joue un rôle de barrière en isolant les cellules ostéoprogénitrices ainsi que la matrice osseuse, d’une contamination par des cellules conjonctives (fibroblastes) et épithéliales 

  • Le comblement sinusien

L’abord chirurgical peut être latéral ou crestal. Le matériau de comblement peut être soit de l’os autogène d’origine extra-orale, de l’os autogène d’origine intra-orale, ou un biomatériau. Le choix de la procédure chirurgicale est guidé par la classification de Jensen qui s’appuie sur la hauteur d’os alvéolaire résiduel en regard du sinus maxillaire.

  • Distraction alvéolaire

La distraction ostéogénétique est définie comme étant le résultat d’une traction graduelle sur le tissu vivant. Cette traction crée une tension qui peut stimuler la formation osseuse et maintenir la régénération de ce nouvel os formé. La méthode consiste à induire la formation d’un os nouveau par l’application de contraintes. La contrainte est appliquée sur le tissu osseux par l’intermédiaire d’une vis sans fin qui provoque l’écartement progressif de deux fragments osseux entre eux 

  1. Aménagement au cours de l’implantation
  • Expansion De Crête

Le but est d’augmenter l’épaisseur de la crête. L’intervention consiste en une ostéotomie limitée à la corticale buccale (corticotomies) permettant une expansion de la crête par clivage après obtention d’une fracture en bois vert.

 Elle est indiquée en cas de crête haute mais insuffisamment épaisse. L’épaisseur minimale de la crête doit être d’au moins 3 mm pour permettre cette technique. Là aussi, les sections osseuses doivent être les plus fines possibles

  • Régénération osseuse guidée concomitante à la pose de l’implant dentaire
  • comblement sous-sinusien par voie trans-alveolaire
  • traitement des déhiscences et fenestration implantaire
  1. aménagement post implantaire
  • Lambeau d’accès/ostéoplastie 

Son objectif est d’éliminer ou, pour le moins, de réduire la poche péri-implantaire et de redonner aux tissus mous péri-implantaires une morphologie compatible avec un accès satisfaisant à l’hygiène orale. L’élévation d’un lambeau mucopériosté va permettre le nettoyage, et l’éventuel traitement, de la surface implantaire, l’élimination du tissu de granulation et une ostéoplastie si nécessaire 

  • Techniques de comblement/régénération

En présence de défauts péri-implantaires infra-osseux et de cratères, le recours à des techniques de comblement et/ou de régénération issues de la chirurgie parodontale peut laisser espérer une reconstruction, ne serait-ce que partielle, des tissus détruits par la pathologie péri-implantaire.

Aménagement tissulaire péri-implantaire

  Les dents de lait doivent être soignées pour éviter des problèmes futurs.
Les maladies parodontales peuvent entraîner un déchaussement des dents.
Les prothèses dentaires amovibles restaurent la fonction masticatoire.
Le fluorure appliqué en cabinet renforce l’émail des dents.
Les dents jaunies peuvent être traitées par un blanchiment professionnel.
Les abcès dentaires nécessitent souvent un traitement antibiotique.
Une brosse à dents électrique nettoie plus efficacement qu’une brosse manuelle.
 

Aménagement tissulaire péri-implantaire

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