PHENOMENES DE DENTITION MORPHOGENESE DES ARCADES DENTAIRES

PHENOMENES DE DENTITION MORPHOGENESE DES ARCADES DENTAIRES

PHENOMENES DE DENTITION MORPHOGENESE DES ARCADES DENTAIRES

1°/-Phénomènes de dentition :

l-1°/- Le développement de la dent : l’éruption la formation et l’éruption d’une dent Comportent plusieurs stades :

a)- Phase d’éruption passive: début de calcification de la couronne, puis achèvement de la couronne.

L’apposition osseuse, au niveau des corticales, augmente la distance entre le germe et le bord basilaire, mais le germe ne s’élève pas.

b)- Phase d’éruption active pré -fonctionnelle : au moment de la formation de la racine, la migration en direction de la crête d’arcade est plus rapide que l’apposition osseuse.

L’apparition de la couronne dans la cavité buccale ‘émergence) se produit après fusion de l’épithélium adamantin réduit et de l’épithélium buccal, ce qui formera la gencive attachée. c)- Phase de Mise en place fonctionnelle : (en totalement édifiée, l’apex est largement ouvert (dent immature).

2e stade : édification apicole complète (dent mature).

d)-Adaptation occlusale: en fonction des rapports établis avec les dents antagonistes. .

  1. °/ -Processus d’exfoliation des dents temporaires : la rhizalyse :

1er stade : résorption radiculaire de la dent temporaire, correspondant au début de la formation de la racine de la dent permanente sous-jacente.

2eme stade : chute de la couronne résiduelle.

  1. °/-Position respective des germes et des dents temporaires :

Le germe est situé en position apicole et linguale par rapport à la racine est résorbée en premier, ensuite, ensuite le germe se situe immédiatement en dessous de la racine de la dent temporaire qui se rhizalyse sur toute sa longueur.

Cette période s’étend sur 5 à 6 à partir de I la naissance. A la naissance, sauf exception rarissime (Louis XIV), aucune dent n’a fait son éruption. Jusqu’à 6 ans, les

phénomènes de dentition sont intimement liés aux phénomènes de croissance des maxillaires qui vont modifier les arcades dam; leur dimension et dans leur rapport.

a- Chronologie de l’éruption des  dents temporaires

Apparition d’une incisive centrale inférieure vers 6 mois 2 , en moyenne.

Tout retard (ou toute avance, mais moins significativement) entraîne la plupart du temps, une évolution retardée de la denture permanente ; la lame dentaire de remplacement des dents permanentes étant histologiquement liée à l’évolution de la lame dentaire primitive, génératrice des germes temporaires, sauf pour les molaires.

DentsIncisive L.Incisive L.Canine1èremolaire2èmemolaire
Eruption6 à 7moi7 à 9 mois11 ans 21 an2 ans

Vers 2 ans 2 , l’ensemble des dents temporaires a fait son éruption. Cette denture de 20

dents sera fonctionnelle pendant 4 ans, jusqu’à l’apparition de la première dent permanente.

b)-Développement des arcades dentaires temporaires :

Entre 2 ans j et 3 ans, les arcades temporaires sont entièrement constituées. Les dents présentent des points de contact par leur face proximale.

Entre 4 et 5 ans, le développement rapide des maxillaires, en fonction de la croissance, entraîne l’apparition de diastème entre certaines dents.

1-5°/-La  dentition permanente

Cette période s’étend de 6 ans à 18-20.ans Chronologie de l’éruption des dents permanentes


Dents
Inc.C.Inc.LCanine1ère.p.m.2èmeM.P1ère..mol2èmemol3ème mol
max7ans8 ans11ans9 ans10ans12ans12ans16à17
mandib7ans8ans10ans11ansans12ans12ans16à17

2°/-MORPHOSENESE DES ARCADES DENTAIRES :

La morphogenèse des arcades dentaires s’étale sur une vingtaine d’années. Elle comporte des phases d’activité, au cours desquelles apparaissent des groupes de dents t des phases de stabilité sans modifications apparentes de la denture.

2-1-DEFINITION :

a)-La longueur d’arcade : distance mesure à un moment donné, entre un point médian, tangent aux bords libres des incisives centrales inférieures ou supérieures et les points les plus distaux des deuxièmes molaires de lait, en denture mixte (ou les points les plus mésiaux des premières molaires permanentes, en denture permanente). Cette mesure représente la flèche de l’arcade dentaire. Elle peut être faussée par un mésio position unilatérale d’origine iatrogène ‘extraction d’une molaire temporaire).

b)-Le périmètre d’arcade dentaire : mesure de la courbe passant par les points les plus mésiaux des premières molaires permanentes, le milieu de la ligne d’arcade, les pointes des canines et les bords libres des incisives (sans tenir compte des malpositions localisées).

c)-La largeur d’arcade :

  1. Au niveau des canines : distance mesurée entre les pointes cuspidiennes.
  2. Au niveau des premières molaires : distance mesurée entre les cuspides centro- vestibulaire des dents de 6 ans.
  1. °/-Les différentes phases:

a)- Phase de constitution de la denture temporaire :

Cette période dure environ 2 ans ; l’apparition de la première dent temporaire se faisant en moyenne entre 4 et 6 mois. Séquence habituelle : incisives centrales, latérales, l ère molaire, canines, 2ème molaire. Baume distingue deux types d’arcades temporaires :

  • Arcades de type 1 : elles présentent des diastème simiens entre incisives latérales et canines maxillaires et entre canines et premières molaires mandibulaires.
  • Arcades de type 2 : sans diastèmes simiens.

b)- Phase de denture temporaire stable : cette période dure environ 4 ans, jusqu’à l’apparition des premières molaires permanentes ou l’expulsion d’une incisive centrale temporaire. A ce stade, on note habituellement des diastèmes interincisif (diastèmes de Bogue). L’absence de ces diastèmes est une’ présomption de dysharmonie dento- maxillaire.

c)- Phase de constitution de la denture mixte stable :

Apparition de la première molaire permanente, remplacement des incisives temporaires par les incisives permanentes.

Cette phase se situe en moyenne entre 6 et 8 ans. Le déficit d’espace pour la mise en place des incisives permanentes sur une arcade  dentaire % trop  petite  sera  compensée par trois mécanismes :

  • Un mécanisme dentaire : utilisation des diastèmes inter incisif et des diastèmes simiens ;
  • Une augmentation de la largeur, d’arcade par une vestibulo- version accentuée des incisives permanentes par rapport aux incisives temporaires ;
  • Un élargissement dû à la croissance : augmentation de la largeur inter canine (3 mm) au cours du remplacement des incisives. Eruption de la dent de 6 ans : fermeture des espaces simiens :
  • Arcades de type 1 : rapport cuspide des dents de 6 ans inférieure se retrouve en mésioclusion (diastème simien inférieur plus important que le supérieur.
  • Arcade de type 2 : rapport cuspide à cuspide des dents de 6 ans.

Cette phase est particulièrement importante dans la constitution des arcades dentaires. Si un seul mécanisme de compensation ne donne pas le supplément de place nécessaire, les incisives permanentes présentent des malpositions et des malocclusions divers.

Séquence d’éruption : 1, 6, 2 à la mandibule ; 6,1,2 au maxillaire.

d)- Phase de denture mixte stable : cette phase dure de 2 à 36 ans, de la mise en place fonctionnelle des incisives permanentes au début de la mobilité des premières molaires temporaire ou de canines temporaires. Elle se caractérise par une stabilité dimension, elle des arcades dentaires (période privilégiée pour les traitements précoces orthopédiques).

e)- Phase de constitution de la denture adolescente : au cours de cette période, les canines et prémolaires permanentes évoluent. Cette phase dure en moyenne 2 à 3 ans. Elles se caractérise par : des séquences d’éruption très variées, des rythmes d’apparition parfois différentes entre les deux maxillaires et entre deux hémi maxillaires, des phénomènes de compensation qui peuvent se trouver modifiés par la séquence d’éruption.

Parfois, la dent de 12 ans fait son éruption avant le remplacement des dents intermédiaires. Dans ce cas, les phases 5, 6 et 7 se trouvent réunis en une seule.

* Phénomènes de compensation dus a la croissance :

Sens sagittal ‘. il existe une deuxième avancée des incisives, comparable à celle observable au cours de la phase de constitution de la denture mixte ;

Sens transversal ( d’après Moorrees) :

A la mandibule : la distance inter canine est fixée après l’éruption des incisives permanentes ; Au maxillaire : augmentation de la distance inter canine. •»

* Compensation dentaire :

∑ I diam. M. D

V + IV + III > 5 + 4+3 V + IV + III > 5 + 4+3

M = 0,9 mm par hémi- arcade, au maxillaire M = 1,7 mm par hémi- arcade, à la mandibule.

Ce « crédit d’espace » constitue l’espace de dérive mésiale (Lee- way-U.S.). Cette différence est proportionnellement plus importante chez les filles.

Utilisation du crédit d’espace :

En moyenne, les premières molaires permanentes présentent, en denture mixte, des rapports de cuspide à cuspide ou une légère mésio- clusion de la première molaire inférieure – ce qui correspond soit à un plan terminal rectiligne, soit à un plan terminal à marche mésiale. Après la chute des deuxièmes molaires temporaires, les premières molaires se déplacent mésialement. Cette « dérive mésiale » physiologique, plus importante à la mandibule, sera utilisée pour l’établissement d’une occlusion molaire de classe I. Le périmètre d’arcade en sera raccourci d’autant, c’est-à-dire de 1,7 mm X 2, à la mandibule, en moyenne. Des malpositions mineures du secteur incisif pourront parfois être améliorées ou supprimées lors du remplacement des molaires temporaires, particulièrement si les points de contact inter incisifs et incisivo- canins sont favorables.

Par ailleurs, l’organisation des arcades est conditionnée également par la séquence d’éruption des dents postérieures. Le processus de remplacement des dents postérieures dur en moyenne une année avec des variations très importantes.

Les modifications accompagnent ce remplacement sont fréquemment asymétriques.

  • Les différentes séquences d’éruption des prémolaires et canines (Van der Linden) : on constate une grande variabilité, encore plus marquée chez les garçons : :
  •  A la mandibule :
  • séquence (3,4)5 : la canine puis première prémolaire évoluent simultanément, avant la deuxième prémolaire permanente ;
  • séquence 3(4,5) : canine* puis première et deuxième prémolaire simultanément
  • séquence 3, 4,5 : les dents postérieures évoluent l’une après l’autre ;
  • séquence 4, 3, 5,7 : séquence la plus favorable.
  •  Au  maxillaire :
  • (3; 4,5) : les dents évoluent simultanément ;
  • 4(5,3) : les deuxièmes prémolaires et canines évoluent simultanément ;
  • 4, 5,3 : les dents postérieures évoluent l’une après l’autre, séquence la plus  favorable.

f)-Phase de denture adolescente stable : canines et prémolaires évoluées (traitements orthodontiques).

g)- Phase de denture adulte Jeune : deuxièmes molaires évoluées (traitements orthodontiques).

h)- Phase de constitution de la denture adulte jeune : évolution des 2èmes molaires permanentes.

i)- Phase de constitution de la denture adulte complète stable : évolution des 3èmes molaires permanentes.

j)- Phase de denture adulte complète stable : les Sèmes molaires évoluées.

3°/ L’évolution des arcades dentaires

3-1°/-Evolution du périmètre d’arcade :

  • Au maxillaire : légère augmentation entre 5 et 18 ans : 1,3 mm pour 1er; garçons 0,5 mm pour les filles.
  • A la mandibule : diminution entre 6 et 18 ans . 3,4 mm pour les garçons, 4,5 mm pour les filles, pour une arcade, dans sa totalité (Moorres).

Les variations individuelles sont très importantes en fonction des rapports, denture temporaire denture permanente, de la séquence d’éruption et des proportions relatives entre les deux dentures.

En conclusion :

Le périmètre d’arcade se modifie surtout en fonction de la dérive mésiale. Par ailleurs, le redressement lingual des incisives, à la fin de la croissance, a encore tendance à réduire tardivement cette dimension.

3 2°/Evolution de longueur d’arcade :

  • mesure relativement stable en denture temporaire.
  • accroissement au moment dô l’évolution des incisives (M=2,2mm au maxillaire, 1,3mm à la mandibule) ;
  • diminution beaucoup plus importante au moment du remplacement es molaires temporaires (dérive mésiale) ; s
  • diminution tardive, due au redressement des incisives inférieures qui deviennent plus droites sur leurs bases osseuses, particulièrement en.cas de croissance de type rotation antérieure.

Exemple : après 15 ans, diminution de 0 à 2,3mm.

Au total, les variations de la longueur d’arcade sont comparables à celles du périmètre d’arcade. C’est entre 4 et 6 ans, et entre 10 et 14 ans, que ces variations se produisent.

3-3/°- Variations de la largeur d’arcade :

II se produit une apposition osseuse constante au niveau des corticales externes :

  • au maxillaire :

Accroissement de 5 à 8 ans et 1/2;

Diminution, avant l’éruption des canines vers 10 ans.

  • A la mandibule : en moyenne, la distance entre les canines est stable après leur mise en place fonctionnelle.
  • Au niveau des prémolaires et molaires mandibulaires : on constate une augmentation après 6 ans.

Cette augmentation est en moyenne de 1,9 mm jusqu’à 13 ans. Elle est suivie par une légère diminution. Augmentation de largeur moyenne, de 6 à 18 ans:

  • entre les canines supérieures : + 5mm

-entre les première molaire supérieure : +4mm

  • entre les canine mandibulaires : +3mm
  • entre les première molaire inférieure: +2mm

D.S+3mm

ETABLISSESMENT DE L’OCCLUSION

Insisive C.Insisive L.Canine1ère molaire2èmemolaire
Vise en place du3ème
DU 2èmemois de la V.I.U
Achèvement e lacouronneDu 4ème au5èmemois de la VIA5èmemois VIU(VI) avant le 5ème mois7èmeVIA MOIS
Achèvemente la couronne
3 à 4 mois

3à5 mois

9 à mois à1 an

6 à 9mois

1AN

1/-Denture temporaire :

  1. °/-Chronologie d’éruption
Achèvemente la couronne3 à 4 mois3à5 mois9 à mois à1an6 à 9mois1AN
Eruption6 à 7 mois7 à 9mois1an 1/21an2an
Achèvement de la racinecomplète2 ans et 2 ans 1/2
Vers 2ans

3ans

2et 3ans
Entre3 et 4 ans
  1. °/-agencement intra –arcades :

La forme des arcades temporaire .on observe fréquemment des diastèmes inter incisifs est pratiquement assimilable à un demi – cercle

Les dents sont implantées verticalement le plant d’occlusion est plat.

  1. °/-Relations inter arcades :

L’occlusion est du type occlusion engrénante : une dent est en rapport d’occlusion avec deux dents antagonistes, sauf les incisives centrales mandibulaires et les deuxièmes molaires maxillaires, cette règle admettant quelques exceptions au niveau des dents latérales : L’engrènement est peu marqué, le recouvrement incisif est faible ou bout à bout.

A ce stade, les canines sont mésialées d’une |- dent par rapport aux supérieures

  1.  le plan terminal : il décrit les rapports antéropostérieures des faces distales des .deuxièmes molaires temporaires maxillaires et mandibulaires :

Plan terminal à marche mésiale (disposition la plus classique) : face distale de la deuxième molaire temporuire mandubilairemésialeé.

Plan terminal droit : rapport cuspides à cuspides

Plan terminal à marche distale : face distale de la deuxième temporaire mandibulaire distalée.

Ces différents types de rapports préfigurent les relations qui s’établiront entre les premières molaires permanentes ; la disposition à marche mésiale étant la plus favorable à des relations ultérieures de classe I d’Angle, en denture adulte.

  1. Les rapports des canines temporaires : ils préfigurent les rapports des canines adultes C’est surtout à ce niveau que doivent être analysés les rapports antéropostérieurs en denture mixte.

Par ailleurs, les canines temporaires présentent à partir de 5-6ans une abrasion physiologique.

1-4)/- Rôle de la denture temporaire :

Elle a un triple rôle :

  • Assure la fonction de mastication de l’enfant.

Contribue un développement de la dimension verticale antérieure. Préserve l’espace des dents permanentes et guide leur éruption.

  • Denture mixte :
  1. °/ Chronologie d’éruption :

Les dents permanentes apparaissent en raison d’une dent par hemi-arcade et par an, tandis que pendant le même temps les dents temporaires connaissent un phénomène de résorption radiculaire.

  1. °/-caractéristique de l’occlussions en denture mixte :

Les rapports vestibulo-lingual et verticaux sont pratiquement les même qu’en denture temporaire avec un engraissement un peu plus profond du la profondeur des sillons des dents permanentes et à la chute des dents lactéales

On note aussi une augmentation du recouvrement de 8 à 10 ans ensuit il diminue vers 11à12 ans

3°/-Denture permanente :

  1. /)- Chronologie d’éruption :
Incisi ve C.Incisi ve L.canine
Misse en place du germVers le 5èmemois VIANISSAN CE9-12MOIS4 ème MOIS VIA9-12mois5ans
Début de minéralisation3mois6mois6 à9mois2ans3ansnaissance2ans 127 à 10ans
Achèvement e la couroune4 à 5 ans5ans6ans6à7 ans6 à 8 ans3à4 ans 8 ans8ans13à15ans
Eruption6à7 ans7à8 ans s11à12ans10à12ans11à12ans6 vers12à13v ers6ansansAparir 17 ans
AchèvementVers 10 ansVers 10ans13 à 15ans13 ans14 ans9à ans 10ans15 ans18ans
  1. °/-agencement intra arcades :

a) dans le plan antéro –postérieure : l’orientation axiale des unité dentaire ; de la courbe an la dernière molaire ;d »termine des courbes traduisant la cantus des arcades dentaire .

-A la mandibule les cuspides vestibulaire des dents cuspides déterminent une courbe à concavité supérieure ; a la courbe e Spee qui naît au sommet de la canine et suit la ligne des cuspides vestibulaire .

-Au maxillaire : les cuspide vestibulaire des dents cuspides sont disposée selon une courbe à convexité inférieure.

b)-Dans le plan transversale : l’orientation vestibulo –linguale des unités dentaires détermine la courbe de Wilson ou courbe de compensation

  • Au maxillaire : les tables occlus ales sont orientées du côté vestibulaire, les axes des dents étant progressivement basculés vestibulaire ment et les apex linguales.
  • A la mandibule : à l’inverse, les tables occlusales sont orientées linguale ment, les axes des dents étant progressivement basculés lingualement.
  • Au maxillaire, et à l’inverse à la mandibule, les tables occlusales sont d’autant plus orientées vestibulairement que les dents sont plus postérieures (disposition hélicoïdale).

la zone de contact les élément essentiel de la l’agencement d’une arcade dentaire idéale,c’est la zone de contact proximale qui assure la continuité de cette arcade.

  • Les espaces inter proximaux : cette zone ce contacte détermine la création d’embrasures, c’est- à- dire d’espaces en forme de pyramide entre deux dents voisines. Cependant, l’existence ou non de contacts dentaires sera fonction de la dimension des dents et de la proportion relative arcade alvéolaire et denture ; l’existence de diastèmes ne constituant pas en soi un facteur pathogène, si d’autre part, les agencements intra arcades et les relations inter arcades sont satisfaisants.
  • Les crêtes proximales : en fonction des éléments précédents, les crêtes marginales de deux dents collatérales doivent se situer au même niveau et présenter dis versant externes avec une même inclinaison (règle de symétrie des embrassures).

d)- Courbe d’arcade : les bords libres et les cuspides vestibulaires dessinent le courbe de l’arcade dentaire qui sera déterminée par la morphologiedes bases osseuses et l’équilibre neuromusculaire.

  1. °/Relations inter arcades idéales :

3-3 -1 ° / – Relations statiques : L’occlusion vers de type engrenant :

a)-Dans le sens vestibule lingual : l’arcade maxillaire est plus large et plus longue que l’arcade mandibulaire. Il existe un surplomb vestibulaire des dents maxillaires par rapport aux dents mandibulaires, d’une valeur moyenne de 2 mm au niveau des incisives, qui montre une diminution progressive dans le sens mésio-distal.

Le recouvrement incisif dépend d’une interaction le facteur anatomique et fonctionnels qui concourent à l’équilibre interincisif, le surplomb et le recouvrement incisif étant liés l’un à l’autre. Le recouvrement des dents mandibulaires par les dents maxillaires, dans les secteurs latéraux, dépend de la hauteur des cuspides et de la profondeur des fosses. Il se réduit progressivement dans le sens mésio-distal.

Cette disposition est nécessaire pour permettre des conditions de simultanéité des contacts dentaires au cours de la fermeture.

Ces rapports conduisent les dents à s’articuler dans le sens vestibulo-lingual de la façon suivante : cuspides vestibulaires mandibulaires en relation avec le sillon mésio-distal maxillaire et cuspides linguales maxillaires en relation avec le sillon mésio-distal mandibulaire.

Du côté lingual, les cuspides linguales présentent également un surplomb par rapport aux cuspides linguales maxillaire.

b)-Dans le sens mésio distal : les dents mandibulaires sont en mésiocclusion d’une demi cuspide par rapport aux dents maxillaires, ce qui correspond à la définition des cas de la classe I d’Angle. /Ainsi une 8ent s’articulera avec deux dents antagonistes; sauf les incisives centrales mandibulaires et les troisième molaires maxillaires.

  • Au niveau vestibulaire les dents maxillaires recouvrent les dents mandibulaires.
  • Au niveau  lingual :  les dents mandibulaires recouvrent les dents maxillaires

c)-Rapport d’occlusion en intercuspidie maximale ( I.C.M.) :

L’inter-cuspidie maximale est une situation dans laquelle les dents des deux arcades présentent un maximum de points de contacts. Les surfaces occlusales étant convexes, les points de contacts sont punctiformes, aussitôt après la phase de constitution de la denture adulte jeune, puis deviennent progressivement des surfaces d’appui avec l’âge. L’agencement des rapports d’occlusion correspond à des relations de la classe I d’Angle, en I.C.M. et des rapports cuspides embrassures des faces vestibulaires des dents cuspides et cuspides fosses centrales ou marginales, au niveau lingual.

3-3-2/ Relations cinétiques :

La relation centrée : constitue, pour l’orthodontiste, la position de référence la plus satisfaisante, en raison de sa précision de détermination et de sa fiabilité.

Cette relation centrée articulaire doit coïncider à peu près avec l’I.C.M. (pas plus de 1 mm de décalage entre R.C et I.C.M. dans le sens sagittal).

Les critères de fonctionnement idéal au cours des différentes excursions :

a)- Guidage inférieur satisfaisant : les crêtes marginale concaves des incisives maxillaires, par leur inclinaison, le surplomb eï le recouvrement incisif, par leur importance, déterminent la pente incisive.

b)-bésocclusion postérieure : en bout à bout incisif, en rapport avec un minimum d’ouverture buccale et un espace de ! à 2 mm entre les molaires. Ceci étant fonction de la pente incisive et de la pente condylienne (rappel : la pente condylienne correspond à l’inclinaison en versant distal du condyle temporal).

c)-Mouvement de latéralité: pas de contact du côté non Travaillant et protection canine du côté travaillant, ces dents assurant seules la désocclusion.

PHENOMENES DE DENTITION MORPHOGENESE DES ARCADES DENTAIRES

La prévention des caries repose sur une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et des visites régulières chez le dentiste. La maîtrise des techniques d’anesthésie locale est essentielle pour assurer le confort du patient lors des soins. L’imagerie dentaire, comme la radiographie panoramique, permet un diagnostic précis des pathologies buccales. Les étudiants doivent comprendre l’importance de la stérilisation pour prévenir les infections croisées en cabinet. La restauration dentaire, comme les composites ou les couronnes, exige une précision technique et un sens esthétique. Les praticiens doivent rester informés des avancées en implantologie pour proposer des solutions modernes aux patients. Une communication claire avec le patient renforce sa confiance et favorise l’adhésion au plan de traitement.  

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