LESIONS CARIEUSES (Radiologie)

LESIONS CARIEUSES (Radiologie)

LESIONS CARIEUSES (Radiologie)

I. DÉFINITION

La lésion carieuse est un symptôme, visible ou non, cliniquement et/ou radiologiquement.
Le processus carieux invisible est l’interaction du biofilm de la plaque avec les tissus durs dentaires.

II. CLASSIFICATION DES CARIES : Selon site anatomique

  • Caries des puits et les fissures
  • Caries des surfaces lisses
  • Caries amélaires
  • Caries radiculaires
  • Caries primaires sur surface non restaurées
  • Caries secondaires ou récurrentes se développant le long des joints de restaurations
  • Caries résiduelles : tissus déminéralisé laissé en place avant de restaurer la dent

III. MOYENS DE DIAGNOSTIC

  1. La radiographie rétrocoronaire (ou bite-wing) :
    • Classée parmi les techniques qui peuvent apporter au praticien le maximum d’information.
    • Utilisant à la fois les films et les capteurs numériques (capteurs solides et ERLM) comme récepteurs.
    • Les films argentiques et les écrans phosphores sont préférés.
    • La précision et l’orientation du rayon incident font du radiogramme rétrocoronaire le cliché de choix pour le dépistage précoce de la carie, en particulier au niveau des faces proximales.
    • La carie proximale est détectable quand la déminéralisation atteint 30% à 40%.
  2. Panoramique dentaire :
    • La meilleure visualisation des lésions carieuses par augmentation des contrastes.
    • La mise en évidence des atteintes superficielles de l’émail ainsi qu’une évaluation quantitative des densités par radiométrie.

IV. ASPECT RADIOGRAPHIQUE DES LÉSIONS CARIEUSES

Les lésions se traduisent par une radio clarté, il faudra préciser :

  • Site
  • Taille : Le volume de la lésion est souvent plus important cliniquement que celui évalué à l’examen radiographique.

Autres aspects radiographiques :

  1. Caries résiduelles :
    • Le tissu déminéralisé peut rester en place : radio clarté sous la restauration.
  2. Radiodensité des restaurations adhésives :
    • Identification des lésions carieuses radioclaires très limitées attenantes à ces matériaux (systèmes adhésifs) peut être difficile ou impossible.
  3. Translucidité cervicale (effet burn-out cervical) :
    • Ombre translucide s’observe fréquemment au niveau de la région cervicale des dents, le long des surfaces proximales.
    • C’est un artefact créé par l’anatomie des dents et la pénétration variable du faisceau de rayons X.

V. CONTRÔLE

La consultation se termine par une radiographie de la dent concernée par l’étude.

VI. RECOMMANDATIONS

  1. En présence d’un risque carieux élevé, les contrôles radiographiques peuvent être réalisés à un intervalle minimum de 6 mois jusqu’à ce que le risque carieux diminue.
  2. Si le risque carieux est modéré, un intervalle minimum de 12 mois entre 2 examens radiologiques est recommandé.
  3. Si le risque carieux est faible, seuls des clichés rétro-coronaires sélectifs initiaux des dents suspectes cliniquement doivent être réalisés.

Des intervalles de contrôle doivent être appliqués :

  • Un intervalle minimum de 12 à 18 mois en phase de denture temporaire ou mixte.
  • Un intervalle de 24 mois en phase de denture permanente.

VII. LIMITES DE LA RADIOLOGIE

  • Si un matériau est déjà sur la dent (amalgame ou composite), il est très radio-opaque à la radio. Une carie qui se trouve un peu en dessous, même si elle est plus radio-claire que la dent, ne se voit alors pas forcément à cause du contraste de clarté entre la dent et la restauration.
  • L’image d’une déminéralisation débutante peut être masquée par la densité radiologique de l’émail surimposé au cours de la projection des rayons X sur le film.

VIII. CONCLUSION

Le diagnostic précoce des lésions initiales est très important pour pouvoir instaurer au temps optimum la thérapeutique adaptée permettant de réminéraliser ces lésions.
De ce fait, le praticien dans sa pratique quotidienne doit se doter des moyens lui permettant de diagnostiquer à temps ces lésions.


À défaut, l’examen clinique complété par un bilan radiographique rétrocoronaire fournit une aide non négligeable pour peu que le praticien soit bien entraîné à cet exercice.


  • Lésion carieuse au niveau du joint d’une restauration (secondaire ou récurrente)
  • Lésion carieuse occlusale s’étendant à la dentine. Pas de zone de translucidité amélaire apparente
  • Lésion carieuse vestibulaire/linguale
  • Lésion carieuse radiculaire

LESIONS CARIEUSES (Radiologie)

  Une bonne hygiène bucco-dentaire repose sur un brossage biquotidien, l’utilisation de fil dentaire et des visites régulières chez le dentiste.
Les caries dentaires, causées par les bactéries de la plaque, peuvent être prévenues par une alimentation pauvre en sucres et un apport en fluorure efficace.
Le diagnostic précoce des parodontites permet d’éviter la perte osseuse et la mobilité dentaire grâce à des traitements ciblés.
Les implants dentaires offrent une solution durable pour le remplacement des dents manquantes, sous réserve d’un support osseux suffisant.
L’anesthésie locale en dentisterie doit être parfaitement maîtrisée pour optimiser le confort du patient et minimiser les risques.
Les malocclusions relèvent souvent de l’orthodontie, mais exigent un bilan clinique et radiographique approfondi avant intervention.
La prise en charge de l’anxiété en cabinet dentaire implique une approche psychologique adaptée et, au besoin, des protocoles de sédation appropriés.
 

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