Etude diagnostique des dents incluses

Etude diagnostique des dents incluses

Etude diagnostique des dents incluses

L’éruption dentaire

mise en place des dents chronologie assez régulière.

Ce phénomène peut être facteurs d’ordre local ou général,

anomalies d’éruption parmi lesquelles dentaire qui, par sa fréquence et les entraîne, constitue un chapitre importante

Actuellement, plusieurs moyens d’investigations disposition du praticien orthodontiste et dont est de bien connaître l’anomalie et de la traiter.

  • Une dent retenue est incluse

n’est pas en communication

  • Une dent retenue est enclavée si

est ouverte partiellement ou totalement buccale.

Causes générales

Bien que les causes locales soient le plus souvent à l’origine d’inclusion dentaire, les facteurs héréditaires, notamment, peuvent jouer un rôle prédisposant dans l’existence de certaines inclusions tout en étant très étroitement liés aux effets du milieu environnant.

Causes générales

Facteurs héréditaires et congénitaux :

Les cas d’inclusions multiples peuvent être une manifestation de certaines déficiences congénitales .

Causes générales

Facteurs endocriniens, vitaminiques et nutritionnels et maladies infectieuses

  • Hypothyroidisme
  • Hypoparathyroidisme
  • Carence en vitamines A et D
  • Syphilis
  • Tuberculose

4-Etiopathogénie

4.1- Causes générales:

4.1.4- Facteurs endocriniens, vitaminiques, nutritionnels et maladies infectieuses :

✔ Certains troubles endocriniens comme l’hypothyroïdie, l’hypoparathyroïdie ou encore l’hypopituitisme sont responsables d’une perturbation de la croissance (ralentissement) ainsi que d’un retard d’ éruption.

La vitamine C indispensable à la collagenèse l’est également à l’éruption normale des dents. Les carences vitaminiques essentiellement A et D ont un effet ralentisseur en relation avec le rachitisme.

✔ Certains auteurs témoignent la réduction des dimensions du complexe

dento-maxillaire chez l’homme moderne. L’alimentation devenue plus molle et moins fibreuse, la croissance des maxillaires est moins stimulée au cours de la mastication.

Les maladies infectieuses comme la syphilis ou la tuberculose peuvent

être à l’origine de rétentions dentaires.

Facteurs phylogénétiques

L’augmentation de la dysharmonie dentomaxillaire par réduction de l’espace disponible sans diminution des dimensions du matériel dentaire favorise les troubles éruptifs.

Causes locales

Certaines causes locales dépendent du germe lui-même :

⮞Dystopies dentaires : ce sont des malpositions ou des mauvaises orientations primitives.

Certaines causes locales dépendent du germe lui-même :

⮞Dysmorphies : elles peuvent être isolées sous forme de malformations dentaires coronaires ou radiculaires ou d’anomalies de taille.

Certaines causes locales dépendent du germe lui-même :

⮞Anomalie d’éruption : l’absence d’éruption peut être d’origine embryologique par insertion anormale du gubernaculum sur le sac péricoronaire; la racine et la couronne terminent leur développement sans que le chemin d’éruption ne se trace.

D’autres sont liées à l’environnement du germe :

Obstruction du chemin d’éruption :

– Par obstacle osseux lié à une avulsion précoce de la dent temporaire.

D’autres sont liées à l’environnement du germe :

Traumatismes : un traumatisme du bloc incisivocanin dans la jeune enfance peut être à l’origine d’une destruction partielle du follicule suivie d’une ankylose.

Ankylose : phénomène mal connu, se traduit par une disparition plus ou moins complète du ligament dentaire

L’insuffisance de volume disponible sur l’arcade :

peut découler d’une étiologie primaire squelettique ou dentaire ou secondaire par dérive mésiale spontanée .

Des facteurs iatrogènes au cours des thérapeutiques orthodontiques :

peuvent prendre une part active en modifiant une direction d’éruption ou en effectuant un blocage mécanique.

Interrogatoire :

⮞L’interrogatoire va permettre de recueillir d’éventuelles prédispositions familiales aux inclusions ou d’autres facteurs héréditaires tels que les agénésies.

⮞des antécédents traumatiques dans cette région.

⮞L’anamnèse médicale doit cerner les antécédents pathologiques et dentaires ainsi que d’éventuelles contre indications à un traitement chirurgico-orthodontique.

Examen clinique :

L’examen clinique permet un dépistage de l’anomalie.

Examen exobuccal

Les signes exobuccaux de l’inclusion sont rares et relativement discrets

Examen endobuccal

La symptomatologie peut parfois être discrète et nécessite un

examen rigoureux et une grande attention aux signes prémonitoires des inclusions.

l’anomalie est souvent détectée précocement par des parents inquiets de ne pas voir « sortir la dent »

Rétention des canines :

Contrairement au bloc incisif, la rétention canine se découvre souvent tardivement et fortuitement.

Au niveau de la région alvéolaire :

Possibilité chez l’adulte d’algies liées à la lyse des dents voisines avec atteinte pulpaire ou d’accidents infectieux type péricoronarite.

Rétention de molaires :

Les rétentions résultent très souvent d’obstacles mécaniques .

Examens radiologiques:

Actuellement, les moyens d’investigation mis à notre disposition peuvent répondre à toutes nos interrogations dans le cadre des dents incluses. les clichés classiques répondent dans la grande majorité des situations à notre attente.

L’examen panoramique :

Cette radio présente l’avantage d’assurer un examen général des dents, des mâchoires et des structures osseuses environnantes.

nous obtenons des indications

  • sur la position de la dent: profondeur de l’inclusion (basse ou haute),
  • sur l’orientation générale de la dent
  • sur ses rapports avec les dents voisines

La téléradiographie de profil :

5-Diagnostic+

5.3- L’examen radiologique :

  1. – les examens radiographiques à la dispoisition de l’orthodonLtaistetéléradiographie de profil « norma

latéralis »

Permet de lever le doute sur une agénésie probable de la dent (rare pour une canine maxillaire). Cependant, la superposition des structures et des dents des deux maxillaires rend la lecture difficile.

Les clichés rétroalvéolaires :

Le cliché rétroalvéolaire permet de préciser:

  • la forme et l’anatomie de la dent incluse
  • l’existence d’une ankylose

Règle de Clark

Lorsque 3 objets sont alignés dans l’axe du rayon principal.

Les clichés occlusaux :

Ce sont des radiographies intrabuccales où le film dentaire (5,5 x 7 cm) est placé sur l’arcade dentaire, parallèlement au plan occlusal.

5.3- L’examen radiologique :

  1. – les examens radiographiques complémentaires

: Les clichés occlusaux

La méthode

L’incidence dysocclusale latérale de Pasquet et Tridon (droite ou gauche) : le rayon toujours oblique est latéralisé à hauteur du rebord orbitaire inférieur. Le rayon principal est orienté vers le centre du film avec une angulation de 60°, 2 cm au-dessous du canthus externe de l’oeil. Cette incidence est très intéressante pour visualiser l’ensemble de la dent incluse et ses rapports antéro-postérieurs avec les incisives.

5.3.2– les examens radiographiques complémentaires

:

Cette incidence est utilisée surtout pour la localisation topographique de la 3ème molaire mandibulaire incluse par rapport au nerf dentaire inférieur. Elle est indiquée lorsque la radiographie panoramique révèle une superposition des apex des dents de sagesse sur la clarté du canal dentaire. La

« face basse » détermine la situation vestibulaire ou linguale et la distance respective canal dentaire – apex de la 3ème molaire. Bien que le canal mandibulaire soit fréquemment retrouvé sur le versant lingual des racines de la DDS, la précision de cette incidence   permettra   d’éviter   d’éventuel

Tomographie – scanner – reconstruction tridimensionnelle :

Grâce aux logiciels modernes de reconstruction, à partir des coupes réalisées dans les trois plans de l’espace, nous allons obtenir des reconstitutions tridimensionnelles.

5.3.2– les examens radiographiques complémentaires

: (dentascan)

✔ Localisation précise de la dent dans l’espace.

✔ Précision des rapports anatomiques entretenus avec les structures de voisinage (dent adjacente, canal palatin antérieur, fosses nasales, sinus maxillaire, canal dentaire inférieur…).

✔ Localisation d’obstacles (dent surnuméraire, odontome…).

✔ Bilan osseux des complications (kyste).

✔ Mise en évidence des résorptions

5.4- L’examen des moulages :

L’étude des moulages, arcades séparées, nous informe sur la forme de l’arcade, sa largeur, sa longueur et permet de mesurer la place disponible et d’évaluer la DDM. L’étude des moulages en occlusion complétée par l’analyse céphalométrique permet une analyse tridimensionnelle, la connaissance complète de la dysmorphose. L’orthodontiste évaluera ainsi la possibilité de recréer de  l’espace  pour  la  mise  en  place orthodontico-chirurgicale de la dent incluse sur l’arcade.

Diagnostic différentiel:

□ Par opposition au diagnostic positif, il convient de différencier :

  • l’agénésie
  • les dents retenues enclavées
  • un retard d’évolution
  • une avulsion iatrogène

6-Diagnostic

Les dents retenues enclavées : la dent peut être invisible à l’examen clinique, mais les examens radiologiques permettent de mettre en évidence une communication entre le sac péricoronaire et le milieu buccal .

Un retard d’évolution : l’âge dentaire sera déterminé par l’étude du stade radiculaire .

✔  LUane avruélisnicolnusiaiotrnogènoeu.

réingresion :

relativement peu fréquente, elle résulte de l’enfoncement progressive dans l’os maxillaire d’une dent de lait (généralement la 2ème molaire déciduale) sous la poussée mécanique de la 1ère molaire permanente en mésiogression coronaire et de la 2ème prémolaire en distoversion coronaire. La réinclusion   est   rendue   possible   par

L’inclusion dentaire surajoutée à un contexte globale. Une connaissance

avec une analyse précoce clinique autoriser à poser préventivement thérapeutiques simples.

Chambas. C : Désinclusion

Delsol.L : Canines et incisives

Favre De Thierrens. C : inclusion dentaire Korbendau.J M : Le traitement orthodontique et chirur

Patti. A incluses Quintessence

Korbendau.J M : L’extraction de la dent de sagesse

X.Korbendau Quintessence international 2001

Kornhauser : traitement de canines incluses par une force palato-occlusale

Ngan AJO V3 N1 janvier 1997

Sinha : traitement de

Nanda mandibulaire

Z.Ismaili-K.Ennibi Actualités

dégagement des canines

Flaggada : traitement des dents incluses

Aquate : dégagement chirurgical d’une canine incluse

orthodontique www

Incisives incluses www.dentalspace.com

Etude diagnostique des dents incluses

  Le dentiste examine les caries et propose des soins adaptés.
L’orthodontiste conseille souvent le port d’un appareil dentaire pour les enfants.
Une infection dentaire peut nécessiter l’intervention d’un endodontiste.
Le parodontiste traite les maladies des gencives comme la parodontite.
L’hygiéniste dentaire effectue le détartrage et enseigne les bonnes techniques de brossage.
Le chirurgien-dentiste réalise des extractions et pose des implants.
Le prothésiste dentaire conçoit des prothèses sur mesure pour restaurer les dents abîmées.
 

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