Examen clinique et analyse occlusale

Examen clinique et analyse occlusale

Examen clinique et analyse occlusale

Introduction

  • L’occlusion dentaire est un état statique correspondant à tous les états possibles d’affrontements réciproques de deux arcades dentaires.
  • Il existe un grand nombre de positions mandibulaires d’occlusion parmi lesquelles la
  • plus stabilisante est l’occlusion d’intercuspidie maximale (OIM).
  • Cette OIM constitue, physiologiquement, une position mandibulaire de référence où le rapport dentaire se caractérise par le maximum de contacts interarcades.

L’ EXAMEN CLINIQUE :

L’examen clinique de l’appareil manducateur permet au praticien de dépister d’éventuels algies et dysfonctionnements de l’appareil manducateur. .

  • L’interrogatoire et l’anamnèse du patient qui doivent permettre de se renseigner sur :
  • Nom, l’âge, le sexe, L’activité professionnelle et la situation familiale du patient.
  • Le motif de consultation.
  • Létat de santé du patient et ses antécédents (maladies rhumatismales,

hyperlaxité Ligamentaire…)

  • Etat psycho-social (la timidité ou l’état de stress du patient)
  • Mode de vie du patient permet de déceler des parafonctions qui peuvent être

considérées comme facteurs étiologiques de dysfonction (serrer les dents la nuit

? la journée, grincement des dents….)

  • -Examen de la posture de la tête et éventuellement des douleurs de dos qui

traduisent des problèmes de posture pathogène (violoniste, standardiste…)

2 -Recherche de traumatisme direct ou indirect Les antécédents chirurgicaux ( avulsion de dents de sagesses sous anesthésie locale (ouverture buccale prolongée) ?

  1. Egalité des étages de la face
  2. Une asymétrie faciale.

les dysmorphoses maxillo-mandibulaires et condyliennes sont évaluées.

L’ANALYSE OCCLUSALE :

L’analyse occlusale constitue l’ensemble des techniques qui déterminent avec précision les anomalies dentaires ou articulaires qui

entravent l’occlusion.

L’analyse occlusale se fait par :

A/  Un examen exo buccal:

Permet d’évaluer :

  • L’ouverture buccale avec son amplitude (ouverture maximale à 50 mm, propulsion à 7mm, latéralité à 9 mm).La présence des algies, des déviations, des bruits traduit des troubles qui seront le plus souvent associés aux dysfonctionnements de l’appareil manducateur.
  • La dimension verticale d’occlusion (DVO).
  • Le système musculaire de l’appareil manducateur par la palpation avec la localisation de contractures, de douleurs et de spasmes.

B/  Un examen endobuccal:

Il comportera:

– examen dentaire, comportant le bilan dentaire et l’examen des structures occlusales statiques (calage), dynamiques et cinétiques (guidage) ; – Les usures dentaires.

-examen parodontal ;

  • marques de morsure,
  • des diapneusies,
  • des marques des bords libres des incisives dans la lèvre

-Examen intra-arcade qui consiste à relever toutes les ;

  • malpositions dentaires,
  • caries et reconstitutions coronaires importantes,
  • l’alignement des dents sur l’arcade, ainsi que leur intégration dans la convexité

des courbes de compensation, courbes de Wilson et de Spee .

  • Les facettes d’abrasion (facettes d’usure) et fêlures des  dents  dues  à un

bruxisme.

– Examen de l’occlusion en inter cuspidation maximale, de sa stabilité et des contacts:

-palpation bilatérale des muscles élévateurs qui renseigne sur la simultanéité des contacts d’intercuspidie entre les côtés droit et gauche;

  • répartition des contacts, calage occlusal ;
  • coïncidence de la relation centrée avec la relation d’inter cuspidation maximale.

LES FONCTIONS OCCLUSALES

  • Les fonctions occlusales représentent les conditions physiologiques de l’affrontement des dents

antagonistes dans l’ensemble des fonctions manducatrices.

A l’examen clinique

  • on distingue trois fonctions occlusales :
  • fonction de calage, fonction de centrage et

fonction de guidage.

  • Fonction de calage :
  • L’occlusion stabilise chaque couple dentaire antagoniste et, globalement la mandibule.
  • Pour évaluer la qualité de l’OIM, on évalue la qualité de la stabilité de chaque dent, la précision et la stabilité de la position mandibulaire.

Calage dentaire : stabilité de

chaque organe dentaire

La stabilité de chaque organe dentaire sur

son arcade est impérative pour éviter les migrations dentaires. Cette stabilité est liée à :

  • une inclinaison axiale correcte de la dent ;
  • une continuité d’arcade assurée par des

contacts interproximaux ;

  • des rapports d’occlusion une dent/deux

dents ;

  • des contacts occlusaux en opposition (en particulier dans le sens

transversal : vestibulaire et lingual)

  • des contacts punctiformes.

Les cuspides porteuses

mandibulaires :

  • Les cuspides vestibulaires des prémolaires et mésio vestibulaires molaires mandibulaires entretiennent des contacts dans l’embrasure occlusale avec les crêtes marginales mésiales et distales des dents antagonistes,
  • les autres cuspides vestibulaires des molaires mandibulaires ont leurs contacts dans les fosses antagonistes sur les arêtes Internes des cuspides des molaires maxillaires

Les cuspides porteuses maxillaires :

  • Les cuspides palatines des prémolaires maxillaires se positionnent dans les

fossettes distales des prémolaires mandibulaires,

  • les cuspides mésiopalatines des molaires maxillaires se positionnent dans les fosses centrales des molaires mandibulaires entretenant des contacts avec les arêtes internes antagonistes,
  • les cuspides distopalatines des molaires maxillaires se positionnent dans les embrasures occlusales des molaires mandibulaires entretenant des contacts avec les crêtes marginales mésiales et distales antagonistes.
  • Fonction de centrage :
  • L’occlusion doit placer la mandibule dans une position

« orthopédique » non contraignante sur le plan musculo-articulaire. Pour connaître la situation mandibulaire en OIM, on compare la position mandibulaire en OIM par rapport à la position mandibulaire « centrée ».

  • Définition
  • Est la position condylienne de référence la plus haute, réalisant une coaptation bilatérale condylo-disco- temporale, simultanée et transversalement stabilisée, suggérée et obtenue par contrôle non forcé, réitérative dans un temps donné et pour une posture corporelle donnée et enregistrable à partir d’un mouvement de rotation mandibulaire sans contact dentaire

profond).

  • Réitérative : la stabilité des structures articulaires assure une reproductibilité de la position mandibulaire dans une posture donnée.
  • Cette position peut varier légèrement en fonction de la posture et du temps puisque les

structures articulaires soumises aux pressions fonctionnelles s’adaptent (remodelage tissulaire) pour créer, selon l’expression, « un espace de tolérance autour de la relation centrée ».

  • Terme employé par les gnathologistes pour définir une position inter occlusale des dents quand les condyles sont situés en position de relation centrée
C:\Users\User\Pictures\2015-02-25 ENFANT ET TRAVAIL\fig-1[1].png

Décalage Transversal

Occlusion d’intercuspidation

maximale idéale(théorique)

C’est l’occlusion adaptée à l’environnement et à la sénilité sans potentiel pathogène et assure les fonctions de centrage de calage et de guidage

l’occlusion de convenance

  • Il s’agit de la position d’occlusion adaptative à un

potentiel pathogène, elle s’établit soit une position mandibulaire décentrée dans le plan sagittal

,transversal ou vertical mais stable(anomalie de centrage)

  • Qui ne peut en aucun cas être prise comme position de référence ,la relation articulaire pathologique est liée à un processus inflammatoire et/ou dégénératif des structures osteo articulaires ou musculaires.
  • Le choix se pose entre OIM et RC ,si l’OIM est utilisable comme référence ,elle doit l’étre ; si tel n’est pas le cas, la RC reste la seule solution

Le problème réel est de définir a partir de quand l’OIM ne peut plus être utilisée comme référence?

  • L’OIM n’est pas utilisée comme référence lorsque elle est une OIM pathogène:
  • Défaut de centrage: OIM existante n’est pas en accord avec la relation articulaire dans le sens transversalC:\Users\User\Pictures\2015-02-25 ENFANT ET TRAVAIL\décentrage.jpg
C:\Users\User\Pictures\2015-02-25 ENFANT ET TRAVAIL\Email17.05.03._EditadaFrontalClínica.[1].jpg
C:\Users\User\Pictures\2015-02-25 ENFANT ET TRAVAIL\handi12img2[1].jpg
C:\Users\User\Pictures\2015-02-25 ENFANT ET TRAVAIL\Diapositive26_914,5624[1].jpg
C:\Users\User\Pictures\2015-02-25 ENFANT ET TRAVAIL\louis2_fig1_-_copie[1].jpg
  • Le choix d’une position de référence adéquate conditionne la réussite de l’intégration fonctionnelle et occlusale des traitements réalisés, le confort manducateur retrouvé de notre patient mais aussi la facilité de réalisation. Il est donc nécessaire de réaliser des choix judicieux, cliniquement fiables, ergonomiques et argumentés sur des bases de la physiologie de l’occlusion et de l’appareil manducateur.

Examen clinique et analyse occlusale

  Une occlusion équilibrée est cruciale pour la fonction masticatoire et la santé articulaire.
Le contrôle de la plaque dentaire reste la meilleure prévention contre les gingivites.
L’empreinte numérique transforme les workflows en prothèse et orthodontie.
Un bon éclairage opératoire améliore la précision des préparations cavitaires.
L’occlusion influence la mastication et l’équilibre de l’articulation temporo-mandibulaire.
L’analyse du sourire guide les traitements esthétiques antérieurs.
La gestion du stress pré-opératoire fait partie intégrante de la prise en charge.
 

Examen clinique et analyse occlusale

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *