LA TERMINOLOGIE EN ODF

LA TERMINOLOGIE EN ODF

LA TERMINOLOGIE EN ODF

CONVENTIONS ADOPTÉES:

On différencie:

  • Les anomalies des bases maxillaires :
  • Les anomalies alvéolaires:
  • Les anomalies des relations d’arcades, statiques et cinétiques;
  • Les anomalies de position des dents.

Orientation dans l’espace

  1. La description des anomalies maxillaires et alvéolaires se fait dans les trois sens de l’espace, à l’aide de trois plans de référence:
  • un plan sagittal médian vertical ;
  • un plan frontal perpendiculaire au premier;
  • un plan horizontal, au niveau du plan d’occlusion, perpendiculaire au plan

sagittal.

Orientation dans l’espace

  1. La description des anomalies maxillaires et alvéolaires se fait dans les trois sens de l’espace, à l’aide de trois plans de référence:
  1. La description des anomalies de position des dents se fait en prenant comme base de référence la courbe de l’arcade, le plan horizontal étant matérialisé par le plan d’occlusion.

Construction linguistique:

La structure que l’on veut définir est désignée par un radical d’origine grecque.

Ce radical est précédé par un préfixe qui précise la situation dans l’espace, et un

qualificatif qui indique le niveau. Exemple :

Préfixe radical niveau PRO GNATHIE INFÉRIEURE

PRÉFIXES :

Dans le sens antéro-postérieur :
  • PRO , RÉTRO :
  • Dans le sens vertical :
    • INFRA , SUPRA :
  • Dans le sens transversal :
    • ENDO , EXO :

Les radicaux:

Les lèvres : chéilie

Les joues: melie

La saillie mentonnière : génie

Les maxillaires: gnathie

Les procès alvéolaires: alvéolie

Dent: dontie

La mandibule: mandibulie

Tête: céphalie

Crane: cranie

La langue: glossie

Ramus: ramie

Qualificatifs :

  • inférieur/supérieur
  • total/partiel
  • symétrique/asymétrique
  • unilatéral/bilatéral
  • Unimaxillaire / bimaxillaire.

Terminologie des tissus mous.

Au niveau des lèvres :

  • prochéilie : lèvres trop en avant ;
  • rétrochéilie : lèvres trop en arrière ;

Terminologie des tissus mous.

Au niveau du menton :

  • progénie : menton très proéminent;
  • rétrogénie : menton effacé.
Terminologie des anomalies des maxillaires.

(Bases osseuses et procès alvéolaires) :

  • Anomalies des bases osseuses: on utilise le radical GNATHIE :
Anomalies topographiques :
  • sens antéro-postérieur ; pro ou rétrognathie
  • sens vertical : infra ou supragnathie : affectent les secteurs antérieurs et postérieurs.

Ces termes ne sont plus guère utilisés;

  • sens transversal, :
    • endognathie : le maxillaire est trop étroit:
    • exognathie : le maxillaire est trop large.
Anomalies de volume:
  • Latérognathie : ce terme est utilisé plus particulièrement pour la mandibule (anomalie

anatomique);

  • Micrognathie / macrognathie : indique une réduction ou une augmentation

d’ensemble du volume de l’un des maxillaires.

Ces termes sont surtout utilisés dans la description des grands syndromes cranio-faciaux.

  • Brachygnathie : longueur antéro-postérieure diminuée.
  • Dolichognathie : longueur antéro-postérieure augmentée.
  • Anomalies alvéolaires.

Sens antéro-postérieur (uniquement pour le secteur antérieur) :

  • pro-alvéolie : désigne une vestibulo-version d’un groupe de dents et de l’os alvéolaire

qui les supporte;

  • rétro-alvéolie : désigne une linguo-version.
  • Anomalies alvéolaires.

Sens vertical (secteur antérieur) :

  • supra-alvéolie : arcade alvéolaire antérieure trop basse par rapport au plan d’occlusion

;

Sens transversal (uniquement pour les secteurs latéraux) :

  • endo-alvéolie : version linguale d’un groupe de dents latérales et de l’os alvéolaire qui

les supporte;

  • exo-alvéolie : version vestibulaire,
Terminologie des relations interarcades (rapports d’occlusion).
  • Relations statiques.

Les arcades sont divisées en trois secteurs : un secteur antérieur, et deux secteurs

latéraux.

La courbe d’arcade sert de ligne de référence.

Le radical CLUSION permet de décrire les rapports d’occlusion dans les trois sens de

l’espace.

Sens antéro-postérieur : secteurs antérieur et latéraux.
  • Secteurs latéraux (canines comprises) :
  • mésioclusion : trop en avant :
  • distoclusion : trop en arrière.

Sens antéro-postérieur : secteurs antérieur et latéraux.

  • Secteur antérieur :

surplomb normal ( ~ 2 mm), exagéré, inversé .

Le surplomb (S), c’est la distance entre les bords libres des incisives centrales supérieures et inférieures, parallèlement au plan occlusal

Sens vertical : recouvrement :
  1. Supraclusion (uniquement au secteur antérieur) : excès de recouvrement incisif.
  1. Infraclusion :
  • secteur antérieur : absence ou insuffisance de recouvrement incisif;
  • secteur postérieur : absence de contacts occlusaux au niveau d’un groupe de dents

cuspidées.

Termes synonymes :

béance antérieure = infraclusion antérieure:

béance latérale = infraclusion latérale.

Secteur transversal (secteurs antérieur et latéral) :

linguoclusion et vestibuloclusion :

  1. Au secteur antérieur, une rétroalvéolie supérieure, anomalie des procès alvéolaires,

peut s’accompagner d’une linguoclusion, anomalie des relations d’arcades

  1. Au secteur latéral :
  • vestibuloclusion exagérée, en cas d’inclinaison

vestibulaire des prémolaires ou/et des molaires supérieures

  • linguoclusion : recouvrement des dents supérieures

par les inférieures .

Secteur transversal

  • vestibuloclusion exagérée, en cas d’inclinaison vestibulaire des prémolaires ou/et des

molaires supérieures;

  • linguoclusion : recouvrement des dents supérieures par les inférieures.
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x
  • Relations cinétiques.

Ces anomalies apparaissent au cours du chemin de fermeture de la mandibule,

seul os mobile de la face.

Elles correspondent à un décalage marqué entre la position de contacts maximum des dents et la position la plus haute et la plus reculée des condyles (relation centrée) :

  • Dans le sens antéro-postérieur : proglissement:
  • Dans le sens latéral : latérodéviation

Terminologie des anomalies de position des dents:

La courbe d’arcade sert de référence, le plan horizontal est matérialisé par le plan

d’occlusion, la description se fait dans les sens vestibulo-lingual.

mésio-distal et vertical.

Le radical …VERSION indique une inclinaison anormale du grand axe de la dent

.

  • – dans le sens vestibulo-lingual :

vestibulo-version :

linguo-version

  • dans le sens mésio-distal :

mésioversion: distoversion

  • Dans le sens vertical :
  • infraposition : dent trop haute par rapport au plan d’occlusion :
  • supraposition : dent trop basse

i1 est préférable d’éviter le radical …GRESSION, qui implique une idée de déplacement,

Rotation :

  • rotation axiale, autour de l’axe longitudinal de la dent ;
  • rotation marginale : l’axe de rotation est mésial ou distal .

Les classifications d’ANGLE et de BALLARD

LA CLASSIFICATION D’ANGLE

Elle permet de décrire les relations d’arcades dans le sens antéro-postérieur. Elle est basée sur les rapports d’occlusion des faces vestibulaires des molaires de 6 ans dans le sens antéro-postérieur, en intercuspidie maximale.

Elle doit être complétée par la description des rapports d’occlusion antéro- postérieurs au niveau des canines permanentes et au niveau des incisives centrales supérieures et inférieures.

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LA CLASSIFICATION D’ANGLE

Elle définit uniquement des relations d’arcades au niveau vestibulaire, sans

précision quant aux rapports des cuspides linguales.

La classification d’Angle peut donner l’impression de faire double emploi avec la

nomenclature précédente.

Sa compréhension est universelle; elle a donc été utilisée pour le classement des

différents types d’anomalies, dans le plan de cet ouvrage. Elle présente,

par ailleurs, l’intérêt de décrire un décalage antéro-postérieur, sans implication

diagnostic ou thérapeutique.

Résultat de recherche d'images pour "CLASSIFICATION D'ANGLE"

La classe I

Définition : la dent de 6 ans inférieure est mésialée d’une demi-cuspide par

rapport à la dent de 6 ans supérieure.

En conséquence, la canine inférieure est en avance d’une demi-dent par rapport à la canine supérieure, ceci constituant ce que l’on appelle une « occlusion engrenante » .

La classe II.

Au niveau molaire : distoclusion des dents de 6 ans inférieures.

La classe II.

La classe II comporte deux subdivisions qui se différencient suivant l’inclinaison

des incisives supérieures :

  • la classe II, division 1 : présente une vestibulo-version des incisives centrales

supérieures:

  • la classe II, division 2 : présente une linguo-version des incisives centrales supérieures.

La classe III

  • Au niveau molaire : mésioclusion des dents de 6 ans inférieures.
  • Au niveau du secteur antérieur : occlusion inversée ou non.

Remarques :

  • il est nécessaire de préciser le degré de décalage molaire (par exemple : 1/3 de cuspide. une demicuspide ou une largeur de prémolaire, etc.) ;
  • s’il existe une classe II molaire unilatérale (ou une classe III), on parle de classe II,

division 1, subdivision D, si par exemple, la classe II se situe à droite.

CLASS III Malocclusion

La classification de BALLARD

LA CLASSIFICATION DE BALLARD:

Les relations des bases osseuses, dans le sens antéropostérieur ne coïncident pas

nécessairement avec les relations occlusales. C’est pourquoi Ballard a proposé

une classification des relations des bases osseuses qui complète la classification d’Angle,

classification des relations d’arcades.

Elle tient compte des rapports relatifs de la mandibule par rapport aux maxillaires et de l’inclinaison des incisives.

Ce décalage des bases est apprécié grâce à l’angle ANB

LA CLASSIFICATION DE BALLARD:

Classe squelettique I : rapport harmonieux entre les maxillaires, incisives normalement placées.

LA CLASSIFICATION DE BALLARD:

Classe squelettique II : position trop postérieure de la mandibule, ANB

augmenté

vestibulo-version des incisives supérieures et inférieures. Contacts incisifs

Classe squelettique III : position trop antérieure de la mandibule, ANB négatif. légère vestibulo-version des incisives supérieures, légère linguo-version des incisives inférieures, contacts incisifs .

LA TERMINOLOGIE EN ODF

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LA TERMINOLOGIE EN ODF

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