Les différents types d’implants

Les différents types d’implants

Les différents types d’implants

  1. Description du complexe « implant-pilier-prothèse »

L’implant est la partie qui permet d’ancrage du complexe au niveau du tissu osseux, une fois qu’il a été foré. Ils sont généralement en titane ou en alliage de titane et parfois en zircone. Ils sont composés d’une extrémité apicale variable (arrondie ou sécante), d’un corps fileté pour une meilleure rétention, et d’un col fileté ou non.

Il en existe de plusieurs types, tailles, formes (cylindrique, cylindro-conique, conique) et

différents états de surface :

  • Remarque

Ils peuvent être lisses (surface classique) ou traités pour améliorer leur intégration ; en effet, une surface rugueuse augmente la surface de contact os/implant et ainsi

l’importance de l’ancrage. Il existe différents moyens pour modifier l’état de surface, mais le plus reconnu est actuellement l’association sablage-mordançage.

Le pilier fait la liaison entre le milieu intérieur endo-osseux et la cavité buccale. Il comporte deux parties : le col et la partie coronaire.

Le col du pilier (trans gingival)correspond à la partie en contact direct avec la muqueuse péri-implantaire. Il se fixe à l’implant par l’intermédiaire d’une vis ou non suivant le type de connexion. Cette vis peut varier d’un système à l’autre, de part sa taille, son diamètre, la forme de sa tête,son filetage (nombre de spires, pas…).

✔ La partie coronaire quant à elle, correspond à la partie qui fait jonction avec l’élément prothétique.

  1. Classification des différents types d’implants

Classification selon le nombre d’éléments

  • Les implants monobloc.

Un implant dentaire monobloc est similaire à un implant conventionnel, la seule différence réside dans le fait que le pilier fait partie intégrante de l’implant. L’avantage principal de cet implant dentaire réside dans le fait qu’il n’y a pas de connexion, donc pas de risque supplémentaire de fracture. Les deux parties ne font qu’une et sont usinées dans le même métal. Par la suite il suffira de rajouter la prothèse au-dessus.

Ce type d’implant dentaire ne peut pas être utilisé dans tous les cas, il répond à des besoins spécifiques.

  • Les systèmes à un étage

Dans ces systèmes, le pilier et la prothèse ne forment qu’un élément. Cet ensemble sera fixé à l’implant. Il y a donc une seule connexion. De la même manière que précédemment, ce système a les mêmes limites.

  • Les systèmes à deux étages

Le pilier est connecté à l’implant, puis la prothèse est à son tour connectée au pilier, par scellement ou vissage. Il y a donc deux connexions ce qui offre une plus grande souplesse, pour traiter la majorité des cas cliniques

  • Les systèmes à trois étages

Ce système utilise une bague trans-gingivale qui se fixe sur l’implant. Sur le pilier vient se connecter une armature sur laquelle sera installée la prothèse/il y a donc bien trois interfaces.

Cette classification n’est plus très judicieuse. Premièrement la majeure partie des systèmes n’a que deux étages, et deuxièmement le nombre de partie est moins important que la position par rapport au parodonte et au tissu osseux. On parle donc alors plutôt d’implant trans-muqueux ou juxta-osseux

Classification selon la localisation de l’interface implant-pilier

  • Les implants trans-muqueux (non-enfouis)

Les implants trans-muqueux sont stabilisés au-dessus du niveau de la crête osseuse. Ils remplacent les anciens systèmes à trois étages. Leurs cols sont de manière générale évasés et lisses. Ils se situent dans l’épaisseur de la gencive et reçoivent pour la plupart des connexions passives internes ou externes. L’avantage principal de ce type d’implant est qu’ils seront posés en une seule étape chirurgicale

  • Les implants juxta-osseux (enfouis)

Les implants enfouis sont des implants dont la limite supérieure vient affleurer la surface de la crête osseuse. A l’inverse des implants trans-muqueux, ils nécessitent une seconde intervention chirurgicale, après leur mise en place (Après cicatrisationet ostéo-intégration) pour permettre la suite des étapes prothétiques.

  • Remarque

La quasi totalité de ces implants est aujourd’hui des implants vis dont le corps est cylindrique ou cylindro-conique.

Les implants vis cylindriques ont un corps fileté, et existent en différentes longueurs et différents diamètres.

Les implants cylindro-coniques sont dits « anatomiques ». Le diamètre de ces implants diminue du col vers l’apex, ce qui explique que leur forme soit proche de celle d’une racine

artificielle.

Ces implants sont intéressants à utiliser dans le cas d’avulsions-implantations immédiates

Classification selon le type de fixation

Initialement, les connexions étaient différenciées en fonction de l’appartenance de l’élément mâle à l’implant et femelle au pilier, ou inversement. On parlait alors de connexion externe ou interne

  • Les connexions externes : l’hexagone appartient au pôle prothétique de l’implant et le pilier prothétique vient s’y encastrer.
  • Les connexions internes : le pilier prothétique (partie male) pénètre dans le pôle prothétique de l’implant (partie femelle).

Par la suite on a préféré distinguer les différentes connexions de par leur comportement mécanique : les connexions passives ou actives

  • Les implants avec connexion passive

La connexion peut être définie comme passive lorsqu’il existe un léger espace entre les composants qui ne sont solidarisés que par une vis. (C’est la majorité des systèmes implantaires.) La performance de ce type de connexion dépend de sa géométrie mais aussi du jeu entre les pièces mâle et femelle.

  • Les implants avec connexion active

Elle est active lorsque la connexion se fait par friction. Dans ce dernier cas, il n’existe pas d’espace entre les composants et les deux parties sont encastrées (cône morse). Dans ce type de connexion, il n’y a plus obligatoirement de vis. Le pilier peut être lui-même directement fileté pour se visser dans l’implant et conservera sa position grâce à la pression et la friction.

Les différents types d’implants

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La photographie en odontologie: Des bases fondamentales à la clinique : objectifs, matériel et conseils pratique

Odontologie conservatrice et endodontie odontologie prothètique de Kazutoyo Yasukawa (2014) Broché

Concepts cliniques en odontologie conservatrice

L’endodontie de A à Z: Traitement et retraitement

Guide clinique d’odontologie

Guide d’odontologie pédiatrique, 3e édition: La clinique par la preuve

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