Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale.

Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale.

Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale.

Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale

Introduction

Les tumeurs bénignes de la cavité buccale regroupent l’ensemble des néoformations histologiquement bénignes ou de bénignité relative, se développant à partir des éléments constitutifs de la muqueuse buccale.

Ces lésions sont classées cliniquement selon leur aspect macroscopique, mais leur diagnostic repose sur l’examen histologique, et leur classification dépend de la nature des tissus qui les composent.

Leur fréquence est élevée, mais difficile à quantifier précisément ; environ un tiers de la population serait concerné.

Définition de la lésion tumorale

Il est essentiel de distinguer une tumeur d’une tuméfaction (simple « grosseur »).

Néoformation, néoplasie, néoplasme

Une tumeur est définie comme une lésion tissulaire anormale résultant d’une prolifération cellulaire excessive, aboutissant à la formation d’un nouveau tissu (néoformation). Cette croissance est désordonnée et excède celle des tissus normaux. La lésion persiste après la disparition des stimuli qui lui ont donné naissance, acquérant une certaine autonomie vis-à-vis de l’organisme, ne respectant plus les lois de l’homéostasie.

Caractéristiques de la néoplasie

  • Masse anormale et inutile.
  • Croissance concurrente des cellules et tissus normaux pour leur approvisionnement :
  • en énergie,
  • en substrats nutritionnels.

Les états pseudo-tumoraux (tuméfactions)

Les tuméfactions, très nombreuses, sont réparties en quatre groupes :

  • Inflammation,
  • Hyperplasie,
  • Dysplasie,
  • Dystrophie.

Hyperplasie

Définition : Développement exagéré d’un tissu ou d’un organe. Selon l’OMS, l’hyperplasie correspond à une augmentation du nombre d’assises cellulaires.

Opposition avec la néoplasie :

  • L’hyperplasie est une hyperprolifération, mais elle n’aboutit pas à la formation d’un nouveau tissu.
  • Elle s’arrête lorsque le stimulus cesse.
  • Toutes les hyperplasies ne sont pas pathologiques.

Dysplasie

Définition :

  • À l’échelon cellulaire : lésions précancéreuses.
  • À l’échelon tissulaire : lésions secondaires à une malformation survenue au cours du développement embryonnaire.

Dystrophie

Définition : Lésion tissulaire acquise après la naissance, secondaire à divers troubles affectant la vie cellulaire.

Hypertrophie

Définition : Augmentation du volume cellulaire (selon l’OMS).

Caractéristiques du processus tumoral bénin

Les tumeurs bénignes présentent les caractéristiques suivantes :

  • Évolution lente.
  • Tumeur bien délimitée.
  • Respect ou refoulement des éléments voisins.
  • Absence d’altération de l’état général.
  • Les éléments cellulaires rappellent morphologiquement et fonctionnellement la cellule d’origine, sans anomalies cyto-nucléaires.
  • Absence de métastases.
  • Bonne évolution après traitement, avec un pronostic généralement favorable.

Classification des tumeurs bénignes de la muqueuse buccale

Les tumeurs bénignes de la muqueuse buccale peuvent être classées selon leur nature histologique en :

  • Pseudotumeurs,
  • Tumeurs épithéliales,
  • Tumeurs conjonctives.

Pseudotumeurs de la muqueuse buccale

Épulis

L’épulis est une pseudotumeur bénigne hyperplasique de la gencive. Le terme « épulis » vient du grec « epi » (sur) et « oulon » (gencive), désignant toute formation tissulaire située à la surface gingivale.

Étiopathogénie

Les épulis seraient des réactions inflammatoires à un phénomène irritatif, souvent localisées près d’une épine irritative dentaire ou prothétique, en présence d’une mauvaise hygiène bucco-dentaire. Leur pathogénie n’est pas totalement élucidée, mais une cause locale est prédominante.

Diagnostic

Le diagnostic est souvent évident à l’inspection clinique, mais un examen histopathologique est indispensable. Un interrogatoire sur l’état du patient et l’histoire de la maladie est également crucial.

Aspect clinique
  • Observée à tout âge, avec une prédominance féminine.
  • Taille variable.
  • Forme uni-, bi- ou polylobée.
  • Surface de recouvrement lisse ou bourgeonnante, de couleur rose, rouge vif ou violacée, parfois ulcérée.
  • Consistance molle ou élastique.
  • Souvent pédiculée, parfois sessile.
  • Tendance hémorragique spontanée ou après légère irritation.
Radiologie

En cas d’implantation osseuse, une alvéolyse est observée dans la région concernée.

Aspect histologique
  • Épulis inflammatoire : Infiltrat inflammatoire polymorphe dense.
  • Épulis fibreuse : Prédominance de fibroblastes.
  • Épulis vasculaire : Abondance de néo-vaisseaux.
  • Épulis à cellules géantes ou à myéloplaxes : Aspects nodulaires avec cellules géantes multinucléées (myéloplaxes).
Épulis particulières
  • Épulis congénitale du nouveau-né : Tumeur de Neumann.
  • Épulis gravidique (granulome de grossesse) : Petite masse charnue, rouge vif, pédiculée, saignant facilement, observée chez la femme enceinte.

Traitement des épulis

  • Élimination des facteurs irritatifs locaux (tartre, carie, racine, etc.).
  • Exérèse sous anesthésie locale de la lésion entière, y compris son point d’ancrage osseux.
  • Curetage de la zone d’ostéolyse, voire avulsion d’une dent avec alvéolyse péri-apicale pour minimiser le risque de récidive.
  • Examen anatomopathologique de la pièce opératoire.

Épulis fissuraire (hyperplasie fibreuse prothétique ou hyperplasie en feuillet de livre)

Clinique

Résultant d’une prothèse mal adaptée, cette lésion présente un aspect pseudo-tumoral. Elle se manifeste par un bourrelet muqueux, parfois ulcéré par la prothèse, de consistance ferme. Située souvent au fond du vestibule, elle double la crête alvéolaire et naît de la muqueuse libre, ce qui la distingue des épulis gingivales.

Histologie

  • Abondance de fibres de collagène et faible cellularité.
  • Dans certains cas, calcification ou ossification de la tumeur, surtout près de l’os.

Traitement

  • Excision chirurgicale de l’hyperplasie.
  • Correction de la prothèse pour éviter la récidive.

Botryomycome

Également appelé bourgeon charnu, granulome pyogénique ou granulome télangiectasique, le botryomycome est une pseudotumeur hyperplasique correspondant à une réponse inflammatoire exagérée à un traumatisme, souvent associée à un facteur microbien (botryomyces). Il est généralement indolore.

Clinique

  • Implanté sur n’importe quel point de la muqueuse buccale, pouvant atteindre 3 cm de diamètre.
  • Couleur rouge plus ou moins vif.
  • Souvent ulcéré, surinfecté, recouvert d’exsudats purulents.
  • Consistance ferme, élastique, résistant, saignant au moindre contact.
  • Pédiculisation fréquente.

Histologie

  • Large ulcération nécrotique tapissée d’exsudats fibrino-leucocytaires.
  • Tissu conjonctif sous-jacent riche en capillaires entourés de cellules inflammatoires polymorphes.

Traitement

  • Excision de la lésion à sa base ou curetage si localisée dans l’alvéole.

Kyste d’éruption

Formation kystique située en regard d’une dent en cours d’éruption.

  • Aspect : masse bleutée, translucide, répressible, de consistance ferme ou fluctuante, surélevée en dôme sur l’arcade.
  • Traitement : simple incision de la muqueuse sans traumatiser le germe dentaire, entraînant la guérison.

Diapneusie (nodule de succion)

Clinique

  • Siège principalement sur la face interne de la joue, la lèvre inférieure, près de la commissure labiale ou sur la langue, souvent en regard d’un hiatus dentaire.
  • Résulte d’une aspiration chronique de la muqueuse à travers un espace interdentaire ou une dent manquante, formant un nodule bien limité, ferme, de couleur identique à la muqueuse.

Histologie

  • Épithélium normal.
  • Axe conjonctif fibreux emprisonnant des fibres musculaires désorganisées par l’attraction chronique.

Traitement

  • Excision chirurgicale.
  • Correction des facteurs irritatifs.

Tumeurs épithéliales

Papillome

Néoformation bénigne d’origine virale due au papillomavirus humain (HPV).

Clinique

  • Néoformation saillante, bien circonscrite, pédiculée ou sessile, unique ou multiple.
  • Surface en « chou-fleur » due à de nombreuses excroissances épithéliales.
  • Coloration blanche ou grisâtre.
  • Siège fréquent : muqueuse vestibulaire, palatine, face dorsale de la langue.

Histologie

  • Épithélium malpighien épaissi, avec crêtes renflées s’invaginant dans le chorion, souvent kératinisé en surface.
  • Diagnostic parfois difficile avec le carcinome verruqueux en raison du volume.

Traitement

  • Exérèse chirurgicale.

Papillomatose orale floride (POF, hyperplasie verruqueuse)

Lésion précancéreuse quasi-obligatoire, pouvant évoluer vers un carcinome invasif si observée sur une longue période.

Clinique

  • Tumeur plus ou moins saillante, composée de touffes de fines villosités allongées, de couleur blanche ou rosée.
  • Tendance à s’étaler superficiellement, lentement, formant des placards bien limités, parfois rugueux mais souples.
  • Siège : joue, gencives, crêtes alvéolaires, palais, plancher buccal.
  • Consultation souvent tardive en raison de l’absence de symptômes.

Histologie

  • Initialement intra-épithéliale, puis apparition d’anomalies cyto-nucléaires et infiltration du conjonctif (carcinome verruqueux).
  • Transformation précédée par une dysplasie sévère.
  • Classification en trois grades :
  • Grade 1 : Lésion bénigne.
  • Grade 2 : Présence de dysplasie.
  • Grade 3 : Carcinome.

Évolution

  • Bénignité durable, mais transformation maligne quasi-systématique.

Traitement

  • Exérèse chirurgicale.
  • Surveillance.
  • Parfois chimiothérapie.

Verrues (verrues vulgaires)

Atteinte cutanée bénigne due à HPV 2 et 4, fréquente chez les enfants par auto-inoculation.

Clinique

  • Siège : toute la muqueuse buccale, surtout lèvres et langue.
  • Aspect : tumeur exophytique, bien délimitée, blanchâtre ou de couleur normale, en « chou-fleur », unique ou multiple.

Histologie

  • Épithélium épaissi, formant une masse de lobules avec kératose et séparation des cellules.

Traitement

  • Excision chirurgicale, électrocoagulation, cryothérapie.

Condylomes acuminés (verrues vénériennes)

Clinique

  • Infection à transmission sexuelle, possibilité de contamination oro-génitale ou auto-inoculation.
  • Dus à HPV 6 et 11.
  • Fréquents entre la 2e et la 5e décennie, pic chez les adolescents et jeunes adultes.
  • Chez l’enfant, suspicion de sévices sexuels.
  • Localisation : lèvres, langue, palais.

Histopathologie

  • Effet cytopathogène caractérisé par la koïlocytose : cellule avec noyau œdémateux, chromatine irrégulière, vacuole intracytoplasmique périnucléaire.
  • Prolifération épithéliale avec micro-papilles.

Maladie de Heck (hyperplasie épithéliale focale)

Clinique

  • Décrite en 1965 par Archard et Heck.
  • Due à HPV 13 ou 32 (90 % des cas).
  • Observée chez les enfants esquimaux, indiens d’Amérique, originaires d’Afrique du Nord, des Antilles, et dans la population VIH-positive (HPV 32 prédominant).
  • Papules exophytiques ou nodules, indolores, rarement douloureux.
  • Siège : muqueuse buccale, gencive, langue, lèvres.

Tumeurs mélanocytaires

Les mélanocytes, présents dans le chorion cutané ou muqueux, sécrètent de la mélanine, un pigment brun dérivé de la tyrosine. Une production excessive peut être physiologique ou pathologique. Certaines tumeurs bénignes de la cavité buccale proviennent d’une prolifération de mélanocytes, appelées nævi.

Remarque : Toute tache pigmentée de la muqueuse buccale est considérée comme un mélanome malin jusqu’à preuve du contraire. Une biopsie d’un mélanome malin est contre-indiquée ; une exérèse complète est nécessaire.

Nævus intra-muqueux

  • Le plus fréquent dans la cavité buccale.

Nævus bleu

  • Premier cas buccal décrit par Scofield en 1959 (palais).
  • Sous forme de papule.
  • Forte concentration de mélanocytes dendritiques, mélanophages, et fibrose.
  • Environ 33 % des nævi buccaux.
  • Couleur : gris, brun, bleu-ardoisé, bleu nuit.
  • Taille : rarement supérieure à 6 mm.

Nævus d’Ota

  • Décrit par Hulke en 1860, défini par Ota en 1939 comme « nævus fuscocaeruleus ophtalmo-maxillaris ».
  • Prévalence : 0,1 à 0,2 % chez les Japonais, autres Asiatiques, et populations noires ; rare chez les Caucasiens.
  • Coloration gris-ardoise, diffuse ou tachetée.
  • Touche 5 fois plus les femmes.
  • Localisation : territoires des 1re et 2e branches du nerf trijumeau (périorbitaire, front, malaire, joues, aile du nez) ; muqueuses (conjonctive palpébrale, sclérotique, palatine, nasale).
  • Unilatéral, bilatéral dans 5 % des cas.
  • Présent à la naissance ou dans la première année (50 % des cas), sinon à l’adolescence.
  • Les macules pigmentées augmentent en nombre et s’étendent avec l’âge.
  • Histologie : dispersion des mélanocytes du derme dans l’épiderme.
  • Transformation maligne en mélanome : rare, surtout au niveau choroïdien.

Traitement

  • Applications brèves de neige carbonique.
  • Abrasion chirurgicale.
  • Laser.

Diagnostic différentiel

  • Mélanome malin.
  • Métastase d’un mélanome malin.
  • Tatouage iatrogène par amalgame.
  • Nævus bleu malin.
  • Sarcome de Kaposi.
  • Hémangiome.
  • Pigmentation post-inflammatoire.
  • Lichen pigmenté et lichen nigricans.
  • Maladie d’Addison.
  • Coloration liée au VIH.

Tumeurs bénignes conjonctives

Fibrome

Tumeur bénigne issue du tissu conjonctif, difficile à distinguer d’une hyperplasie fibro-épithéliale.

Clinique

  • Lésion nodulaire, bien limitée, ferme, sessile ou pédiculée.
  • Recouverte d’un épithélium lisse, normal ou blanchâtre.

Histologie

  • Trousseaux de fibres collagènes mêlés à des fibroblastes, sans anomalies cyto-nucléaires ni mitoses.

Traitement

  • Exérèse chirurgicale.

Lipome

Tumeur du tissu adipeux, fréquente sur la peau, plus rare dans la cavité buccale.

Clinique

  • Indolore, bien limitée, pédiculée ou sessile, de couleur jaunâtre ou rose.
  • Siège : muqueuse jugale, langue, repli vestibulo-jugal, plancher buccal, lèvres, gencives.
  • Consistance molle, parfois fluctuante, mobile par rapport aux tissus voisins.
  • Coloration jaunâtre visible sous l’épithélium.

Histologie

  • Nappes de tissu adipeux bien différencié, entourées d’une fine capsule fibreuse.
  • Sous-types :
  • Lipomes simples.
  • Fibrolipomes.
  • Angiolipomes.
  • Lipomes à cellules fusiformes.
  • Angiomyolipomes.
  • Hibernomes (graisse brune, pré-adipocytes immatures).
  • Sialolipomes (tissu glandulaire et adipeux, décrit par Nagal et al., 2001).

Diagnostic différentiel

  • Liposarcome (immunohistochimie parfois nécessaire).
  • Tumeurs et pseudotumeurs glandulaires.
  • Tumeurs vasculaires.
  • Tumeurs nerveuses.

Traitement

  • Biopsie-exérèse.
  • Évolution bénigne.

Tumeurs musculaires (myomes)

Léïomyomes

  • Développés à partir des muscles lisses.

Rhabdomyomes

  • Développés à partir des fibres musculaires striées.

Tumeurs nerveuses

Neurofibrome

  • Tumeur bénigne rare, solitaire ou multiple dans le cadre de la neurofibromatose de Von Recklinghausen.
  • Indolore, nodulaire, pédiculée, ferme, recouverte d’un épithélium normal.

Schwannome (neurinome)

  • Dérivé des cellules de Schwann de la gaine nerveuse.

Tumeurs vasculaires

Hémangiome

  • Lésion congénitale bénigne des vaisseaux sanguins.
  • Aspect : plan ou bourgeonnant, couleur lie-de-vin.
  • Caractérisé par un thrill (pulsatilité) et un remplissage.
  • Rupture : risque d’hémorragies cataclysmiques.
  • Souvent associé à des localisations cutanées.

Lymphangiome

  • Lésion congénitale bénigne des lymphatiques.
  • Aspect transparent, mamelonné, sans risque hémorragique.

Ostéome des tissus mous

  • Prolifération mature de l’os compact ou médullaire.
  • Siège : palais, joue, langue, gencive.

Tumeurs bénignes en tant que manifestation de maladies systémiques

Sarcoïdose

  • Affection granulomateuse systémique d’origine indéterminée.
  • Histologie : granulomes tuberculoïdes non caséeux.
  • Autrefois appelée maladie de Besnier-Boeck-Schaumann.
  • Souvent latente, atteinte médiastino-pulmonaire dans 80 à 90 % des cas.
  • Autres localisations (30 à 70 %) : ophtalmiques, dermatologiques (érythème noueux fréquent).
  • Atteintes buccales : nodules sur la gencive, le bord de la langue, les lèvres ; hypertrophie gingivale liée aux glandes salivaires accessoires.
  • IDR à la tuberculine négative malgré vaccin BCG (anergie).
  • Guérison spontanée sauf dans 20 % des cas (risque de fibrose pulmonaire).

Amylose (amyloïdose)

  • Maladie rare caractérisée par des dépôts de protéines insolubles (substance amyloïde) dans les tissus.
  • Touche tous les organes et le système nerveux central.
  • Dans la cavité buccale :
  • Plaques légèrement surélevées.
  • Macroglossie avec langue épaissie et dure.
  • Autres manifestations : insuffisance cardiaque, troubles du rythme, hépatomégalie.
  • Diagnostic : biopsie avec coloration au rouge Congo.

Conclusion

Les tumeurs bénignes de la muqueuse buccale sont nombreuses et polymorphes, avec une incidence variable. Les entités les plus fréquentes sont l’épulis et la diapneusie.

La recherche des signes de malignité constitue la première étape du diagnostic. Les tumeurs salivaires malignes, développées à partir des glandes salivaires accessoires, présentent rarement、安 un aspect suspect, rendant l’examen histopathologique systématique indispensable.

Le traitement chirurgical est indiqué pour toutes les lésions, sauf pour les tumeurs vasculaires, qui nécessitent des examens complémentaires et une prise en charge spécialisée.

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Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale.

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