Le bilan d’observation et la fiche d’enquête :
- La fiche d’enquête = on ne construit pas des phrases
Anamnèse : Nom prénom, état civil…
- Motif de consultation : la cause pour laquelle le patient est venu consulter : soit fonctionnel ou esthétique (récession, hypertrophie gingivale…)
*La douleur comme motif de consultation : en cas d’urgence c.à.d. GUN, l’abcès parodontal, syndrome de septum, le DAM
- L’histoire de la maladie (devient plus important puisque la classification d’Hermitage se base sur l’histoire de la maladie): récit historique de l’évolution du motif de consultation
La classification d’Hermitage (formes atypiques, ne limite pas l’âge) : se base sure 2 critères :
- L’évolution de la pathologie, si elle est rapide on parle d’agressive, si elle est lente, on parle de chronique
- La corrélation: entre la quantité de plaque bactérienne et de tartre et le niveau de lyse
- Si la corrélation existe on parle de parodontite chronique
- Lorsqu’il n y a pas de corrélation, on parle de parodontite agressive (peu de tartre mais lyse importante même terminale), c’est la spécificité bactérienne (bactéries du spectre rouge : bacilles anaérobiques : AAC, Porphyromonas Gingivalis…)
Maladies gingivales | Maladies parodontales |
Induite par la plaque seulement (seulement le facteur local direct déclenchant : PB)=très rareInduite par la plaque avec cofacteurs (facteurs favorisants) : malpositions dentaires, traitement ODF (chevauchement qui favorise la stagnation alimentaire et de tartre)Induite par la plaque modifié par un facteur systémique : trouble endocriniens, troubles hématologiques, la carence vitaminiques, troubles hormonales, la prise médicamenteuse (antiépileptiques, antidépresseurs (Di-hydan), les hypertenseurs, les cyclosporines)*Concept de Glickman : quand il s’agit de gingivite, le facteur local indirect (occlusion traumatogène, interférences, prématurités, traitement ODF…) n’intervient jamais parce qu’il n’aide pas à l’accumulation de la PB, il aggrave la lyse osseuse, il intervient que lorsque la l’inflammation arrive à la zone de co-destruction (zone d’irritation=le parodonte superficielle) et il va dévier le trajet d’inflammation et au lieu de donner une lyse horizontale, il donne une lyse verticale ou oblique | AgressivesChroniques |
Dans cette classification on a le diagnostic principal (gingivite ou parodontite) et le diagnostic secondaire : l’abcès, les interrelations, l’hypertrophie gingivale, frein aberrant…
En contraste, la classification de Page et Schroeder : se base sur le tableau clinique de la maladie (des formes typiques) :
- PPR : tableau clinique sévère avec suppuration et ulcérations
- PJ localisée : indemne d’inflammation (semble comme une condition saine) mais existence de poches profondes
- PJ généralisée : même tableau clinique que la PPR sauf que la lyse au niveau des molaires est beaucoup plus importante
- PPP : très rare
- Les antécédents stomatologiques et généraux : la notion d’hérédité a été prouvée pour la parodontite agressive, les maladies générales en rapport avec l’état parodontal
- Examen exo en endobuccal (inspection et palpation)
- Le bilan d’observation : le même enchainement de la fiche d’enquête mais on cite que ce qui est pathologique (on note que les trucs pathologiques)
- Il s’agit de la patiente… âgée de … qui s’est présentée pour (motif de consultation) qui se date depuis (histoire de la maladie).
- La patiente et sa famille ne présente aucune maladie d’ordre générale
- Le passé stomatologique de la patiente consiste à l’extraction de … et l’obturation de … etc.
- L’examen exo buccal révèle tels ou tels signe…
- La palpation de la chaine ganglionnaire révèle une adénopathie de tels taille… s’il n y a aucune pathologie on passe cette étape
- La palpation des ATM révèle la présence d’une douleur ainsi qu’un bruit articulaire qui se présente comme un claquement, un craquement… ou bien un jeu condylien (ressaut, subluxation (réductible) ou luxation (irréductible)) symétrique ou non
- L’ouverture buccale est insuffisante à cause de…
- La muqueuse présente des indentations, ulcérations, aphtes, saignement…
- L’examen des freins révèle des freins pathologiques (hautes, basses) ou physiologiques avec un test de Chaput positif ou négatif
- L’examen gingivale (on ne parle pas de la couleur, hauteur, consistance… on parle d’inflammation) révèle une inflammation légère, modérée ou bien sévère (GI) avec un GI de 1, 2 ou 3, SBI de 1…, PMA de …, l’inflammation est beaucoup plus sévère au niveau antérieure par rapport au niveau postérieure…
- L’examen de sondage a révélé de fausses ou de vraies poches de 2 à 8 dont la plus profonde se situe au niveau de tels secteur
- Les particularités :
Les atteintes de furcation (classifiées selon Glickman)
Les récessions, la perte d’attache=la récession+la profondeur de la poche
La présence ou non de suppuration, dans ce cas on abstient du sondage
- L’examen dentaire a révélé des malpositions, des chevauchements, des diastèmes secondaires (à la maladie parodontale), les mobilités (ARPA) et les abrasions (AGUEL)
- L’examen occlusal révèle la présence de prématurités et d’interférences (déductives ou protrusives du coté travaillant ou non) au niveau de tels dents
- L’examen de fonctions révèle la présence de dysfonctions (mastication unilatérale, déglutition atypique, respiration naso-buccale…)
- Les parafonctions (au delà du déroulement du system nerveux central) : bruxisme, crispations…
Les couronnes dentaires sont utilisées pour restaurer la forme et la fonction d’une dent abîmée.
Le bruxisme, ou grincement des dents, peut causer une usure prématurée et nécessite souvent le port d’une gouttière la nuit.
Les abcès dentaires sont des infections douloureuses qui nécessitent un traitement rapide pour éviter des complications. La greffe de gencive est une intervention chirurgicale qui permet de traiter les récessions gingivales. Les dentistes utilisent des matériaux composites pour les obturations, car ils s’adaptent à la couleur naturelle des dents.
Une alimentation riche en sucre augmente le risque de développer des caries dentaires.
Les soins dentaires pédiatriques sont essentiels pour établir de bonnes habitudes d’hygiène dès le plus jeune âge.