Hygiène Alimentaire et Recommandations Diététiques– Hygiène et prévention Dentaire

Hygiène Alimentaire et Recommandations Diététiques– Hygiène et prévention Dentaire

Hygiène Alimentaire et Recommandations Diététiques– Hygiène et prévention Dentaire

Besoins Nutritionnels

Les besoins nutritionnels d’un individu correspondent à la quantité moyenne de nutriments nécessaire quotidiennement pour assurer le développement de l’organisme, le renouvellement des tissus, le maintien d’un bon état de santé physique et psychique, et l’activité physique conforme à ses conditions de vie. Les apports recommandés ont une base statistique. Ils correspondent aux quantités moyennes de nutriments qui doivent être fournies par personne et par jour pour satisfaire les besoins d’une population. Pour un nutriment donné, l’apport recommandé est calculé en additionnant le besoin moyen de la population considérée + 2 déviations standard, soit approximativement 130 % du besoin moyen ; un tel apport couvre les besoins de 97,5 % des sujets.

Besoins Nutritionnels de l’Adulte

Les besoins nutritionnels et apports recommandés concernent l’eau, l’énergie (besoins quantitatifs), les différents nutriments et leur répartition (besoins qualitatifs), ainsi que les sels minéraux et les vitamines.

Besoins en Eau

Chez un adulte vivant en climat tempéré et ayant une activité physique moyenne, les pertes quotidiennes sont d’environ 2500 mL par jour (1500 mL d’urines + 100 mL dans les selles + 900 mL de pertes insensibles (sudation, perspiration)). Les apports conseillés sont de 2300 mL (1300 mL d’eau de boisson + 1000 mL dans les aliments solides), car environ 300 mL d’eau sont fournis par l’oxydation des macronutriments. L’évaluation des besoins doit tenir compte des conditions dans lesquelles vit le sujet, de son activité physique, de son âge (les besoins en eau du nourrisson sont proportionnellement 2 à 3 fois plus élevés que ceux de l’adulte).

Besoins Énergétiques

Dépenses Énergétiques

Elles associent les dépenses de base, nécessaires à l’entretien de la vie chez l’individu au repos, et les dépenses liées à la thermorégulation, à l’alimentation et à l’activité physique.

Dépenses de Base
Pour un homme adulte de 70 kg, de morphologie normale, au repos complet, en état de veille et en équilibre thermique avec le milieu environnant, elles représentent environ 1500 kcal. En raison de différences dans la composition corporelle (moins de masse maigre), les dépenses basales sont plus faibles chez la femme et après 40 ans.

Dépenses Liées à la Thermorégulation
Elles augmentent lors de l’exposition au froid, mais ce facteur joue peu en climat tempéré et en zone citadine, où ces dépenses sont faibles, < 5 % des dépenses globales.

Dépenses Liées à l’Alimentation
La digestion, l’absorption et l’utilisation métabolique des aliments nécessitent de l’énergie (thermogenèse induite par les aliments), qui représente habituellement environ 10 % de la dépense des 24 heures.

Dépenses Liées au Travail Musculaire
Quasi-nulles au cours du sommeil, de l’ordre de 20 à 30 kcal/h chez un sujet éveillé assis à sa table de travail, 150 à 200 kcal/h au cours de la marche. Dans les conditions habituelles de vie, elles représentent 15 à 30 % des dépenses globales sur 24 h.

Au total, les dépenses énergétiques par jour sont de l’ordre de 2400-2500 kcal ou 35 kcal/kg chez un adulte vivant dans des conditions normales. Les besoins doivent couvrir ces dépenses.

Apports Énergétiques

Les apports en énergie proviennent des nutriments :

  • 1 g de glucides fournit 4 kcal ;
  • 1 g de protides fournit 4 kcal ;
  • 1 g de lipides fournit 9 kcal ;
  • 1 g d’alcool fournit 7 kcal.

Les besoins énergétiques sont fonction des dépenses et varient chez le même individu essentiellement en fonction de l’activité physique. On peut retenir le chiffre moyen de 35 kcal/kg/24 h pour un adulte ayant une activité physique normale, la fourchette allant de 30 kcal/kg/24 h (femme âgée) à 42 kcal/kg/24 h (homme de 18 ans).

Besoins en Différents Nutriments

Répartition Protides-Lipides-Glucides

Un régime est dit équilibré lorsqu’il a la répartition suivante :

  • Protides : 12 % du total calorique ;
  • Lipides : 30 à 35 % ;
  • Glucides : 50 à 55 %.
Apports Protéiques

L’apport minimal de sécurité étant de 0,75 g/kg/jour pour les protéines de haute valeur biologique, et plus élevé lorsque l’essentiel de l’apport protéique est d’origine végétale, les apports conseillés sont de l’ordre de 1 g/kg.

Acides Gras Essentiels

Certains acides gras polyinsaturés ne peuvent être synthétisés suffisamment par l’organisme et doivent être apportés par l’alimentation. Ces acides gras dits essentiels sont : l’acide linoléique (C18:2n-6) et l’acide alpha-linolénique (C18:3n-3). Leur origine est essentiellement végétale. L’apport minimum en acide linoléique est chez l’adulte d’environ 3 g par jour, ou 1 % de la ration énergétique totale. L’apport optimal est de 3 à 5 % de la ration énergétique. L’apport recommandé en acide alpha-linolénique est de 0,5 à 1 % de la ration énergétique.

Besoins en Minéraux et Vitamines

Les apports recommandés pour les principaux nutriments, vitamines et minéraux sont indiqués dans le tableau suivant :

NutrimentSujet de 70 kg
Énergie (kcal)2400-2500
Eau (mL)2300
Protéines (g)70
Calcium (mg)800-1000
Fer (mg)10
Folates (µg)400
Vitamine B12 (µg)3-4
Vitamine A (UI)2000
Vitamine E (mg)15
Vitamine K (mg)1
Vitamine D (UI)400
Fluor (mg)0,35

Particularités chez le Sujet Âgé

Les besoins nutritionnels du sujet âgé sont relativement augmentés en eau (défaut d’adaptation de la sensation de soif aux pertes), en calcium et vitamine D, en folates. Le besoin énergétique est de l’ordre de 30 kcal/kg par jour, soit inférieur à celui de l’adulte jeune en raison de la moindre activité physique et de la diminution de la masse protéique, surtout musculaire.

Particularités chez la Femme Enceinte

Dépenses Liées à la Grossesse

Dépenses Énergétiques

La synthèse des tissus fœtaux ne nécessite aucune énergie au début (le poids du fœtus à la fin du 6e mois est d’environ 1 kg) et seulement de l’ordre de 80 kcal par jour dans le troisième trimestre de la gestation. Cependant, la vie même du fœtus entraîne une petite dépense énergétique supplémentaire (environ 30 kcal/j) et la femme enceinte a besoin d’énergie pour le PROFESSOR développement des masses maternelles liées à la grossesse : utérus, seins, placenta. Cette augmentation des besoins spécifiques est habituellement couverte par l’augmentation de la masse grasse de la mère (+3 à 5 kg) et par la réduction de son activité physique.

Besoins Protéiques

On évalue à 1 g par jour les besoins protéiques du fœtus pendant le 1er trimestre, 5 g pendant le 2e trimestre, et 10 g pendant le 3e trimestre.

Apports Alimentaires

Apports Caloriques et Azotés

Les apports énergétiques ne doivent pas être modifiés au cours des deux premiers trimestres. Au 3e trimestre, les apports doivent être légèrement augmentés (+100 à 200 kcal par jour) parallèlement à la prise pondérale. La prise de poids totale des 9 mois de grossesse doit être comprise entre 7 et 14 kg. Les régimes hypocaloriques sévères sont interdits du fait de leur retentissement possible sur la croissance du fœtus, la ration alimentaire devant dans tous les cas rester supérieure à 1700 kcal par jour. Les apports protéiques doivent être supérieurs à 0,9 g de protéines par kg et par jour.

Minéraux et Vitamines

Sodium
La rétention sodée est quasi inévitable, par hyperaldostéronisme secondaire physiologique. Elle ne doit pas être combattue, car le régime sans sel favorise le développement d’une toxémie gravidique. L’existence d’une hypertension artérielle n’est pas non plus un argument pour réduire les apports sodés.

Fer
Le traitement préventif de la carence en fer est capital, dans le but de favoriser l’accrétion (captation) de fer par le fœtus, mais aussi de prévenir anémie et asthénie du post-partum. Une supplémentation systématique en fer (de l’ordre de 50 mg par jour) durant le dernier trimestre de la grossesse permet la correction d’un déficit chez la mère et un meilleur statut martial chez son enfant.

Folates
La grossesse est une cause fréquente de carence en folates, ce d’autant que les grossesses sont multiples, ou compliquées de vomissements. La carence peut être responsable d’avortements, de prématurité, de dysmaturité et si elle est présente au 1er mois de grossesse, d’anomalies neurologiques du nouveau-né (défaut de fermeture du tube neural) : hydrocéphalie, spina bifida, microcéphalie, anencéphalie. Une supplémentation est donc conseillée, dès le début, voire avant la conception.

Calcium et Vitamine D
La supplémentation a pour but d’augmenter l’accrétion calcique fœtale et de prévenir la perte calcique osseuse de la mère. Les apports de calcium au 3e trimestre doivent être de l’ordre de 1200 mg par jour (produits laitiers, eaux calciques). Une supplémentation en vitamine D (400 UI par jour) est conseillée pendant les mois d’hiver et chez les femmes n’ayant aucune exposition solaire. Chez les femmes qui n’ont pas bénéficié d’une supplémentation, l’apport de vitamine D au 3e trimestre de grossesse est très important pour le métabolisme calcique du bébé à naître.

La Ration Alimentaire

Définition

La ration alimentaire est la quantité d’aliments nécessaire pour couvrir les besoins quotidiens d’un individu en matière et en énergie. Elle doit être quantitativement suffisante pour répondre aux dépenses énergétiques quotidiennes du sujet et qualitativement équilibrée afin d’assurer des apports optimaux en acides aminés et acides gras essentiels, en sels minéraux et vitamines.

Évaluation du Besoin Énergétique

L’unité internationale d’énergie est le joule. 1 calorie = 4,18 joules.

Variation des Besoins Énergétiques

Les besoins varient en fonction :

  • Du sexe : plus important chez l’homme (car plus de masse musculaire et donc plus d’énergie pour fonctionner).
  • De l’activité physique : 2000 kcal si peu d’activités et 3800 kcal si l’activité physique est intense.
  • De l’âge : les besoins augmentent avec l’âge avec un pic à l’adolescence, puis se stabilisent et à partir de 60 ans les apports doivent diminuer. À 70 ans, les besoins diminuent de 30 %.
  • Du climat : le froid et le chaud augmentent les besoins en énergie.
  • Des besoins particuliers : assurer la croissance d’un fœtus, lutter contre une maladie.

Hygiène Alimentaire

Définition

L’hygiène alimentaire est l’ensemble de mesures prises pour garantir la sécurité alimentaire du consommateur.

10 Clefs de la Salubrité des Aliments

  1. Choisir des aliments ayant subi un traitement assurant leur innocuité.
  2. Bien cuire les aliments.
  3. Consommer les aliments immédiatement après leur cuisson.
  4. Conserver les aliments cuits avec soin.
  5. Bien réchauffer les aliments cuits.
  6. Éviter tout contact entre des aliments crus et des aliments cuits.
  7. Se laver fréquemment les mains.
  8. Veiller à ce que tout dans la cuisine soit d’une propreté absolue.
  9. Protéger les aliments des insectes, des rongeurs et des autres animaux.
  10. Utiliser de l’eau pure.

Les Règles de Base au Maintien d’une Bonne Santé en Diététique

  • Manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour pour diminuer le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et certains cancers.
  • Consommer de 2 à 4 portions de lait et de produits laitiers chaque jour.
  • Réduire la consommation de sucre.
  • Limiter l’utilisation de matières grasses et de sel dans la préparation des repas.
  • Opter pour les graisses poly et monoinsaturées que l’on trouve dans les huiles végétales, les noix et les poissons gras.
  • Limiter la consommation de graisses saturées, présentes essentiellement dans la viande rouge et les produits laitiers non allégés, car celles-ci augmentent le mauvais cholestérol.
  • Éviter les acides gras trans que l’on trouve dans les aliments frits, les produits de boulangerie et certaines margarines dures.
  • Ne pas sauter de repas : faire 3 repas (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) et 1 collation l’après-midi.
  • Consacrer au moins 20 minutes par repas et respecter 3 à 4 heures entre chaque prise alimentaire.
  • Essayer autant que possible de prendre les repas à table.
  • Éviter les grignotages entre les repas.
  • Privilégier les sucres lents : céréales, pomme de terre, légumineuses.
  • Limiter la consommation de sodas, surtout en dehors des repas, et opter autant que possible pour l’eau.
  • Éviter les mélanges graisses-sucres (crêpes aux fromages, desserts au chocolat…).
  • Pratiquer une activité physique régulière.

Hygiène Alimentaire et Recommandations Diététiques– Hygiène et prévention Dentaire

  La santé bucco-dentaire est essentielle pour le bien-être général, nécessitant une formation rigoureuse et continue des dentistes. Les étudiants en médecine dentaire doivent maîtriser l’anatomie dentaire et les techniques de diagnostic pour exceller. Les praticiens doivent adopter les nouvelles technologies, comme la radiographie numérique, pour améliorer la précision des soins. La prévention, via l’éducation à l’hygiène buccale, reste la pierre angulaire de la pratique dentaire moderne. Les étudiants doivent se familiariser avec la gestion des urgences dentaires, comme les abcès ou les fractures dentaires. La collaboration interdisciplinaire avec d’autres professionnels de santé optimise la prise en charge des patients complexes. La santé bucco-dentaire est essentielle pour le bien-être général, nécessitant une formation rigoureuse et continue des dentistes.  

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