Infections Associées aux Soins (IAS )
Définition des Infections Associées aux Soins (IAS)
Une infection est dite associée aux soins (IAS) si elle répond aux critères suivants :
- Elle survient au cours ou à la suite d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient.
- Elle n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge.
Infection nosocomiale : Une IAS contractée dans un établissement de santé.
Élargissement du champ des IAS
Lorsque l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu précisément, un délai d’au moins 48 heures ou un délai supérieur à la période d’incubation est couramment accepté pour définir une IAS.
Il est recommandé d’expertiser dans chaque cas le lien entre la prise en charge du patient et l’infection.
Exemples spécifiques :
- Infections du site opératoire (ISO) : Délai admis de 30 jours suivant l’intervention, ou 1 an en cas de mise en place d’un implant ou d’une prothèse.
- Tuberculose nosocomiale : Délai très long et variable.
Catégories des IAS
Infection associée à l’environnement de soins (IAE)
- Concerne les patients, soignants et visiteurs présents physiquement dans la structure.
- Liée aux micro-organismes d’origine environnementale (ex. : légionellose, aspergillose).
Infection associée aux actes de soins (IAA)
Liée aux types de prise en charge :
- Diagnostique
- Thérapeutique
- Palliative
- Préventive
- Éducative
Personnes concernées par la prise en charge
- Patients : Malades ou non.
- Professionnels de santé.
- Visiteurs.
Lieux concernés
Les IAS concernent tous les lieux de soins, y compris :
- Les établissements de santé.
- Les soins délivrés en dehors des établissements (ex. : soins à domicile).
Conséquences des infections
Conséquences pour le malade
Mortalité
- Imputabilité difficile : décès « dû » ou « associé » à une infection ?
- Environ 4 000 décès par an.
- Variable selon le site infecté :
- Conjonctivite : 0 %
- Infection urinaire : 1/1 000
- Pneumopathie : 1/3
Morbidité
- Souffrances.
- Séquelles physiques et psychologiques.
Conséquences pour la collectivité
(Informations non détaillées dans le document)
Mécanismes des infections liées aux soins
Sièges des IAS (patients > 65 ans)
- Urinaire
- Pulmonaire
- Peau et tissus mous
- Site opératoire
- Bactériémies, septicémies
- Infections sur cathéter
Germes transmissibles
- Bactéries : Staphylocoque, streptocoque, bacille tuberculeux, légionelle.
- Virus : VIH, hépatite B, hépatite C, herpès.
- Levures et champignons : Candida.
- Parasites : Gale, poux.
- Autres : Prion (risque mal connu).
Mécanismes de transmission
- Réservoir de germes
- Voie de transmission
- Porte d’entrée
Réservoirs de germes à l’hôpital
- Les malades :
- Infectés ou simplement colonisés.
- Densité de germes :
- 10³ à 10⁶/cm² de peau saine.
- 10⁶/ml d’urine en cas d’infection.
- 10⁶/ml de pus dans une plaie infectée.
- 10⁹ à 10¹¹/gramme de matières fécales.
- Le personnel :
- Principal responsable de la transmission manuportée.
- Peut être colonisé par des micro-organismes.
- Les visiteurs :
- Rarement dangereux, sauf pour les grands immunodéprimés ou lors d’épidémies saisonnières.
Vecteurs de transmission
Transmission indirecte : Intermédiaire entre deux patients.
- Les mains :
- Surtout celles des soignants, particulièrement lors des soins.
- Le matériel :
- Surtout en cas de contact étroit avec le patient (ex. : endoscope).
- Réutilisable.
- Difficilement nettoyable/désinfectable.
- Les produits biologiques.
Hôte réceptif
Un malade est un hôte réceptif.
Facteurs de risque d’infections
- Âge du patient.
- Maladie (ex. : immunodépression).
- Service (réanimation ou chirurgie vs médecine).
- Porte d’entrée (ex. : cathéter, ouverture chirurgicale).
- Dispositifs médicaux (ex. : sondage urinaire, intubation).
Précautions
Précautions structurelles et particulières
- Constituent la première stratégie de prévention de la transmission des micro-organismes.
- Protègent le personnel et les patients.
Signalement des infections
À qui signaler ?
- Au service d’épidémiologie et médecine préventive.
- À l’unité d’hygiène hospitalière.
Comment signaler ?
- Par écrit.
Qui signale ?
Que signaler ?
- Les épisodes infectieux.
- Rôle du laboratoire de bactériologie :
Le signalement est-il nominatif ?
- Non, le signalement est anonyme.
Les infections acquises par le personnel doivent-elles être signalées ?
- Oui, dès lors qu’il existe un risque pour les patients.
Infections Associées aux Soins (IAS )
La prévention des caries repose sur une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et des visites régulières chez le dentiste. La maîtrise des techniques d’anesthésie locale est essentielle pour assurer le confort du patient lors des soins. L’imagerie dentaire, comme la radiographie panoramique, permet un diagnostic précis des pathologies buccales. Les étudiants doivent comprendre l’importance de la stérilisation pour prévenir les infections croisées en cabinet. La restauration dentaire, comme les composites ou les couronnes, exige une précision technique et un sens esthétique. Les praticiens doivent rester informés des avancées en implantologie pour proposer des solutions modernes aux patients. Une communication claire avec le patient renforce sa confiance et favorise l’adhésion au plan de traitement.
Infections Associées aux Soins (IAS )

Dr J Dupont, chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie, titulaire d’un DU de l’Université de Paris, offre des soins implantaires personnalisés avec expertise et technologies modernes.
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